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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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30 mai 2007

Le chemin.

Je marche sur un chemin au milieu des herbes vertes. Il s'enfonce en sinuant dans la forêt.
Arrivé dans une clairière le sentier se sépare en deux. C'est là qu'il m'apparaît, au beau milieu du chemin de droite me barrant le passage qui scintille de lumière derrière lui. Il est entièrement habillé de cuir blanc et tient à la main une badine de cuir, blanche également. Je vais pour me jeter à ses genoux. Il m'arrête d'un geste, me sourit, et de sa cravache désigne le chemin de gauche. A regret mais confiante je m'engage sur ce chemin qui devient de plus en plus sombre. Les arbres noircissent, le ciel se couvre de nuages menaçant, un vent froid balaye les feuilles mortes sur le sol. Je m'aperçois que je suis nue, un collier de fer au cou. Une force impérieuse me fait avancer malgré la frayeur qui me gagne. Le joug devient de plus en plus lourd et m'attire vers le sol. Je suis bientôt obligée de progresser à quatre pattes. Je sens qu'on m'observe, des présences menaçantes rodent autour de moi. Le collier devient brutalement plus lourd et me plaque le visage au sol. Je ne peux plus progresser. Je suis à genoux et une force irrésistible m'écarte les jambes. Mon cœur s'accélère lorsque j'entends des pas lourds qui se rapprochent derrière moi. Une terreur innommable me saisit lorsqu'un souffle profond et des grognements de bête retentissent près de moi. Je voudrais fuir mais je ne peux pas. Je hurle, mais il ne sort aucun son de ma gorge. Je me réveille en sursaut au moment ou des griffes se posent sur mes reins….

Je suis en sueur, une sueur froide qui poisse mes draps. Il me faut un long moment pour reprendre mon souffle. Comme c'est bon d'être dans un lit chaud ! Le jour pointe à travers les volets. Pour prolonger la nuit je coule la tête sous les draps. Pour me rassurer mes mains courent sur mon corps, s'attardent sur mes seins, mes doigts glissent entre mes jambes, je m'aperçois que je suis trempée… D'une sueur chaude !

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Commentaires
I
Le probleme est que je ne relis quasiment pas mes textes... J'ai un peu de mal a le faire, sinon je crois que je ne les publierai pas.<br /> Un jour peut être, lorsque je serai un peu plus mûre et que je les accepterai !<br /> Comment dire cela ?... Je publie mes textes comme on saute du haut d'une falaise...En fermant les yeux sur ma pudeur.<br /> Mais je n'ai pas besoin que l'on me pousse, Mon Maître s'en charge ;-)
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A
au sujet de l'aurtaugrafe...<br /> <br /> j'apprécie beaucoup les textes bien écrit. cependant la toîle d'un maître pour l'oeil d'un néophyte pourrait revêtre des tâches dont on ne connaîtrait l'existence sans y être accoutumé...<br /> <br /> suggestion : et si on faisait genre on sait écrire mais on se prend pas pour des maîtres en la matière...?
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M
Ces rougeurs là vous trahirons..<br /> lol<br /> Je ne vous dirait rien d'autres que : à bientôt, impatient de déguster vos écrits en parfait voyeur que je (nous) suis (sommes).<br /> <br /> Mais de voyeurisme il n'y a pas si d'exhibitionnistes il n'y a pas... Fusse de l'esprit, en ce qui me concerne...<br /> Et l'inverse également...<br /> Comme quoi l'oeuf et la poule ont encore de longues journées de dissertation...
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I
Mes fote d'ortograffes me seront donc pardonnées!(Maudit francais)<br /> Merci Cléo. Merci Monsieur de V.<br /> J'essayerais de pas vous décevoir pour la suite de ce "roman" (Là vous m'avez vraiment fait un compliment j'en suis toute rougissante).
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C
... âmes perfectionnistes, laissez la spontanéité à la vie dont elle se targue si bien. Rangez Flaubert sur vos étagères et laissez vos classiques se reposer un temps, vos idées vous en seront reconnaissantes. Elles pourraient même laissez croire que toute forme de déconditionnement favorise la perception. <br /> L'instant, ici, s'y laisse cueillir, simple et vrai, ce me semble, et je suis plutôt d'accord avec vous, Monsieur de V, ce blog est de qualité.
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