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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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Les Carnets d'Emilie

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2 juin 2007

Chap. 8 - Coups de fil…

La séance a commencé dans le bruit des chaînes. Maillons d'acier froid enserrant mes chairs, Chaînes courant sur mon ventre, s'insinuant entre mes jambes. Et toujours le bruit sec du déclencheur photographique. Il n'a pas dit un mot depuis le début de la séance. Très concentré, il me manipule comme une poupée de chiffon et je me laisse faire obéissante aux pressions de ses mains. Il place méticuleusement les fers sur ma peau les rattachant au collier les glissant sous ma poitrine m'attachant sur l'autel de bois sculpté orné d'anneau d'acier... Il me présente à sa guise et suivant son inspiration dans des poses tantôt indécentes, tantôt recroquevillées presque rêveuse, romantique. Il s'interrompt souvent, s'assoit, me contemple longuement avant de reprendre sous une intuition subite ses manipulations qui me ravissent. C'est lors d'une de ces poses méditatives que mon portable se met mis à sonner. Mon cœur loupe un battement. J'ai complètement oublié de l'éteindre. Je le regarde en me mordant les lèvres. Ses yeux me foudroient. Un claquement de langue désapprobateur, il soupire bruyamment. J'ai par inadvertance cassé sa concentration. Patiemment Il laisse finir le bruyant tintamarre du téléphone qui couvre la douce musique de Dark Sanctuary. Une fois le calme revenu. Il claque des mains en émettant un "Bon, …" de lassitude. Se lève et entreprends de me détacher sans la douceur que je lui connais. Une fois libérer de mes chaînes il m'enjoint d'un ton sec d'aller chercher mon portable resté dans mon sac dans un coin de l'atelier. Je reviens avec l'instrument maudit entre les mains.
- Tu vas rappeler la personne qui nous a dérangé…Tout de suite !
C'est nue sous son regard noir que je recherche dans l'historique des appels, l'intrus. … C'est Nadège, ma meilleure amie.
C'est Nadège qui m'a épilé l'entrejambe lorsqu'il m'a donné l'ordre de me présenter lisse à lui. Il n'a pas voulu que je le fasse moi-même et a exigé que je le fasse, soit en institut soit par une personne de mon choix. Elle devine ce que je suis en train de vivre. Je n'ai pas pu lui cacher mon excitation de ces derniers mois. Je n'ai pu lui cacher mon intention de poser pour l'Artiste que nous admirons toutes les deux. Mais je ne lui ai pas dit dans quelles conditions, bien qu'elle l'aurait compris, je crois. Nous sommes très complices et nous partageons tout. Depuis elle ne cesse de m'appeler pour que je lui raconte. Elle doit être aussi excitée que moi.
Je compose le numéro et porte le téléphone à mon oreille.
Il ne faut pas longtemps pour que Nadège décroche. J'entame la conversation le plus naturellement du monde malgré ma posture. Mon Maître ne s'en tient pas là. Pendant que je converse, il me prend par les épaules et me dirige vers une table proche sur laquelle il me penche. Instinctivement j'écarte les jambes reprenant une position soumise. Sa main se pose sur mes reins et descend lentement entre mes cuisses. La caresse se fait plus précise, longeant le pli de mes fesses effleurant la porte de mon ventre. J'essaye de garder mon calme et continu la conversation. Deux doigts s'insinuent en moi. Je me mords les lèvres un instant pour ne pas gémir. Le va et viens s'accélère et une autre main glissant sous mon ventre vient agacer mon nombril puis descend sur mon clitoris. Une vague chaude m'envahis. J'ai un mal fou à suivre la conversation. J'imagine Nadège dans sa chambre tranquillement assise en tailleur sur son lit me parlant tout en feuilletant distraitement un magazine. Alors que moi, je suis nue courbée sur une table les jambes largement écartées, mon intimité offerte aux caresses d'un homme, essayant désespérément de garder mon calme et un timbre de voix normal. Cette image me provoque une jouissance inouïe, mon ventre s'inonde, ma voix se trouble mais je me contiens.
Suprême supplice que celui ci ! Obligée de repousser mon plaisir pour ne pas me trahir. Je n'ose interrompre la conversation sans Son accord. Il finit par me redresser me retourne et m'adosse à la table ses deux mains se posent sur ma poitrine, ses pouces joue avec mes tétons dressés il sourit et me regarde droits dans les yeux. L'image de ma copine de conversation se superpose avec son visage. Je me dédouble Isabelle la sage qui discute calmement au téléphone et Isabelle la femme offerte qui contient son plaisir qui brûle intérieurement sous les caresses. La pression se fait plus ferme et me voici sur le dos allongé sur la table, le téléphone toujours collé a l'oreille. Ses mains écartent fermement mes cuisses, mon cœur s'emballe, ses battements se mêle à la conversation. La voix de Nadège me parvient à travers du coton. Je ne peux retenir un petit cri lorsque sa bouche se pose sur mon ventre juste sous mon nombril. Nadège s'étonne de ce cri. Je me perds dans les explications d'une voie mal assurée pendant que sa bouche effleure ma peau en une caresse évanescente et descend lentement vers mon ventre en feu. Je me mordille les lèvres lorsqu'une langue chaude et humide écarte délicatement les plis de ma vulve épilée. L'indécent baisé se fait plus profond. Je me cambre et m'écarte un peu plus encore en une profane invitation. Je pose ma main libre sur sa tête. Une vague brûlante ondule le long de mes reins lorsque la langue revient de son exploration et s'attarde sur mon clitoris gonflé de plaisir. J'ai perdu le fil de la conversation, dans un brouillard de sensations je me sens perdre pieds. N'y tenant plus je referme le portable, je raccroche sans explication et laisse retomber mon bras sur la table. Immédiatement la caresse s'arrête.
Je voudrais tant qu'il continu. Mais il s'est redressé et me contemple, écartelée sur la table. Les joues en feu, la respiration saccadée. Il pose une main sur mon ventre et caresse du pouce mon bourgeon gonflé et sensible alors qu'il me fixe des yeux. Il daigne prolonger mon plaisir, de petites décharges électriques cours dans mon ventre. Je sens monter la jouissance. De pudeur je détourne la tête. Sa main me quitte brutalement.
- Habille-toi.
Je reprends mes esprits, me redresse péniblement, et, piteusement comme prise en faute, la tête baissée, sans un regard pour lui je me glisse dans la cabine d'habillage.
Lorsque j'en sort, il m'attend les bras croisés sur la poitrine. Son regard sévère ne l'a pas quitté. Je me présente devant lui. Il ne m'a pas encore donné l'autorisation de partir.
- Donne-moi ton portable.
J'extrais de mon sac le responsable de mes tourments lui tend et reprends la pose. Il manipule qu'elle instant le téléphone le referme et sort de sa poche un préservatif. Intriguée, je le regarde sortir la membrane de son sachet brillant, encapuchonner le téléphone et refermer le condom d'un solide nœud.
- Baisse ton pantalon.
Le ton de sa voix ne tolère aucune contestation. Je m'exécute, déboutonne mon jean, le baisse à mi-cuisse et écarte les jambes le plus que puisse me permettre mon pantalon. Bien sur, je ne porte pas de slip comme l'exige notre accord. Sa main vient fureter entre me jambes et ses doigts s'insinuent en moi. Je ferme les yeux. Je suis encore trempée de ses précédentes caresses. Un objet dure vient remplacer ses doigts. Je gémis lorsqu'il l'enfonce en moi profondément. Je comprends qu'il vient de m'invaginer mon propre portable. Il remonte mon pantalon et entreprend de le boutonner enfermant dans mon ventre le curieux olisbos.
- Allons boire un verre !
Et jetant sa veste sur l'épaule il se dirige vers la porte de l'atelier.
Il fait beau et nous gagnons la terrasse du café de la place du village. Nous choisissons une table un peu à l'écart. Reprenant notre discussion passionnée sur l'art, la création, … Comme si la séance était terminée. Mon Maître a la faculté de rester totalement impassible. Aucunes personnes ne pourraient deviner en nous regardant la relation étrange qui nous lie. Nulle ne peut deviner l'objet que fourre mon intimité. Je jette un regard circulaire sur les personnes attablées Je souris intérieurement. Le patron s'approche pour prendre la commande... c'est à ce moment que se déclenchent les vibrations dans mon ventre. De surprise je sursaute et pousse un petit cri. Mes mains se crispent sur le rebord de la table et sur ma cuisse. La bouche grande ouverte et les yeux écarquillés je jette un regard désespéré a mon Maître. Il a compris ce qui se passait et c'est un large sourire qui me répond.
Alors qu'avec un sourire en coin il passe la commande et malicieusement me demande ce que je veux,les trépidations n'en finissent pas. Heureusement il a désactivé le son pour ne garder que le vibreur. En balbutiant, je passe ma commande à mon tour. Cette fois ci j'ai vraiment l'impression que tous le monde, le patron encore plus, peux deviner mon émoi.
Nadège a rappelé trois fois cherchant à reprendre la communication interrompue, trois caresses intimes sur la terrasse du café au vu de tous, sous le regard amusé de mon Maître. J'ai rejoins mon meublé et j'ai gardé en moi le vibrant olisbos. Toute la soirée j'ai reçu de mes amis bavards des caresses qu'ils ne se doutaient pas me donner.

Enfin, tard le soir un code convenu m'a donné l'autorisation de récupérer mon appareil et de répondre. J'étais épuisée et surexcitée. Il m'a donné l'autorisation de me caresser en laissant le téléphone ouvert posé sur mon oreiller....

 

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K
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