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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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8 juin 2007

Chap. 10 - L'orage.

Nous hâtons le pas. Le temps vient brusquement de changer, les arbres frissonnent lugubrement, de gros nuages sombres roulent au-dessus de nos têtes. Nous sommes partis tôt l'après-midi faire des prises de vue dans une forêt de frênes sur les flancs de l'Aubrac. Une forêt magique qui devait servir d'écrin à mon corps nu. Des arbres rugueux, et des rochers sacrificiels devaient recevoir ma chair soumise en offrande. La météo en a décidé autrement. Partis sous un ciel bleu nous voici maintenant courant presque sous les cieux noirs. La pluie commence à tomber quand nous atteignions la voiture. Il était temps. Alors que nous nous précipitons à l'intérieur dans un éclat de rire, de grosses gouttes commencent à frapper le sol. Les impacts se font de plus en plus fort, bientôt un torrent effrayant déferle sur le pare-brise. Contact… Impossible de partir, aucune visibilité, il nous faut prendre notre mal en patience. Il laisse tourner le moteur et une douce chaleur m'enveloppe. Pendant de longues minutes presque religieusement nous écoutons le tambourinement de la pluie sur la tôle. Me tirant de ma rêverie il se tourne vers moi.
- Déshabille-toi !
La voiture est garée sur un accotement en lisière de bois. Il n'y a personne et je me doute qu'avec ce déluge nul ne surgira à l'improviste. Je ne peux m'empêcher toutefois de jeter un coup d'œil à l'extérieur. Tout est noyé dans une vapeur grise, je distingue à peine les arbres proches agités furieusement par le vent. L'eau qui s'écoule sur le véhicule dépolit les vitres.
J'ôte rapidement ma veste et mon tee-shirt et me déchausse dans un même temps sans délacer. Baisser et enlever mon jean serré dans cet étroit habitacle est plus malaisé, je me tortille, me trémousse et finis par le faire tomber à mes pieds. L'atmosphère est surréaliste. Me voici nue, les mains dans le dos les jambes et les lèvres légèrement écartée assise à coté d'un homme dans un véhicule immobilisé par la tourmente. Et toujours ce bruit infernal de coups répétés. Je me sens mal à l'aise, troublée, à la merci des éléments. Ses mains ont entrepris d'explorer mon corps. Mon cœur bat la chamade. Elles glissent sur mes cuisses, mon ventre, s'attardent sur mes seins. Je tressaille sous les caresses et le froid du métal de la portière. Sa main gauche se porte à ma joue son pouce s'enfonce dans ma bouche. Je le suçote doucement, la chaleur de mon ventre augmente.
- Je veux ta bouche.
Sa voie est paisible, presque inaudible dans le tambourinement de la pluie C'est dit comme une évidence, et cela me semble évident. J'ai su ce qu'il voulait au moment même ou il a mis son pouce dans ma bouche. Bientôt il n'aura plus besoin de parler pour que je devine ses désirs. Il recule son siège et s'installe confortablement derrière le volant.
Je prends une profonde inspiration pour tenter de me détendre. D'une main tremblante, je déboutonne délicatement son pantalon. Je me place à ses genoux comme je peux. Le volant appuie sur mon dos, le levier de vitesse enfonce mes côtes et le tapis de sol irrite mes genoux. Je le tiens à pleine main et le caresse doucement. Je vais pour me pencher un peu plus lorsqu'un flash illumine le ciel et qu'un bruit assourdissant secoue le véhicule. Je sursaute, depuis toute petite j'ai peur des orages et celui-ci est particulièrement violent. Il me semble que le sol a tremblé sous mes genoux. Le crépitement de l'eau redouble. Je me mords les lèvres. Il faut que je me calme. J'ai les nerfs à fleur de peau, humiliée de devoir pour la seconde fois prodiguer cette caresse dans ces conditions, comme une simple courtisane. Mais je ne veux pas faillir.
Je passe la langue sur mes lèvres, ferme les yeux et dépose un baiser sur le gland tendu vers ma bouche. Sa main appuie sur ma tête, j'embouche la verge lentement. Cette fois je m'applique, ma langue participe et lape comme je le ferais pour une glace. Je suis encore gauche et timide mais je prends de l'assurance. Un deuxième éclair déchire l'air. Il s'enfonce un peu plus. J'entame un mouvement de va-et-vient et engouffre un peu plus du pieu de chair à chaque avancée. Il m'emplit bientôt presque entièrement. J'ai du mal a respirer. Mes lèvres sont distendues. Le souffle me manque, un léger haut le cœur me saisi lorsqu'il bute au fond de ma gorge. J'arrête ma progression. Ma langue palpite sous sa verge... Il caresse mes cheveux et ma nuque. Un autre coup de tonnerre me fait sursauter. Il appuie un peu plus sur ma nuque pour m'obliger à reprendre ma progression Je panique, je croyais ne pas pouvoir en emboucher plus sans m'étouffer. Le bâillon de chair m'empêche toute protestation, je ne peux émettre qu'un gémissement étouffé de désapprobation. La pression s'accentue et il progresse un peu plus encore en moi. Je le sens nettement au fond de ma bouche obstruant totalement ma gorge. Maladroitement je tente de régurgiter l'intrus, chassant encore plus l'air de ma poitrine. Mon gémissement se fait plainte de détresse. J'étouffe. Un spasme incontrôlé me secoue et, en un réflexe, je cherche à me relever, à m'échapper. Mais sa prise se resserre et s'affermit. Mes coups de rein relâchent tout de même un peu la pression. Je reprends une goulée d'air. Mais impitoyablement il se replonge vite au fond de ma gorge. Des larmes perlent à mes yeux Comme une noyée je cherche l'air en respirant bruyamment par le nez.
La pluie redouble et de nouveau la foudre s'abat non loin de nous. Peu à peu je me calme, je cesse de me débattre en vain. Je ne peux lutter, il me faut me soumettre et composer. J'apprends à économiser mon souffle qui devient plus long et plus profond. Je découvre l'art de garder un homme au plus profond de ma bouche sans suffoquer et sans haut-le-cœur. La pression de ses mains se relâche, les caresses reprennent sur ma nuque, il me flatte comme on flatte une pouliche rétive. Une larme coule sur ma joue. Il me laisse enfin un moment de répit où je sens son sexe palpiter contre mon palais. Après avoir apprécié la situation et me laissé reprendre mon calme, ses mains commencent à imprimer à ma tête un ample balancement. Le piston de chair huilé par ma salive commence un profond va-et-vient dans le fourreau de ma bouche. Tantôt au bord de mes lèvres tantôt au fond de ma gorge en une cadence de plus en plus rapide Je me laisse guider, me fait accueillante, j'arrondis mes lèvres pour faciliter sa course. Je gémis lorsqu'il bute trop violemment au fond. L'orage rythme nos ébats. Je perds la notion du temps cela semble ne pas finir. Quand enfin, lors d'un grondement de tonnerre ma bouche est envahie par une liqueur épaisse qui jaillit contre mon palais et coule sur ma langue ! Cette fois je me contiens, j'attends immobile la fin de son épanchement. Plusieurs jets saccadés inondent mes joues et s'écoulent vers ma gorge. Je retiens la liqueur salée malgré mon aversion.
Son plaisir pris, il me repousse lentement sur mon siège tout en me caressant. Je ferme les yeux de honte et de pudeur. Il sait ce que je cache, j'ai encore le résultat de sa jouissance dans ma bouche. Je tourne la tête vers l'extérieur. Il se permet le temps de prendre une photographie avec son portable puis il pose une main sur ma joue et passe son pouce sur mes lèvres que je garde obstinément closes.
- Regarde-moi.
J'entrouvre les yeux. Il me fixe, comme à son accoutumée.
- Avale !
De nouveau je détourne mon visage et mon regard se perd dans la pluie. Je ne veux pas qu'il me contemple faire ça. J'ai honte. De sa main il ramène ma tête et nos regards se rencontrent de nouveau.
- Avale, … C'est un ordre !
Il n'avait pas besoin de le rajouter, bien sûr que c'est un ordre ! Je prends une inspiration par le nez pour me donner du courage et réprimant une nausée je déglutis péniblement tout en le regardant au fond des yeux.

Toutes les femmes cachent quelque chose. Sombres malheurs ou bonheurs lumineux enfouis au plus profond d'elle-même. Que peut cacher une image que nous renvoyons chaque jour à notre entourage ? Sourire de mise, masque de composition destiné à l'entourage. Que cache cette jeune femme nue les yeux perdus sur l'horizon?… Que cache cette image romantique, douce et calme ? … Sa bouche en connaît la saveur !

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Commentaires
M
Pourquoi ce qui semble désagréable voir dégoutante et meme "gerbante" à l'esprit de la quasi totalité des hommes hétérosexuel,ne l'est que peu du coté du genre féminin,quant elles ont apprisent à l'avaler?<br /> <br /> Personnellement quand je ne peu l'offrir à consommer,je le ravale en testant son gout qui varie énormément selon ce que j'ai mangé et bu dans les heures/jours précédent.<br /> <br /> Salé:Presque toujours,mais pas toujours.<br /> <br /> Amer:Surtout quand le sperme est très liquide,par manque de spermatozoide qui peine à se renouveler du fait d'une "intense" production.<br /> <br /> Suave:Souvent quand le sperme est normalement épais.<br /> <br /> Gouteux:Si des feuilles de menthe fraiche sont consommée en quantité,mais aussi d'autres mets.<br /> <br /> Sucré:Cela ne m'est jamais arrivé!<br /> Un mythe très répandu chez les mecs,il y en a meme qui appelle ça du "sirop de corps d'homme"... sans ironie!!!<br /> <br /> Avec les demoiselles et dames "Oies Blanches",je le propose en partage,de langue à langue avant d'etre de lèvres à lèvres puis de bouche à bouche.<br /> <br /> Après tout,un étrange animale manger tout cru essentiellement en fin d'année a une consistance et un gout similaire,le gout de l'iode en sus.<br /> <br /> J'encourage donc tout les males à prendre l'initiative et vous remarquerez que nombreux sont les memes qui apprécie fort la cyprine d'une parfaite inconnue.
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