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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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3 septembre 2007

Chap.7. Les Confessions.

Lorsque j'ouvre les yeux, il n'est plus là ! Une feuille de papier est coincée sous mon collier de cuir. Je m'empare nonchalamment de la feuille et me met sur le dos pour parcourir confortablement l'élégante écriture." Je t'attends aux amphithéâtres sur la colline de Fourviere, prends le funiculaire, ne mets pas ton collier de cuir, mais surtout n'oublie pas ta croix".

Confessions

 

Décidément il ne fera rien simplement ! Pourquoi n'y sommes nous pas allez ensemble à ces amphithéâtres ? La suite du message m'intrigue. Pas de collier de cuir ? Quant à la croix je pense qu'il fait allusion à ma croix de baptême ! Pour lever ce mystère il ne faut pas le faire attendre. Une douche rapide, je saute dans mon jean. Pas le temps de prendre un breakfast, on verra bien là haut ! Et comme indiqué, traversant le quartier à grandes enjambées, je me précipite à la station de métro de la place Bellecour. A sa sortie consultant le plan que j'avais pris à l'office de tourisme je m'engage d'un pas résolu vers les ruines romaines. Les orages de cette nuit ont lavé le ciel, quelques nuages effilochés traînent encore mais un doux soleil baigne les hauteurs de Fourviere.

Je finis par le repérer, assis tout en haut des gradins de pierre absorbé dans la contemplation d'un groupe de musiciens en train d'accorder leurs instruments ou de faire les balances…Il y a concerts ce soir !
Je m'approche silencieusement et m'assois à côté de lui. Il ne se tourne même pas vers moi et reste absorbé par le spectacle.
- Tu as bien dormi ?
Je sens une pointe d'ironie et de malice dans sa voix. Je sais que je ne devrais plus maintenant et pourtant je me sens rougir jusqu'à la racine des cheveux à l'évocation de cette folle nuit où j'ai perdu toute retenue.
- Oui merci… Votre absence m'a réveillée !
- Bien… Allons-y !
Sur ce il se lève vivement sans me regarder et s'engage vers la sortie des amphithéâtres. En trottant à côté de lui je me risque à une question.
- Où allons-nous Monsieur ?
- Tu as déjà prié j'imagine ? - Dit-il d'une voix enjouée.
La réponse ne me renseigne pas plus que cela et me laisse dans l'expectative. Et comme souvent il répond à une question par une question ce qui a toujours le don de me hérisser au plus au point car je sais qu'il donne ainsi une partie de la réponse.
La basilique de Fourviere brille d'un blanc pur dans le soleil du matin. Mon dieu qu'elle est belle. Elle me fait penser à la Cité Blanche du Seigneur des Anneaux. Elle surplombe Lyon de toute sa majesté et pourtant elle lui tourne le dos. La rejoindre a été facile, elle jouxte les amphithéâtres. Malgré l'heure matinale il y a déjà de nombreux touristes sur le parvis. Nous nous faufilons a travers la foule vers l'entrée principale.
Pénétrer dans la nef d'une église est pour moi un émerveillement renouvelé et ici cela est plus fort encore. Peut-être l'ambiguïté de ma situation ! J'ai remarqué qu'en entrant, Marc a enlevé sa casquette noire. Je souris intérieurement, Mon Maître n'est pas tout à fait immoral, en fin de compte ! Il a quelques principes ou au moins du respect pour le sacré. Il en est que plus humain à mes yeux. Par réflexe. Je m'approche de l'imposant bénitier de marbre, mouille mes doigts et me signe en ployant un genou vers l'hôtel. Ma famille irlandaise est très pieuse, presque dévote pour certain, et je ne déroge pas à la règle, même si je suis plus engagée par coutume que par conviction religieuse. Marc est resté un peu à l'écart et me regarde accomplir ma dévotion. Il reste de glace et me regarde sévèrement comme pour un reproche. Je suis trop loin de lui mais je peux presque percevoir dans le silence feutré le petit claquement de langue désapprobateur. Je fronce les sourcils, je ne comprends pas ! Que se passe-t-il ? Il a trop de respect pour m'interdire une simple génuflexion face à mon … Mais bien sur ! En un éclair je viens de saisir les raisons de son mécontentement. Confuse, je baisse la tête écarte gracieusement les bras du long de mon corps et plie discrètement le genou dans sa direction lui signifiant ainsi que j'ai compris. Lorsque je me redresse un large sourire de compassion éclaire son visage. Il ne m'empêchera pas de sacrifier à un seigneur tant que celui ci règne sur un monde céleste. Mais il ne faut pas que j'oublie à qui j'appartiens sur cette terre et à qui je dois rendre hommage pour mon corps, ma chair.
Nous nous joignons au flot clairsemé des visiteurs qui fait lentement le tour de la basilique. Lorsque nous passons devant un confessionnal, Marc s'arrête et jette un regard circulaire. Il fait la moue et à l'air embarrassé. Trop de monde cela ne correspond pas à ses plans. Il me lance un regard déçu et après un moment de réflexion finit par me prendre par la main et sans un mot m'entraîne dans une des travées de la nef. Il s'assoit sur un banc, je fais de même à côté de lui. Nous restons un long moment silencieux à contempler les magnifiques ornements qui nous surplombent. J'aime cette atmosphère de recueillement et de calme. Les touristes qui tournent autour de nous n'enlèvent rien à cette sérénité.
Il finit par rompre le silence. Et commence à voix basse…
- C'est le dernier jour que nous passons ensemble…
Un froid glacial me parcourt de la tête aux pieds, j'entrouvre la bouche pour protester.
- …Pour ce week-end.
Mon dieu même dans les instants qui se veulent graves, il réussit à jouer avec moi. Je me détends et souris. Mais il est vrai que ce soir je repars vers Paris et cette évocation n'est pas faite pour me réjouir. Il continue.
- Il est peut être temps de faire le point. C'est le lieu idéal pour cela !
Il a dit cela en prenant mes mains entre les siennes.
- Il est temps que tu m'entrouvre ton âme puisque tu m'as ouvert ton corps ! Je veux tout savoir de toi… Tes rêves, tes peurs, tes désirs…Tu as compris ?
Je réalise qu'il va falloir que je parle de mes fantasmes, de mes aversions, de mon plaisir. Mon dieu comme cela m'est facile de le faire à travers ces lignes, confortablement installée dans mes souvenirs. Mais là ! Face à lui ! Les yeux dans les yeux ! Il a remarqué mon trouble et mon émotion. Il répète.
- Tu as compris, Isabelle !
L'énoncé de mon prénom me fait presque sursauter. Il accroît ainsi la solennité de l'instant.
- Oui … Oui, Monsieur, j'ai compris.
Je cherche mes mots, je ne sais pas par ou commencer, Les images de ces derniers mois dansent devant mes yeux. J'ai l'impression d'avoir la tête pleine de coton. Après un long moment Il vient à mon secours.
- Commençons par le commencement… Comment as-tu perdu ta virginité ?
Cette simple évocation me fait rougir violemment. Je prends une profonde inspiration et à voix basse comme pour moi-même, je commence mon histoire…
Je lui confie ce que j'ai de plus secret, Je me raconte. Je lui raconte ce jeune homme de 23 ans qui a fait l'amour à mes quinze ans. Le peu de plaisir que j'en ai ressenti. Je l'ai fait parce qu'il fallait le faire, je crois. Curiosité, fantasme, mise en danger, déjà ! Ne pas paraître gourde devant les copines. Autant de prétextes fallacieux. Il veut entendre tous les détails. La soirée, alors que mes parents étaient absents et ma sœur chez son ami. Mon cœur qui battait fort parce que je savais déjà ce que j'allais faire. Ses mains, sa bouche, qui m'ont cherché devant la télé et mes faibles protestations lorsqu'il a baissé ma culotte de coton blanc, lorsqu'il a écarté mes cuisses. Il ne s'est même pas donné la peine de me déshabiller et de faire de même. Il m'a prise sur le divan de cuir devant la télévision encore allumée. Je n'ai pas eu mal, je n'ai pas ressenti de plaisir non plus. Je ne suis pas fière de cet épisode de ma vie, je l'aurais voulu plus solennelle, plus romantique. C'était d'une banalité affligeante, comparé à ce que je vis maintenant. Une première épine !
- Tu as eu d'autres amants ?
- Oui deux autres histoires, toutes aussi banales. Très vite j'ai su qu'il me fallait autre chose mais je ne savais quoi. En fait, je pense que je l'avais au fond de moi caché, tapis dans l'ombre…refoulé. La visite de votre atelier a été l'élément déclencheur. Ce n'est pas facile avec ma timidité naturelle d'expliquer çà à des garçons qui ne pense qu'à vous ajouter à leur tableau de chasse ou vous marier. Difficile d'expliquer que je voulais une vie autre que celle de faire valoir ou de potiche au foyer… Vous me voyez dire çà ? Moi, l'Isabelle rougissante pour un rien ! Timide à se briser ! Expliquer mes rêves ou le romantisme se mélange à la perversité absolue !
Je reprends mon souffle je m'aperçois que mon ton est monté, je suis en colère. En colère contre moi-même pour n'être que ce que je suis. Il va vite faire retomber la tension et recentrer notre conversation.
- Et tu as joui avec eux ?
Voilà qui me ramène à la réalité !
- Non, non pas vraiment, j'ai aimé le faire mais sans plus.
- Pas d'orgasme ?
- Non !
- Quand as-tu eu ton premier orgasme ?
Je relève la tête pour le regarder. Jusqu'où veut-il aller ? Où me mène -t il ? Mes mains se crispent sur les siennes. Il le sait, il le sait parfaitement ! .Mais il veut l'entendre de ma bouche... Fanfaronnade de mâle content de son exploit et qui veut se l'entendre dire ? Non ! … Je ne crois pas… Pas lui ! Il n'a rien a prouver ! Il cherche autre chose ! Je lance un regard autour de moi. Les visiteurs déambulent autour de nous. Je ne pense pas qu'ils puissent nous entendre Au plus doivent-ils être étonnés de ce couple qui discute à voix basse en ce lieu et ils se détournent, laissent un vide autour de nous, respectant ainsi notre intimité.
- C'est… C'est lorsque... Vous m'avez…
Je lance ma tête en arrière rejetant mes cheveux sur les épaules et souffle par les narines, marquant mon embarras. Il est des mots que j'ai du mal à prononcer!
- Lorsque vous m'avez… Sodomisé…
J'ai prononcé le mot dans un soupir inaudible. Et pourtant j'ai l'impression qu'il résonne comme un coup de tonnerre à travers tout l'édifice et que les tous les regards se tournent vers moi. Je baisse la tête de honte
- Je n'ai pas bien compris… Peux-tu parler un peu plus fort !
Il le fait exprès ! Bien sur qu'il a compris ! J'avale ma salive et répète un peu plus assurée
- C'est lorsque vous m'avez sodomisé… Chez Kristale !
Il me semble que l'écho porte ma voix aux oreilles du monde entier. Je baisse un peu plus la tête de confusion.
- Tu as été surprise ?
-  Oui… Vous m'avez fait trés mal, mais je ne savais pas que l'on pouvait jouir aussi fortement comme cela. J'ai... j'ai…j'aime çà !
Je suis au comble de la honte d'avoir à révéler ainsi de vive voix ce plaisir contre nature. Il me laisse un long moment de répit avant de reprendre le cruel interrogatoire.
- Quel est le plus difficile dans ce que t'impose ton Maître ?
En parlant de lui à la troisième personne il vient subtilement de se mettre à la place d'un confesseur. Je me retrouve en terrain connu... La suite va être plus facile. Je suis dans son jeu et décide de lui parler comme à mon propre confesseur.
- Je… J'aime moins quand il prend ma bouche. En fait ce n'est pas qu'il prenne ma bouche... C'est plutôt qu'il jouisse en moi de cette façon… C'est difficile à expliquer… Je trouve cela très dégradant. C'est pour cela que je l'avais refusé à mes précédents amants.
- Et pourtant tu t'y soumets, j'imagine qu'il ne pourrait pas te l'imposer sans ton consentement … Et donc... Tu dois y trouver un certain plaisir !
- Oui… Oui, je lui obéirais quoiqu'il demande, çà je le sais… Je le veux ! En fait, je dois avouer que si l'acte est dégradant, une part de moi adore l'instant de soumission intense qu'il induit. C'est purement… cérébral ! J'aime me voir résignée à pratiquer cette caresse et accepter ce qui m'attend à son terme.
- Sais-tu ou cela peut te mener en consentant à une telle humiliation ?
- Pas vraiment ! Je me doute et je commence à l'entrevoir. Je ne pensais pas que cela puisse être aussi difficile. Il est vrai qu'au début c'était de la curiosité, un jeu un peu pervers, de la bravade aussi. Un moyen de vaincre ma timidité, mon manque de confiance en moi… Je pensais même, qu'il allait me rejeter que je ne serais pas assez bien pour lui. Pourtant aujourd'hui je suis là, et j'adore cette expérience.
Je relève la tête à la recherche de son regard. Mais ses yeux sont perdus dans le vague. Il a lui aussi baissé la tête dans une attitude d'écoute intense. Il se tourne vers moi en se plaçant à califourchon sur le banc de bois, resserrant ainsi l'espace autour de nous. J'achève de fermer cet espace en m'asseyant en tailleur et en pivotant face à lui. Me voici sans le vouloir l'entrejambe largement écarté face à lui. Je sais que son regard doit glisser sur mes cuisses et mon bas-ventre parfaitement moulé par mon jean. Pas réellement une attitude décente en ces lieux Mais plus rien n'existe autour de nous. L'atmosphère est des plus surréaliste et pourtant apaisante.
Il continu.
- Penses-tu qu'il éprouve le même plaisir à te soumettre ?
- J'espère que je lui apporte ce plaisir, et pourtant je sais que parfois c'est difficile pour lui aussi. C'est bizarre n'est ce pas ?.
Cette fois c'est moi qui réponds par une question. Je lui lance un regard malicieux, complice. Il ne relève pas.
- Comme ?
- Comme chez Kristale, lorsqu'il est venu me délivrer dans la cave…Ou, ou bien hier également, après m'avoir livrée à un inconnu !
Il ne répond pas. Un silence s'installe. J'ai le cœur qui bat à tout rompre. Du fond de moi une question, un sentiment, qui ne demande qu'a sortir et pourtant j'hésite…
- Je… Je… Je crois… Je crois qu'il tient à moi !
Mon cœur bat la chamade mais je ne l'écoute pas. Et dans un souffle.
- Je crois… Qu'il m'aime !
Le mot est lâché aussitôt après je voudrais ne l'avoir jamais prononcé. Je me sens stupide. Mes épaules s'effondrent, je me recroqueville sur moi-même...
Ses mains lâchent les miennes. Les abandonnent.
Tu es bien présomptueuse pour croire qu'il t'aime ! Tu oublie ton état de soumise. Apres tout, tu n'es qu'un objet entre ses mains. Et tu as choisi cet état !
Voilà qui a le don de me ramener sur terre. Il joue un jeu dangereux, il pourrait me perdre avec une telle déclaration. Mais je suis persuadée qu'il s'agit d'une épreuve. Non ! En fait, sans lui, c'est moi qui me perdrais. La tension est si forte que je ne peux m'empêcher de lâcher une larme qui roule sur ma joue, tombe comme je suis en train de tomber et s'écrase sur le banc de bois avec un bruit mat.
Je ne sais plus ou j'en suis. Ma tête bourdonne, je n'arrive plus à réfléchir. Suis-je encore dans cette partie étrange commencée avec lui ? Ou s'arrête ce jeu ? Où commence ma vie ? Mes émotions ? Est-ce que je dois faire le trie entre mes sentiments et nos ébats ? Pourtant cela me semble étrangement entremêlé ? Parce qu'en fait, je cherche aussi un peu d'amour à travers lui. J'ai commencé à admirer son œuvre, égoïstement, en me voyant à la place de ces femmes offertes sous ses pinceaux. Une pulsion érotique intense. Et peu à peu c'est lui qui commence à occuper mon esprit. D'avoir aimé la création, je commence à adorer le créateur.
Je respire profondément et lâche un soupir.
- Je sais... j'ai choisi et je sais qu'a chaque instant je peux y renoncer. Mais j'ai peine à imaginer le vide qui se produirait si cela devait finir.
Je tente une échappatoire pour ne plus penser à tout cela, me rassurer.
- Et puis, je crois que le plus difficile est passé, il suffisait de commencer et de suivre mon désir.
J'ai dit çà en souriant, presque d'un ton badin, enjoué, qui trahit ma tentative de fuite. Il pose sa main sur ma joue et essuie la trace de larme de son pouce pour me montrer qu'il n'est pas dupe.
- Tu crois vraiment que tu as vécu le plus difficile du dressage ?
Devant mes yeux défilent les scènes endurées sous sa férule. L'humiliation entre les mains de Kristale. La douleur de la cravache sur mes reins au sommet des Causses. La terreur et la honte absolue face aux deux hommes dans la cave de Kristale. La première profanation de ma bouche. Le désespoir d'être livrée à un inconnu, de n'être qu'un objet. Je m'étonne même de ma résistance. Oui je pense avoir subit au moins l'essentiel de mon épreuve.
Il continu comme s'il avait deviné mes pensés.
- Tu te trompes… Cela n'est qu'un début, des préliminaires indispensables pour que tu puisses supporter la suite. Mais je dois avouer que tu m'impressionne. Bien d'autres auraient renoncer au dixième de ce que je t'ai fait subir. Cela me conforte dans le fait que cela est plus pour toi qu'un simple fantasme. Tu es en train de passer de l'autre coté Isabelle. Et je suis le passeur que tu as choisi. J'ai donc aussi des responsabilités et des devoirs envers toi… Ne me fais pas les regretter.
D'un revers de la main je sèche un début de larme, me redresse et souris. Une vague de fierté me parcourt.
- Non, Monsieur… Jamais Monsieur. Faites de moi ce qu'il vous plaira. Guidez moi… S'il vous plaît !
Un sourire attendrissant éclaire son visage, en écho au mien.
- Il en sera ainsi… Amen !
Il tape doucement sur mes genoux et se lève marquant ainsi la fin de l'entretien.
Je déplie mes jambes engourdies et me relève à mon tour. J'ai encore la tête embrumée et vibrante de ce qui vient d'être dit. J'ai le sentiment confus que tout aurait pu s'arrêter ici. Je me sens comme une étudiante après un examen trop difficile pour elle mais ou elle s'est surpassée.
Le soleil nous accueille à la sortie de l'édifice. Je m'arrête un instant, lève la tête et offre mon visage à la chaleur. Une renaissance après le froid du tombeau ! Mais déjà sans m'attendre, comme à son habitude, il s'éloigne. En trottinant derrière lui, je rejoins Mon Maître… Mon Guide… Mon Seigneur.

 

 

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Commentaires
I
Meme avec un A. Je ne sais pas. il y a autre chose je pense! L'amour ne suffit pas.<br /> La suite ... Je la réserve à Mon Maître.
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V
"Difficile cet amour, mais est-ce vraiment de l'amour ? Y a-t-il autre chose au-dessus?"<br /> Oui, la soumission donc l'Amour... avec A<br /> La suite ? A genoux !
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I
- Difficile a été la rédaction de ce chapitre. Mais le plus difficile est encore à venir (la suite pour delphine)... Week-end de folie !<br /> - Difficile de se confesser (il y a la mot "fessée" là dedans ?).<br /> - Difficile cet amour, mais est-ce vraiment de l'amour ? Y a-t-il autre chose au-dessus?<br /> - Difficile de montrer mon visage au grand jour et pour tout dire impossible pour le moment.Parents trop connus. Et puis les photos c'est Marc ! Je suis son objet au bout de son objectif... J'adore ce montage avec les vitraux de la basilique de Fourviere!<br /> j'en veux un poster !<br /> S'il vous plait Maître !?<br /> A genoux ...! ;-)
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K
ta progression fait plaisir à voir et à lire. Et comme tu t'en rends compte, il est parfois plus dur de s'avouer soumise en paroles qu'en actes.<br /> Quant à l'amour je te le souhaite de tout coeur. <br /> Je m'amuse aussi à te voir jouer avec ton corps et ton visage, toujours un peu caché, toujours un peu plus dévoilé.<br /> J'espère que tu nous feras un jour l'offrande d'une belle soumise, fière de ses liens et posant à visage entièrement découvert.
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O
Ce récit est toujours aussi excitant....vite la suite......<br /> <br /> delphine
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