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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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22 septembre 2007

Interludes. Matinée d'automne.

Samedi 22 septembre. J'ai gagné les écuries très tôt dans la matinée. La campagne est encore endormie la lueur solaire effleure à peine l'horizon tout baigne dans une lumière bleutée rehaussée de mauve. L'air est froid et piquant. Dans les box les chevaux ont senti ma présence et curieux un à un sorte leur tête de leur stalle respective. J'ai choisi ce jeune alezan magnifique, nerveux et l'oeil vif. Je dépose le harnachement récupéré a la sellerie sur le sol et le rassure en le flattant. Je lui passe le filet et le sort de son box. Ses fers tintent haut et clair sur le sol pavé de granit. Un bruit qui secoue le silence figé de l'aube et résonne à travers la cour. Cérémonieusement, j'installe le tapis et la selle sur son dos. Il trépigne. Certainement l'impatience de s'élancer vers les étendues qui entourent le haras. Je le calme de la voix et d'un geste assuré, fluide, sans a coups, dans un crissement de cuir frotté me hisse sur son dos. Au pas nous passons le porche que j'ai pris soin de laissé ouvert et gagnons le Chemin de Perte. Passé la Pommeraie je quitte les chemins de terre d'exploitation et m'élance à travers champs en direction du bois des Plantis Toute la puissance de ma monture lancée au galop monte à travers mes mollets mes cuisses et gagne mon ventre libérant mon excitation et mon exaltation retenue. Le vent siffle à mes oreilles, les fers de mon centaure alezan tambourinent violemment la prairie lui arrachant de grosse motte de terre qui volent dans les airs. Je voudrais me redresser et hurler ma joie primale, ma joie de dominer la puissante musculature qui ondule entre mes jambes. Mais le rythme est trop rapide et manquerait de me désarçonner. Imprudemment j'ai oublié de prendre ma bombe. Je veux sentir mes cheveux roux voler au travers du ciel bleu. Je calme le jeu à l'approche de la lisière de la forêt. Un formidable sentiment d'être seule au monde me parcourt. Il est encore tôt et j'ai quitté les chemins les plus parcourus depuis longtemps. Aussi loin que porte mon regard, nulle présence humaine ou de construction. Encore lancé au trot je traverse la futaie de part en part me garant des branches basses en me couchant sur l'encolure de mon cheval. Je finis par déboucher sur une vaste prairie récemment fauchée à l'herbe rase. D'un geste vif je stoppe Gento et d'un même mouvement met pieds a terre. Mon cœur bat à grands coups encore à l'unisson avec celui de l'anglo-arabe qui souffle bruyamment lâchant des naseaux un jet de vapeur dans l'air glacé du matin.
Je ne suis pas venu là par hasard, une force au-dessus de moi m'y a poussé, m'y a contrainte. J'entreprends de desseller méticuleusement l'étalon. Je pose le lourd équipements sur le sol le tapis fumant le rejoint. Je dois faire vite je ne veux pas que ma monture en sueur se refroidisse. Comme hypnotisée La tête encore embrumée par la cavalcade, j'ôte ma veste et mon sweet. Mon pantalon mes bottes les suivent sur le sol. Je ne porte pas de sous-vêtement, comme toujours lorsque je suis sous son emprise. Me voici nue et frissonnante à côté de ma monture. Je fouille dans les poches de la veste et récupère mon téléphone portable et lorsque je le glisse en bandoulière autour de mon cou mes doigts rencontre mon collier de cuir. Je le lisse un instant des images fugaces dansent devant mes yeux des images de soumission. Le froid de l'air et le foin coupé qui égratigne mes chevilles me ramène à la réalité. Je frissonne de tout mon corps. Pas facile de monter sur la fière monture sans étriers. J'amène Gento près de la selle posée sur le sol et prend appuis sur elle. Un vif coup de rein et me voici juché sur mon cheval.
Mon dieu quelle impression ! J'avais déjà monté à cru par amusements et cela fait parti des exercices d'équilibres. Mais là ! Je suis nue. La bête exhale une odeur musquée qui m'envahit profondément. Je sens entre mes cuisses l'onctuosité de son pelage mouillée de sueur, mon ventre épilé de frais en contact étroit avec sa musculature puissante qui irradie une chaleur animale. Une émotion intense me parcourt mes yeux se révulse et ma bouche s'ouvre sur un soupir de béatitude. Je resserre les rennes entre mes mains et jette un dernier regard inquiet aux alentours… Personnes. C'est à ce moment que le soleil se décide à surgir au-dessus des futaies et percer la fine couche de brume matinale. J'accueille la fin de l'aurore par un large sourire. Ses rayons me réchauffent et m'incitent à talonner ma monture. Je m'élance sur la plaine m'éloignant de l'endroit ou s'empilent mes vêtements et la selle.
Ses désirs étaient clairement énoncés, me retrouver nue sur mon cheval préféré au beau milieu d'une vaste étendue et sans que je puisse me rhabiller si quelqu'un surgissait. Tout au plus pourrais-je me sauver et encore, pas au galop car cela m'aurait été difficile sans ma selle. Je parviens bientôt au beau milieu des champs moissonnés. Plus rien autour de moi. Seule, je ne distingue plus l'endroit d'où je viens.
Une angoisse monte en moi et si je ne retrouve pas mes vêtements ? Si je ne retrouve pas l'endroit ou je les ai laissé ! Je m'imagine revenir nue aux écuries sous la risée des palefreniers. Paniquée, je scrute l'horizon, je repère le bouquet d'arbres qui me servira d'amer pour revenir sur mes pas. Rassurée, je saisi mon portable. Pas facile de prendre une photo ainsi juchée, à bout de bras ! Je tends ma main au maximum, me penche en m'appuyant sur l'encolure et déclenche l'appareil photo du portable. Il me faut faire plusieurs essais pour obtenir une photo correcte. Une fois fait, je tape fébrilement Son numéro et mon image s'envole sur les ondes, vers Mon Maître…
Il ne faut pas longtemps pour que mon téléphone sonne. Je regarde l'écran il affiche "Mon Maître" c'est bien lui ! Mon cœur loupe un battement et fait un bond dans ma poitrine. Je décroche.
-
Oui, Monsieur !
-

Merci j'ai fait de mon mieux…
-

-
J'ai un peu froid…Oui Monsieur, sauf entre les cuisses … C'est chaud.
Il réussit à me faire rougir même à des centaines de kilomètre de là.
-

-
Oui, Monsieur !
Ma main glisse sur ma poitrine, mes seins sont déjà durcis par le froid, mes caresses les réchauffent et les tend encore un peu plus.
-

-
Oui Monsieur !
Je me penche vers l'arrière, ma main passe sur mon ventre et s'insinue entre mes cuisses. Je touche du dos de la main le pelage humide de l'animal tandis que mon doigt s'insinue en moi. Gento s'est mis à brouter, totalement indiffèrent à la scène qui se passe sur son dos. Je m'enfonce plus profondément et commence à frotter comme est en train de me l'indiquer Marc dans l'écouteur. Mon souffle s'accélère et je ne peux retenir un petit gémissement.
-

-
Oui, Monsieur j'aime…J'aime çà !
Je cherche désespérément à garder mon équilibre, mes jambes se resserre sur les flancs du cheval qui fait un pas en avant et se remet à brouter, mes abdominaux me font mal, mais le plaisir monte peu à peu en vague brûlante de mon ventre. Mes doigts s'enduisent de la chaude liqueur de Cyprine. Je jette de temps en temps des regards angoissé autour de moi. Mais cette impression d'être épiée d'être en danger, vulnérable, impudique, augmente encore mon plaisir. Et voilà que pour couronner le tout il me demande de lui décrire mes caresses à haute voix.
-
Je… j'ai entré mes doigts en moi, Monsieur… C'est chaud. Je voudrais que ce soit vos doigts… Oui... Je sais, je serais patiente. Je… Ohh... Je frotte fort en pensant à vous. J'aimerais que vous me preniez… Nue, sur le dos de ce cheval… Oh Oui ! Comme j'aimerais ! Je … Je Ohhh… Oh, je… Ohh Monsieur Ohhh….
Mes reins se tétanisent, mon souffle se raccourcis, je ne peux plus parler et ne peux offrir à mon Maître que les râles indécents de mon plaisir. Mais il a d'autres exigences et il me les dicte au téléphone. Je l'écoute attentivement et referme d'un geste vif le téléphone.
Je reprends mon souffle un instant. De nouveau j'observe l'horizon autour de moi. Le ciel est maintenant dégagé de ses brumes matinales quelque gros nuages traînent encore, et le soleil me gratifie de sa chaleur sur ma peau nue. Je prends une profonde inspiration et glisse l'objet oblong entre mes jambes. Je le pose sur le dos du cheval et l'introduis en moi à demi. Je le place sur la tranche de façon à ce qu'il appui fermement contre mon clitoris puis, je me couche sur l'encolure de ma monture. Etrange sensation que d'être à demi pénétrée par le froid métal qui se réchauffe rapidement. Sous moi le grand corps puissant émet une chaleur réconfortante. Je suis bien et je colle ma joue contre sa crinière respirant son odeur suave. Une onde vibrante éclate dans mon ventre me tirant de ma torpeur. Je pousse un petit cri de surprise et je me mords les lèvres. La série de vibration me secoue de bas en haut irradiant de mon ventre vers tout mon corps. Gento a senti aussi. Il relève la tête et avance de deux pas, inquiet. Un instant de répit tout de suite suivit d'une nouvelle série de vibrations. Je me mords les doigts pour ne pas crier de plaisir et ne pas effrayer ma fidèle monture. Il a voulu me caresser, il a voulu participer à mon plaisir. De très loin il me prodige ses faveurs. Je ferme les yeux et me laisse aller. La troisième série de vibration m'achève, j'écarte largement les jambes pour profiter au mieux du contact avec le curieux olisbos. Je perds pieds et un flot de chaleur humide s'écoule de mon ventre. Il me faut un long moment pour reprendre mon souffle. Les caresses ont cessé et je sais que cela signifie la fin de notre étrange dialogue. Exténuée, je me redresse péniblement et extirpe le téléphone de son doux nid. Il est gluant de liqueur de Cyprine. Je l'essuie rapidement sur le pelage de Gento et le raccroche à sa bandoulière. Je me saisis des rennes et d'un coup de talon lance ma monture vers le bosquet d'arbre ou je sais retrouver mes vêtements. Le trot enlevé qui me porte continue la caresse de mon Maître. A chaque foulée mon ventre cogne contre le garrot du cheval, m'ouvrant en peu plus a chaque fois et libérant les preuves liquide de mon désir. Je n'en peux plus de plaisir forcé lorsque j'arrive à l'orée du bois. Mes vêtements et la selle sont bien là. D'un coup de rein je me dégage et saute à terre. J'avais oublié que j'étais pieds nus et mes chevilles viennent se griffer cruellement contre les pailles acérées du foin fraîchement coupé. Peu importe, je vais retrouver un peu de dignité. Je me rhabille rapidement. Retrouvant la sécurité de ces fines couches de tissus et quittant cette étrange sensation d'irréalité.

Le soleil est haut dans le ciel lorsque j'arrive au haras. Je passe le porche au pas. Les gens de ferme s'activent et déjà de nombreux cavaliers sont en selle. En nous croisant nous nous saluons de la main. Je mets pied à terre et confis Gento aux mains expertes du garçon qui s'est empressé de venir vers moi. Je suis encore sous les effets de cette étrange balade et bredouille un merci rapide, détourne les yeux et m'éloigne rapidement. Je sens son regard interrogateur qui me suis. Je suis plus bavarde d'habitude, mais là je n'ai vraiment pas envie de parler. D'autant plus qu'une dernière requête de mon Maître m'impose de filer devant mon ordinateur pour raconter le plus vite possible cette cavalcade, il l'attend pour ce soir toutes affaires cessantes. Et c'est la sage Isabelle un peu maladroite, un peu timide que tout le monde salut et apprécies qui traverse d'un pas rapide la cour pavée, l'entrejambes encore brûlant et trempé de sa secrète escapade…

Brutalement en tapant ces lignes une angoisse terrible me saisit. Revivant cet épisode je revois rapidement la tache humide que j'ai laissée sur le dos de Gento Dans ma précipitation je n'ai pas prise le temps de l'essuyer. Oh certes ce n'est pas grand chose et la couverture posée par dessus l'a certainement séché... Certainement ! Mais je m'imagine l'interrogation du lad qui a étrillé Gento. Et qui peut être perplexe a touché du doigt l'étrange dépôt gluant. Peut être même l'a t il porté à son nez pour en estimer l'odeur, craignant une blessure de l'animal. Mes jambes flageolent à cette idée. Je me lève et regarde par la fenêtre au loin, vers les bâtiments de l'écurie. Peu importe, il est trop tard maintenant et je souris intérieurement en regardant le soleil se coucher. Je vais aller dîner l'esprit encore troublé par cette chevauchée d'automne. Puis, je reviendrais, suivant ses désirs, corriger et poster ma brève histoire en pensant à Lui.

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Commentaires
P
Jolie amazone, tu mérites bien ce petit bijou : Je pense que cette année je penserai à toi pendant mon tour de garde au salon de l'agriculture : Toutes ces odeurs fortes, animales... <br /> <br /> Echantillon de mon tout début de blog : http://philavril.canalblog.com<br /> <br /> "Un petit coucou de la main à tes amis, aux miens pour prendre congé... Un long travelling le long des quais… la fraîcheur du fleuve, tu te blottis. L'escalier de bois du vieil immeuble craque. Au-dessus de moi, un petit coin de ciel fait de textile bleu marine ondoie. Il s’élève très lentement, tout en langueur. Sous ta mini jupe plissée, le petit bout de coton blanc, chaste distille tes effluves."
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V
Encore merci de nous dévoiler les jeux subtils auxquels vous vous prêtez.<br /> Il y a certes le style narrateur <br /> Mais je retiens surtout l’esprit du Maître.<br /> Il manie avec dextérité <br /> le dépassement et l’abandon de soi<br /> Les contraintes cérébrales et les engagements charnels<br /> Les aspects intimes de votre relation et la confrontation aux tiers.<br /> <br /> De simple lecture érotique,<br /> Vous êtes devenus source d inspirations.<br /> Que votre initiation perdure,<br /> Que votre voyage s’éternise.<br /> Aux plaisirs,<br /> Valmont
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I
Si je suis copiée ma chère Aurore j'espère que cela le sera de bonne manière. Je pense qu'il faut si attendre. Je mettrais les avertissements d'usage sur le blog bientôt. Mais de toutes les façons je crois que l'on ne peut protéger une idée. Et puis j'ai pas encore tout raconté et Marc en à une toutes les secondes.<br /> <br /> Bisou acide.<br /> <br /> P.S. Je sais... Il me l'a dit ;-))))
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I
J'ai bien reçu votre charmant mail Monsieur Jacques.Pas facile de répondre à un mail aussi élogieux et empressé. Je vous répond bientôt.<br /> En toute amitié.
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A
avec M Jacques. Il faut t'attendre a etre copier en long et en large. tu donne plein d'idées, y a meme des filles romantiques qui voudront faire comme toi ;-))<br /> Suivez mon regard :-)<br /> <br /> Tendre bisou<br /> Aurore<br /> <br /> P.S. A y est c'est fait.
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