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Les Carnets d'Emilie
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Les Carnets d'Emilie
Les Carnets d'Emilie

Le dressage d'une oie blanche.
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13 février 2008

Chap.4. Causerie au fond du lit.

 

Marc est venu me rejoindre dans mon lit étroit. Je lui laisse une place et me glisse sur lui à califourchon. Nos corps se moulent l'un à l'autre. Il irradie une douce chaleur. Je pose ma tête sur sa poitrine et remonte le drap. A coté de nous l'ordinateur essaye d'attirer notre attention en continuant par intermittence d'émettre une petite musique qui signale la réception de courriels. Je sors le bras de dessous le drap et m'empare de la souris. La curiosité est trop forte. Marc pose une main sur mon dos, se tourne vers l'écran et me laisse faire apparaître les premiers messages. Je souffle en souriant. Le premier commentaire est d'Aurore. Je la nomme à haute voix.
-
Aurore…
Marc se tourne vers moi cligne d'un œil et sourit d'un air malicieux. Il joue de ma jalousie. Une jalousie amplifiée par mon ignorance de ce qui se passe avec ses autres modèles. Sa discrétion sur ses "Sujets" est absolue. Difficile de savoir, seulement deviner à travers ses œuvres. Je tente tout de même. Je pose mon menton sur sa poitrine et demande innocemment.
-
Elle est souvent sur le Blog… Vous la connaissez ?
Son sourire s'élargit. Il se pince les lèvres. Se demande s'il doit me répondre.
-
Tu veux dire si je l'ai déjà rencontré ?
-
Heu ! … Oui… Vous l'avez rencontrez ? Ses commentaires me le laissent entrevoir… Un peu.
Un silence et il souffle doucement.
-
Oui.
Mon cœur se glace. Je baisse les yeux et colle ma joue contre sa peau. Je ne le regarde plus.
-
Et…Et, c'est une soumise ?
-
Tu veux dire si c'est, ma, soumise ?
Toujours cette façon de répondre à mes questions par d'autres questions ! Mais là je pense qu'il a deviné ma manœuvre interrogatoire.
J
'insiste tout de même.
-
Oui… Monsieur !
J'appuie ironiquement sur le "Monsieur".
Encore un silence. Il joue avec mes nerfs. Mon corps tremble imperceptiblement.
-
Non !
Il ne me voit pas, mais je souris. Sa main se pose sur ma tête et caresse mes cheveux
-
… Pas encore !
Mon cœur loupe un battement. Je l'ai bien chercher, cela m'apprendra à vouloir savoir. Je relève la tête et pose le menton sur les mains que je croise sur son torse en le regardant d'un air furibond et me force à sourire, pour faire bonne figure. Je ne veux pas gâcher cette nuit. De toutes les façons il faut bien que je m'y fasse. Mais il en va de ma jalousie comme de ma timidité. Elle est chronique. Et Marc sait en jouer.
Il détourne vite la conversation. Une petite sonnerie annonce l'arrivé d'un mail.
-
Tu reçois plus de mails que de commentaires dis donc ?
Inutile de vouloir continuer à en savoir plus. Pour le moment!
-
Oui, je les appelle les "Timides" et puis il y a ceux qui font les deux…
-
Comme ton "Prof de français ?"
Je marque un temps d'arrêt. Là, c'est moi qui le tiens. Je joue les mystérieuses, penche la tête sur le coté, songeuse, malicieuse.
-
Mmmouii… Il m'aide beaucoup.
Il rit, il rit de bon coeur comme si il s'amusait de mes espièglerie. Raté ! Impossible de lui retourner la pareille.
Il tend la main vers la commode qui me sert de chevet et s'empare du cadre de la photo de ma famille. Mon père, et ma mère enlacés devant les box du haras, et ma sœur en tenue d'équitation.
-
C'est ta sœur ?
-
Oui.
-
Vous vous ressemblez beaucoup dans la famille. Quel âge a-t-elle ?
-
26.
Il la contemple longuement.
-
Et elle sait ce que tu fais ? Elle connaît ta soumission ?
Je me sens mal à l'aise qu'il pose ainsi des questions si précises sur ma sœur.
-
Elle sait que je pose pour vous… Et elle lit le Blog. Donc elle sait tout ! .
Et comme pour me sécurité, me rassurer moi-même
-
Elle est super, je l'adore, on s'entend très bien et on partage nos expériences, d'ailleurs elle est intervenue sur le Blog.
Il soulève un sourcil d'étonnement.
Je continue.
- Ohh… Une seule fois.
Là, c'est moi qui peux lui apprendre quelque chose et je ne m'en prive pas. Je me soulève de sa poitrine et comme si toute la terre pouvait m'entendre, je lui murmure son pseudo. à l'oreille.
Il sourit largement. Semble surpris.
Son attention se reporte de nouveau sur la photo.
- Tu ressembles beaucoup à ta mère aussi, à part la couleur des cheveux.
Sa main se pose sur le bas de mon dos et caresse le creux de mes reins, remonte le long de ma colonne vertébrale s'emmêle dans ma chevelure rousse. Je frissonne d'aise.
Plusieurs fois, sous le drap, sa main va faire l'allez retour de ma nuque à mes fesses. Il repose par terre la photo sur le sol à coté de l'ordinateur bavard et me regarde droit dans les yeux.
-
Ce n'est pas désagréable de sodomiser la petite fille à son papa !
Mon sang ne fait qu'un tour. Il sait à quel point le langage ordurier peut me faire me hérisser. Mais je sais aussi qu'il le fait exprès. Je rougis violemment et détourne de nouveau mon visage.
Il chuchote à mon oreille et enfonce le clou.
-
Après tout, si ton père élève des pouliches c'est bien pour qu'on les monte ? … Et j'apprécie de dresser et monter la plus belle de son haras !
Sa caresse se fait plus précise et gagne le pli de mes fesses. Il a décidé de m'humilier en parole et il appuie cette humiliation par une caresse des plus intime. Le surnom de "Pouliche" est maintenant un usage entre nous et ce genre de propos me fait rougir autant qu'ils m'excitent.
-
Et ta sœur ? Que pense-t-elle de cette histoire ? Quel effet çà lui fait de savoir que sa petite sœur adorée se met à genoux pour sucer un vieux de plus de quarante ans ?
Là il va loin ! Ma poitrine vibre d'indignation et pourtant je n'arrive pas à me mettre en colère. Je relève vivement la tête et feint l'irritation. Il sourit largement, content de lui, de l'effet produit. Je m'exclame.
-
J'ai 20 ans... Je mène la vie qui me plaît… Et… Et… Ma soumission, c'est moi qui l'accepte. Et... Et... Puis, je ne vois pas ce que l'âge à voir avec çà ! De toutes les façons elle adore çà… Pa.. Parce que je suis heureuse. Et… Elle aime aussi beaucoup ce que tu fais…
J'en bafouille, j'aimerais lui dire tout ce que deux filles peuvent se raconter entre elles, surtout deux sœurs, des choses que les hommes n'ont pas idée. Une larme perle à mes cils. C'est maintenant tout mon corps qui vibre d'indignation, J'ai froid. L'ordinateur émet un bip de rappel.
Marc pose sa main sur ma joue et de son pouce essuie mes yeux embrumés. Je suis sur le point de fondre en larme. Il a mis le doigt sur un point extrêmement sensible. Et il le sait. Nous avons une vue diamétralement opposé sur notre différence d'âge. Il se considère comme un Maître de passage pour autant que dure cette étape. "Le temps de créer une œuvre d'art" comme il dit. Alors que je suis plus dans la durée, la pérennité. Et pourtant je sais que cela n'est pas possible et c'est bien ce qui provoque un tel conflit en moi. De nouveau je pose ma joue sur sa poitrine, sa main lisse mes cheveux et l'autre vagabonde sur mes hanches. Des paroles me reviennent en mémoire. " Tu t'attendrais à quoi ? Tu as toute une vie à faire! Franchement je ne te vois pas en train de laver mes slips et mes chaussettes en me regardant tendrement en train de vieillir" Et si l'image m'a fait rire alors, je sais au fond de moi qu'il a raison. Alors, pourquoi est ce que je le vois fixé dans le temps ? Intemporel… Immortel ! Je soupir profondément et tente de penser à autre chose. Il me faut profiter pleinement de cet instant. Advienne ce qu'il décidera !

Les paroles outrancières qu'il a prononcées à mon oreille ont détourné mon attention autant qu'elles semblent avoir provoqué un regain d'ardeur de mon Maître. Je le sens là, contre mon ventre, juste sous mon nombril. La palpitation de son désir renaissant. J'ai ainsi le moyen de mettre fin définitivement à cette conversation embarrassante. Je glisse un bras sous les draps, me soulève un peu et empoigne à pleine main le fier et vibrant bélier de chair. Je suis à califourchon sur lui et Il ne faut pas loin pour le présenter à la porte humide, déjà entrouverte. Comme il est facile de l'introduire, d'un discret coup de rein ! Je m'étonne moi-même de mon audace et je lève la tête vers lui en baissant les yeux. Comme le ferais une gamine prise en faute. Je me laisse glisser vers le bas m'empalant lentement et profondément. Ma bouche s'ouvre et mes yeux s'écarquillent au fur et à mesure de sa progression. Ses deux mains se posent sur mes fesses et les écartent pour aider à la pénétration. Une fois bien caler au fond de moi, je pousse un soupir et m'allonge de nouveau sur sa poitrine. Je suis Bien ! Ne plus bouger ! Que cette instant dure une éternité ! Ses caresses ont repris le long de mon dos Il semblerait que lui non plus ne veuille pas aller plus loin que cette intime communion charnelle. Soudés l'un à l'autre nos respirations s'accordent et mon corps s'engourdit. Toute la tension nerveuse de cette interminable journée d'attente, de son attente, retombe autour de moi. Je suis bien… Si bien. Mes yeux se ferment, je plonge dans un moelleux trou noir. Au loin, très loin, venant d'une distance infinie retentit un dernier bip étouffé.

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Commentaires
K
chère isa<br /> je n'ai pas voulu remettre en cause le rythme de ton récit<br /> je trouve que tu fais mieux que t'en sortir et comme je te l'ai déjà dit, il y a un monde de progrès entre tes premiers textes et ceux)ci.<br /> Je me permettais simplement d'attirer ton attention sur le fait qu'il n'est pas simple de raconter une hisroire avec deux personnages (Lui et toi) mais que plus tu ajoutes des protagonistes, plus la narration deviendra compliquée. Si en plus, il y a des allusions que seuls des initiés, des amis, des proches peuvent comprendre, ton texte risque (je dis bien risque, sans plus) de devenir plus difficile à suivre.<br /> ceci dir<br /> c'est avec plaisir que je te lis à chaque fois
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I
Oui je sais. Je visite aussi son blog tu sais! Elles sont jolies et ont la chance de travailler avec lui. Mais tous ses modeles ne sont pas ses soumises...<br /> Enfin je crois:-((
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I
Mon cher Phil. Vous avez donc remarqué qu'Emilie est un peu mon avatar! En principe les Carnets d'Emilie devait etre le récit principal de ce blog. Les évenements en ont décidé autrement. Emilie vous ne la rencontrerez jamais... Moi par contre... Qui sait?!<br /> Bizz
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I
Je ne comprend pas M.Keysersanzesse ;-)<br /> Je sais que je suis en retard par rapport au récits que vous attendez! Mais tout de meme! Je crois que j'y arrive. Entre mes partiels, Mon Maitre, mes amis,mes box et cette école de com. Je crois que je me débrouille bien. Non?<br /> Bisou... Tendre.
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I
Je sais Aurore pour les indices. Mais difficile de s'en passer. Ils pigmentent mon blog et me font frissonner à l'idée que l'on peut les suivre et permettent d'authentifier mon recit.<br /> De toute façon, je crois savoir qu'a travers Marc nous tarderons pas à nous rencontrer. Si tu en as le cran et si, comme moi, tu vas au bout!<br /> Pour ce qui est des statistiques j'y comprends rien et je suis pas forte en maths Alors!<br /> Et puis je n'ai pas fait ce blog pour battre des records de fréquentation. Si tu n'as pas remarqué.<br /> C'est une aventure commune entre Mon Maitre et Moi.<br /> Bisou froid, en attendant mieux.. Peut être.
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