Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Carnets d'Emilie
Visiteurs
Depuis la création 461 986
Publicité
Les Carnets d'Emilie
Les Carnets d'Emilie

Le dressage d'une oie blanche.
Voir le profil de isabelle_mad sur le portail Canalblog

Quadra H

Quadra B

Derniers commentaires
Newsletter
Suivez-moi
21 mai 2009

Chap. 39. Sombres étreintes.

Jacques prend son temps.
Ses mains font connaissance avec mon corps, glissent furètent, palpent, revenant sur leurs pas pour s’assurer d’une courbe. Il jouit visiblement de sa situation de toute puissance et de ma torpeur de biche prise au piège.
- Quand Kristale m’a proposé cette soirée J’ai su que j’allais te rencontrer, j’ai relu ton blog de long en large… J’ai rêvé de toi, de ta soumission entre mes mains… De tout ce que je ferais avec toi !
Ses mains reviennent sur mes hanches puis ses doigts viennent se poser entre mes jambes. Je ferme la bouche et mon visage se crispe d’appréhension. Cela n’empêche pas un doigt d’écarter les lèvres de mon sexe et de commencer à s’y introduire. J’ai envie de hurler. Je me pince les lèvres et me mords la langue. Le premier pas est fait et c’est un deuxième doigt qui rejoint le premier et écarte un peu plus le passage. Mais pourquoi donc mon ventre s’amollit-il ainsi, pourquoi s’humidifie-t-il et me trahit-il ainsi ? .
- C’est vrai que tu es étroite… J’adore çà… Tu me sentiras mieux comme çà !
Achevant leur exploration intime, ses doigts se retirent couvert de liqueur de Cyprine. Il s’empare de mon poignet gauche toujours posé sur ma tète et l’amène devant lui. J’entrouvre les yeux. Il est en train de contempler le petit bracelet de cuir tresser et semble chagriné.
- Alors ton Maître ne veux pas que l’on te sodomise ? Il se réserve çà a lui seul, j’imagine !
Je tombe des nues. Ainsi la voilà la signification de ce bracelet rouge et blanc. Un avertissement destiné à tous et que tous connaissaient et que moi naïve j’arborais fièrement. Encore un subtil moyen de m’humilier, bien de mon Maître.
- J’ai lu que c’est lui qui t’a dépucelé l’anus ! Comme je le comprends ! Heureusement il y a d’autre plaisir à prendre avec toi…
Tout en parlant, me tirant par le poignet, il entraîne ma main entre les pans de son peignoir. Mes phalanges rencontre l’épieu durcit de son sexe. Je serre le poing pour en éviter le contact. Je tente même d’en éloigner ma main dans une timide résistance. Il resserre son étreinte et la ramène contre son sexe.
- Prend la dans ta main… C’est un ordre !
Sa voix est rauque, surexcitée et menaçante.
Il me faut obéir. A contrecœur je desserre les doigts et viens en enserrer la hampe turgescente. Elle est chaude, palpitante, un peu moite. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a peu elle était profondément enfoncée dans le ventre de Stéphanie et que c’est certainement sa moiteur qui humidifie encore ce bélier qui a violé la jeune fille.
Une fois que je l’ai prise entre mes doigts, Jacques me lâche le poignet, se rapproche de mon oreille et murmure.
- Branle-moi !
Je déteste ce langage ordurier, Marc ne m’y a pas accoutumé. Même dans les choses les plus odieuses qu’il m’a demandé, il n’y a jamais eu recours. Dans la pénombre j’esquisse une grimace de dégoût et entame un lent mouvement de ma main. Mes doigts font glisser la peau du gourdin de chair de la racine à la base du gland lentement et sans conviction. Mes va-et-vient font s’entrouvrir un peu plus le peignoir et sa ceinture mal nouée finit par glisser et achève de l’ouvrir sur le torse et le ventre de l’homme. Il me saisit alors par les épaules et me plaque contre lui. Ma main et son sexe emprisonnés entre nous deux s’écrasent contre mon ventre, juste sous mon nombril. Gênée dans mes mouvements je continue malgré tout la masturbation. Je détourne la tête lorsque je crois que dans un même élan il veut m’embrasser. En fait, il se penche à nouveau à mon oreille.
- Et si je te sodomise… Il n’en saura rien ! Tu ne lui diras pas… N’est ce pas ?
Il faut que je sorte de ma torpeur ! Il est en train de se persuader lui-même qu’il peut tout faire malgré les barrières évidentes qui régissent cette soirée. L’alcool l’aide certainement à vouloir passer outre.
- Je... Je suis obligée de lui dire, je ne peux pas faire autrement !
S’il a vraiment lu mon blog, il sait que c’est vrai ! Que tout, absolument tout de ce qui m’arrive pendant mon dressage par mon Maître et même un peu plus sera consigné j’espère, en tremblant, que cela le fera revenir sur sa décision.
Il prend du recul du torse pour mieux me regarder j’ai toujours la main autour de son sexe mais j’ai arrêté le mouvement de va-et-vient. Sous la clarté lunaire je vois bien qu’il a un air ennuyé, mais il prend une soudaine décision.
- Tourne toi… Et appuie-toi contre le mur !
Je crois défaillir. Ma tête se remplie de coton. Oh non ! Il ne va tout de même pas faire çà!
Comme dan un rêve, je lâche son sexe et me tourne lentement en regroupant les jambes. Face à moi le mur de crépis blanc luit sous la lumière bleutée de la lune. J’ai envie de hurler, d’appeler au secours d’attirer l’attention… Je veux que Marc vienne me sauver de l’horrible attentat. Je me pince les lèvres jusqu’au sang et je ne peux retenir une larme que Jacques ne verra pas. Il me pousse contre le mur, j’y plaque mes mains au-dessus de ma tête pour ne pas le percuter du visage. Ses doigts se posent sur la cambrure de mes reins pour la forcer.
- Alors tu oublie tout ! … Ecarte donc les jambes… et vite !
L’impatience se lit dans le ton de sa voix et ses mains parcourent fébrilement mes hanches et le globe de mes fesses tendues. Comme abrutie par la peur et l’horreur de la situation, sans réaction, j’obéis et écarte les jambes. Une autre larme vient mouiller mon bras sur lequel j’ai appuyé mon visage comme je l’aurais fait sur un oreiller. Peu à peu c’est une autre qui se retrouve dans ce couloir, nue, debout, les jambes écartées, les reins cambrés à l’extrême, offerte aux attouchements et aux désirs libidineux de l’homme qui se penche sur elle.
Ses doigts longent et s’insinuent dans le pli de mes fesses et finissent leur course sur le bouton rose de mon anus y appuyant comme pour en forcer le passage.
Je trouve encore la force de balbutier mon refus. Un refus à peine audible, murmuré, sangloté, juste pour moi, car je sais qu’il ne sera pas entendu.
- Non... non… S’il vous plaît … non!
L’indécent massage se poursuit quelques instant. Et puis comme s’il avait changé d’avis ses doigts se détournent et viennent sans prévenir s’enfoncer au plus profond de mon ventre humide. Je suis surprise que ma prière soit entendue. Il a renoncé ! La violence de l’intrusion de ses doigts trahit sa frustration et je ne peux m’empêcher d’émettre un cri étouffé de surprise et de soulagement.
L’odieuse caresse ne dure pas longtemps, ses doigts se retirent et c’est maintenant le gland du membre durci de l’homme qui tente de se frayer un passage entre mes jambes en se présentant à la porte ouverte de mon ventre.
Jamais pénétration ne m’a semblé plus odieuse. Je la refuse de toute mon âme, mais mon corps, lui, se laisse ouvrir sans vergogne. Jacques goûte le plaisir de sa victoire sur la frêle jeune fille qui maintenant pleure de honte et de dégoût et qui pourtant reste passive sous ses caresses, lui donnant la preuve de sa totale soumission.
Mais ce n’est pas a lui que je suis soumise, et çà, ce coq prétentieux ne peux pas l’imaginer un instant. Non ! Celui à qui je suis soumise pendant cet outrage c’est à Mon Maître ! Et c’est pour obéir à Marc, pour me montrer digne de lui, que j’accepte que Jacques se glisse en moi et me manipule comme sa chose. Il n’empêche que je ne peux me faire à l’idée de l’outrance de ma condition, et j’ai du mal à accepter que Marc pousse mes limites à ce point.
Une fois franchit les lèvres de ma fleur le bélier de chair se fraye un passage lentement, mais sûrement, jusqu’au tréfonds de mon sexe. Jacques, pour s’aider, s’agrippe à mes hanches et pousse son ventre contre mes fesses. Une fois bien calé en moi il se penche sur mon cou et en respire l’odeur. Son membre palpite contre les parois de mon vagin. Il a le souffle court et sa voix vibre d’excitation
- Bon sang ce que tu es chaude Isabelle !
Et pourtant mon âme est glacée. Froide comme mes pensées figées,
- Tu me sens bien ? …
Il est hors de question que je réponde
- Oui je sais que tu me sens… J’ai rêvé de çà de tu sais Isabelle ! … Te posséder comme çà.
Solidement fiché en moi, Jacques réitère l’exploration de mon corps. Ses mains viennent effleurer ma peau, de mes épaules à mes reins, se glissant sous mes bras et s’emparant de ma poitrine pour y jouer avec les mamelons dressés malgré moi.
- Tu es une bonne chienne… Une petite garce ! Malgré tes airs de Sainte Nitouche !
Ses mots doivent l’exciter car j’ai l’impression que sa verge enfle un peu plus en moi. Mais il est des mots qui avilissent bien plus que des actes. Non, je ne suis pas une garce ! Et si je suis chienne, je suis celle de Mon Maître…Par amour !
Une petite voix résonne au fond de moi, moqueuse; "Si tu n’es pas cette garce qu’il prétend que tu es, pourquoi te laisse tu faire ? Pourquoi ne fuis-tu pas ? Pourquoi restes tu ainsi a sa merci ? … Es-tu sûre de ne pas aimer çà ? … Es-tu sûre de ne pas aimer cette humiliation ? Après tout, tu es libre d’arrêter ce cauchemar à n’importe quel moment ! "
Je ne trouve de réponse qu’en versant de nouvelles larmes silencieuses.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
La vraie soumission n'est pas qu'un reve.<br /> <br /> Elle est faite d'actes dans l'abnégation subi sous les directives mentales et cérébrales imposées par le Maitre.<br /> <br /> C'est le chemin tortueux du dressage à l'obéissance que doit emprunter tout sujet en éducation,sujet qui se doit de dépasser ses frontières internes pour satisfaire son Dominateur.<br /> Et peu importe les "instruments" à qui vous etes livrée,ils ne comptent pas,seul votre relation particulière à un sens.<br /> Etre comme un galet,inlassablement,polie par le flux et le reflux de l'attention qu'"il" exerce sur vous.<br /> <br /> Vous avait de ce fait le plaisir de vous sentir grandir par la fierté que vous y lirait dans les yeux de votre Maitre car là est la preuve de votre appartenance,etre et rester SA propriétèe.<br /> Voila qui serait l'axiome de votre engagement qui vient de votre coeur et de votre corps.<br /> <br /> Vous n'avez pas craquée,félicitations,et depuis vous avez connu pire dites-vous...<br /> <br /> Vous avez donc depuis encore grandie et vous continuerez à grandir sous son regard...Quelle chance vous avez!!!<br /> <br /> Bonne continuation...Au plaisir de,toujours et encore,vous lire longtemps...
Répondre
I
Cela est etrange de lire vos commentaires. Cela fait presque deux ans que cette soirée s'est passée.<br /> J'ai pas craqué, Le Passager, Mais il est vrai que c'était limite mais il y a eut pire. Pourtant aujourd'hui Lorsque Marc m'exige, je suis au rendez-vous, le coeur battant.<br /> La soumission n'a pas d'age Colombine ;-)<br /> Je sais que tu aurais aimé être là Aurore !<br /> Bizoux a tous.
Répondre
C
Elle est jeune c'est vrai mais perso je suis pplus âgée qu'elle et j'ai encore beaucoup plus d'a-prioris qu'elle..J'admire Isa pour ses capacités de soumission.
Répondre
L
Isabelle me semble bien jeune et sensible pour fréquenter ce genre de milieu et sasn expérience Marc lui impose des choses trés dure Elle peut tres bien craquer et tout arreter
Répondre
L
Isabelle me semble bien jeune et sensible pour fréquenter ce genre de milieu et sasn expérience Marc lui impose des choses trés dure Elle peut tres bien craquer et tout arreter
Répondre
Publicité