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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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28 mars 2010

Chap. 67. Dérobade.

Marc s’interrompt de peindre. Sans le laver, il repose son pinceau sur sa table de travail et se tourne vers moi. Son visage est soudain devenu impénétrable et ses yeux clairs semblent me percer de part en part. J’arrête mon récit et n’ose à peine respirer. C’est à voix basse que j’ai décrit mon refus et ma révolte croyant la minimiser à ses oreilles, et pourtant l’écho de mon manquement semble avoir éclaté comme un coup de tonnerre dans la pièce. Mon cœur bat à coups redoublés et j’attends, abattue, sa sentence.
Je devine ce qu’elle va être… Le contrat est rompu !
Marc prend une profonde inspiration et secoue la tête, il émet ce petit claquement de langue qui lui est si caractéristique lorsqu’il est agacé. Il semble terriblement déçu.
D’une voix sourde il lance.
- Vous avez failli Mademoiselle!
Le vouvoiement que Marc vient de reprendre n’augure rien de bon. Une vague brûlante déferle sur ma poitrine. Le reproche me fait monter les larmes aux yeux. Je me racle la gorge sèche.
- Je… Oui… Oui, Monsieur !
Une goutte salée perle au bout de mes cils et roule le long de ma joue.
Je baisse la tête, la larme s’envole et s’écrase sur la peau blanche de mon sein.
- Je… c’était trop dur Monsieur… Trop difficile !
Il faut que je me justifie, que je plaide ma cause ! Je ne peux pas laisser terminer mon aventure ainsi. Et le silence de Marc m’indique qu’il attend que je le fasse.
- Je… Il voulait… me…
Le mot butte au fond d e ma gorge.
Marc reste impassible.
- Il voulait me …sodomiser…et, et, je voulais vous le réserver.
Je relève la tête et le fixe droit dans les yeux. Prenant l’attitude la plus malheureuse possible, implorante.
- Et... Je veux que cela ne soit que vous qui puissiez me faire çà !…
- …Que vous… Maître !
Je sais que mon argument va le toucher !
De nouveau il prend une longue inspiration décroisse les bras et pose ses mains sur ses genoux.
Il se penche vers moi.
- Tu veux !… Tu crois !… Tu voudrais !… Mais tu n’es pas en position de vouloir quoi que ce soit Isabelle ! Et tu ne l’étais pas non plus au pavillon de chasse !
Il secoue la tête de gauche à droite, dépité. Il se recule et recroise les bras.
- Continues !
Je ravale mes larmes et reprends mon récit a voix basse…
La porte n’est plus qu’a un mètre et toute mon attention est focalisée sur sa poignée, bientôt je vais courir dehors, dans la forêt. Peu m’importe que je sois nue. Une seule chose en tête, fuir. Fuir, fuir et me cacher. Attendre que mon Maître revienne me rechercher. Je me blottirais alors dans ses bras… Sauvée et heureuse !
Comment ont-ils été aussi rapide ? Eux que je croyais assommés de sommeil par les heures d’orgies consommées contre ma peau. Une main s’empare au vol de mon poignet au moment ou je tends la main vers le pommeau de cuivre. Une autre me saisie par les cheveux tandis que des bras puissants me ceinture par la taille et me soulève du sol.
Dans la salle éclatent des appels et des exclamations.
- Holà, tu vas où petite ?…
- Attrapez là…
- Elle se barre… Retenez là !
Un tourbillon de mains et de visages hilares virevoltent autour de moi, Abasourdie, je vole littéralement dans les airs, soulevée par les hommes qui me ramènent vers le lit. C’est le gros homme qui mène la danse.
- Mettez là ici… A quatre pattes !
Je me débats et crie de toutes mes forces. Mais je ne peux résister à la vigueur conjuguée des cinq hommes. Leurs mains me plaquent contre le lit. Ils verrouillent mes bras et écartent mes jambes. Ils me font mal et me tordent les membres j’ai l’impression qu’ils me disloquent littéralement. Mes gémissements et mes protestations ne semblent pas les émouvoir le moins du monde. Et pourtant je crie et hurle à pleins poumons, les suppliants de me lâcher.
Le gros homme exulte.
- Vous me la tenez les gars… Je vais lui défoncer le cul… Je suis sûr qu’elle est vierge, pour se débattre comme çà !
Des mains épaisses se posent sur mes fesses et en écartent le sillon dévoilant l’entrée que convoite mon assaillant. Je redouble d’effort tente de me débattre et mes cris se perdent maintenant dans mes sanglots étouffés. Je ne peux rien faire et ne peux à peine bouger tant l’emprise des hommes est puissante. Je n’arrive qu'à me faire un peu plus mal.
Vaincue, je m’abandonne. Je pleure, le visage enfouit dans la couverture.
La main à qui j’avais échappée momentanément reprends son exploration. Elle s’insinue entre mes jambes puis remonte vers mon anus. Une phalange hardie en force le passage et s’introduit doucement. Je tremble de tout mon corps, je crois que je vais devenir folle et comprends avec horreur que je n’échapperais pas au viol sordide.
Le gros homme continue.
- Allez les gars je passe le premier… Il y en aura pour tout le monde…
Je sers les poings de dégoût et de révolte impuissante.
- En tout cas pas pour moi !… Et je te conseille d’éviter de faire çà !
C’est Serge qui vient de l’interpeller. Le doigt qui tentait d’agrandir le passage promis à l’outrage stoppe soudainement son abjecte besogne.
- Ha !… Et pourquoi donc ?
Un silence puis Serge continu
- Parce que Kristale l’a interdit ! Elle ne te l’a pas dit ? On peut faire ce qu’on veut d’elle… Mais pas çà !
Derrière moi le gros homme renâcle. Je suis brutalement toute ouïe et cesse de me débattre mollement.
- Ben oui! … Mais elle n'en saura rien ! Si personne ne lui dit !
La voix de Serge est ferme.
- Elle le saura !…Et je n’ai pas du tout envie qu’elle me raye des ses carnets !
Il continue
- Et si toi tu as envie d’être de nouveau invité à ses petites sauteries, tu ferais mieux de t’abstenir aussi… On obéit toujours à Kristale !… N’est ce pas les gars !
Un long silence suit. La pression des mains sur mes poignets diminue. Mes agresseurs sont entrain de réfléchir à ce que vient de dire Serge. Le doigt épais se retire, Je fais la grimace, Mais, mon dieu, comme je suis soulagée.
Une claque de dépit sur le haut de mes fesses
- C’est qu’elle m'a excité cette petite salope à gigoter comme çà !…
Je frémis sous l’injure.
- Continuez à la tenir les gars… J’aime bien çà !
Ses mains écartent largement mes cuisses…Je sens son gland turgescent se présenter à la porte de mon ventre et si introduire à demi.
Mon assaillant lance à la cantonade.
- Et comme çà ? … Je peux l’enfiler ? Madame Kristale ne m’en voudra pas ?
Il a dit " Madame " sur un ton emphatique, goguenard, presque insultant.
Pas de réponse.
Sa verge s’enfonce brutalement au plus profond de mon ventre, m’arrachant un cri de dépit étouffé.
L’incartade a réveillé l’ardeur de certains des hommes de l’assemblée. Mon assaillant, frustré de n’avoir pu satisfaire son envie s’acharne sur moi, me possédant violemment, m’écrasant de tout son poids et me murmure un flot d’insanités à l’oreille. De me voir offerte et réduite ainsi à l’impuissance par ses amis semble l’exciter au plus haut point.
- T’aimes çà petite pute, Hein !.. T’aimes qu’on te prenne par derrière, Hein ?…Ecarte bien les cuisses… et après tu me suceras à fond… Petite garce, Un jour j’te défoncerai le cul… J’tee, je… Ha ! Haaaa !
Ses mains se crispent sur mes épaules. Ses ongles s’enfoncent dans ma peau. Je fais une grimace d’écœurement et retiens un cri de douleur tandis qu’il s’épanche en moi une dernière fois.
Une fois relâchée, j’ai du contenter les pulsions renaissantes de mes assaillants émoustillés par la scène qui vient de se dérouler sous leurs yeux. Mon ventre, ma bouche, mes mains, ont de nouveau satisfait leurs désirs.
Cette nuit de démence n’en finira donc jamais !

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Commentaires
H
Pas encore couchée à cette heure tardive de la nuit...? De bonnes nuits sont indispensable pour d'excellent résultats aux futurs examens, Isabelle !<br /> <br /> Bisous Belle Isa
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I
Lolitoys tu n'as rien a faire sur ce blog<br /> Ops....<br /> ho pi allez ... Je m'en fout!!!<br /> çà te regarde!<br /> <br /> Bisou kan mme<br /> Je t'aime.
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I
Non Le Passager je n'ai pas perdu la raison<br /> Quoique !<br /> Je ne sait plus...<br /> Peut être !?
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I
Si il y a manipulation... J'adore la manipulation de Marc<br /> Parce que dans manipulation il y a le mot ... Mains!<br /> Mmmmmh!!!!!
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I
... On se calme... C'est fini.<br /> <br /> Non l'ôrye ce n'est pas un viol! j'ai simplement été prise au dépourvue et j'essaye de rendre mes sentiments à ce moment précis.<br /> Entre nous, j'ai vite compris que le safeword est un leurre... et ici, il y avait quelque chose de bien plus puissant en oeuvre..<br /> J'en reparlerai !
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