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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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20 novembre 2010

Chap.8. La confidente.

Tous les jours je suis au rendez-vous.
Et c’est avec une régularité de métronome que le trio regagne sa cachette pour s’y livrer aux plus étranges des ébats. Chaque fois je suis fascinée. Tiraillée entre une honte diffuse et le plaisir veule qui me fait vouloir en savoir plus.
Et je ne suis pas déçue !
Le ballet est maintenant bien réglé.
L’adolescente n’est plus qu’un pantin entre les mains des deux garçons. Au fil des jours sa résistance et sa volonté semblent avoir disparu. Elle quitte ses vêtements d’elle-même, s’allonge sur le dos et ferme les yeux attendant l’assaut des deux hommes. Souvent cela ne suffit pas à les contenter. Et leurs ébats prends des allures de jeux. La jolie blonde se prête alors à toutes leurs turpitudes. J’assiste médusée à son humiliation ; A quatre pattes sur le sol ou bien debout, penchée en avant les reins tendus les mains et le visage appuyé sur les bottes de paille alors que ses tourmenteurs lui caressent en riant les cuisses et les fesses ainsi offertes, avant de la posséder à tour de rôle. A tour de rôle et même ensemble ! Quand la fantaisie leur prend de lui imposer d’ouvrir la bouche et d’écarter les jambes pour en faire le même usage, au même moment. Les protestations indignées ou suppliantes de la jeune fille ont cessé depuis longtemps. Mais les assauts des garçons sont souvent menés avec une telle vigueur qu’ils me font percevoir ses cris de détresse depuis ma cachette.

Je n’ai pas manqué un seul de ces rendez-vous. La confusion a cédé la place à mon émoi juvénile. Le plaisir malsain de voir ainsi s’ébattre les jeunes gens me donnait l’impression d’entrer de pleins pieds dans le monde des adultes. Cela était un peu comme si cette lycéenne dévergondée partageait, sans le savoir, un peu de ses tourments avec moi. Mon ventre brûlant et humide, parcouru d’étranges trépidations qui montent le long de ma colonne vertébrale pour en faire hérisser les cheveux de la nuque, en est le témoin.
Maintenant, mes nuits sont les refuges de mes ébats imaginaires dans la grange. Mes mains découvrent mon corps et la douceur de sa peau. Les images des ébats érotiques défilent devant mes paupières closes alors que me mains s’emparent de ma poitrine menue et que mes doigts en dressent les pointes à me faire mal. Et j’ai cru mourir de honte lorsque figée dans la nuit je retenais sous les draps, en serrant les lèvres, les gémissements incontrôlables que déclenchent mes caresses les plus intimes.
La vision de mon entourage en a été profondément changée. Sans raconter l’histoire de la grange et en me confiant à mots couverts, j’ai compris que mes amies aussi se livraient, et certaines sans vergogne, dans la chaleur de leurs lits à une exploration méthodique de leur sensualité naissante et des merveilleuses possibilités de plaisir que leur offrait leurs corps. Dans la cour de l’école j’ai souvent rougi violemment lorsque à voix basse, avec des airs de conspiratrices, mes copines me prenaient à témoins et qu’elles me posaient des questions que je n’aurais jamais osées imaginer, il y a encore quelques semaines.
Un monde de sensualité s’ouvrait brusquement à moi.

Le soir j’observe ma sœur à la dérobée. Elle est belle, un corps athlétique, agréable et sa longue chevelure de bronze en rehausse l’éclat. Avant, je ne la voyais que comme " jolie " Maintenant je la découvre sensuelle, voluptueuse. A 19 ans elle a des petits amis et je ne peux m’empêcher de l’imaginer entre leurs bras. Se livre telle aussi aux même ébats ?…Je fais une grimace involontaire.
Elle se sent examinée. Elle tourne son doux visage vers moi et me sourit. Embarrassée, je rougis violemment et détourne la tête en souriant à mon tour. Elle me dira plus tard qu’elle avait deviné mes tourments sans en connaître la cause.
Je ne me doute pas encore, alors, qu’elle sera bientôt la confidente attentive de mes aventures avec Marc.

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