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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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18 janvier 2011

Chap.11. Outrage et confusion.

J’aurai dû fuir, courir loin, très loin de ce lieu d’avanie et ne plus y revenir… Jamais !
Mais je suis restée. Hypnotisée par la scène. Je sentais que ce qui allait se dérouler n’était pas du tout dans le même registre que les ébats du jeune trio. Si la fille faisait mine de résister, elle n’opposai pas une volonté farouche à se soustraire aux caresses et exigences des deux garçons.
Mais là !
Je pouvais presque sentir sa peur animale jusque dans ma cachette. Et pourtant, là aussi, elle semble se résigner et se soumettre au désir de l’homme. Et de toutes les façons qu’aurait-elle pu faire ? Il la domine d’une tête et sa carrure lui suffit à décourager toute tentative de fuite.
Les caresses de l’homme se font plus précises. La lycéenne renonce à protester. Son visage accablé se détourne et cherche refuge sous ses longs cheveux blonds. Cela semble satisfaire Mathias qui lui lance des paroles de réconfort, d’encouragement.
" Voilà… c’est bien… tourne-toi ! "
Impossible pour elle de désobéir à ce qui a l’intonation d’un ordre. Comme elle tarde à s’exécuter les larges mains du rustre s’emparent de ses hanches et lui imprime, comme dans une valse, un mouvement de rotation. Le couple se dévoilent ainsi de trois quarts à mes yeux fascinés. Les mains de l’homme ne quittent pas la taille de la jeune fille et lui impriment un mouvement de bascule vers l’avant tandis que d’un pied il écarte les jambes de sa victime. La lycéenne penchée vers l’avant, coudée contre la paroi de paille, pose son visage dans ses bras. Elle émet encore quelques supplications bredouillantes, presque inaudibles. La voici totalement offerte et odieusement exposée, la croupe tendue et les reins cambrés à l’extrême. La vision du corps proposé à ses caresses ne calme pas Mathias. Il parcourt de ses mains fiévreuses le dos de la jeune fille, explorant sans vergogne ses reins et ses flancs. Encouragé par la passivité de sa victime, il lance prestement une main inquisitrice entre les jambes écartée. La jeune fille a un cri de surprise et de détresse mêlée. Mon cœur se met à battre plus fort. Je me pince les lèvres pour ne pas faire écho à son désarroi alors qu’elle lance de nouveau des plaintes suppliantes. Elle tente ainsi, une dernière fois, de faire appel à la compassion de l’homme pour qu’il lui épargne la déchéance qui s’annonce.
Mais le rustre reste sourd à ses supplications et fouille fébrilement au niveau de la braguette de son pantalon de velours. Il semble ne pas réussir dans son entreprise car il est obligé de lâcher l’entrecuisse de la jeune fille pour venir au secours de sa main gauche. Le pan de la veste est rejeté un court instant sur le côté et me dévoile le sexe tendu de l’homme qu’il vient enfin de parvenir à extirper de son pantalon.
Je n’ai pas le temps d’en voir plus. Mathias se précipite sur la croupe offerte et son forfait est accueilli par le cri perçant de la jeune étudiante. Même si je ne peux le voir, je devine aisément que le régisseur vient de forcer l’intimité de la jeune fille de la plus violente des façons. Un nouveau coup de rein pour affirmer sa victoire. Un nouveau glapissement de l’adolescente. Elle a, sous la violence de l’assaut, dans un spasme incoercible, rejeté la tête vers l’arrière, laissant apparaître son visage grimaçant mouillé de larme. Mathias lance un cri guttural de contentement, un cri rauque et puissant, couvrant les plaintes aiguës de la lycéenne.
Je suis consternée.
Je connais Mathias comme un homme amène, ferme mais d’une douceur rassurante. Et surtout avec moi, la fille du propriétaire du haras. Pourtant, à ma stupéfaction, il se livre sous mes yeux à une transformation effrayante. Son visage se congestionne et vire au violacé. On peut lire la concupiscence sur les traits déformés de son visage. Il me fait peur ! Ses gestes sont saccadés, farouches. Il assène de grands coups de rein frénétiques au corps écartelé de sa pauvre victime. Des coups de rein ponctués de clameurs de bûcheron ahanant dans l’effort. Ne prêtant aucune considération aux cris et aux pleurent que provoque chacune de ses charges. Au comble de l’excitation, il ne peut s’empêcher d’accabler sa jeune victime des mots les plus odieux. Mots qui parviennent à mes oreilles abasourdies.
" Haa ! Ma petite salope… Tu aimes çà, hein ?… Tu aimes te faire fourrer... et comme çà ?… Tu aimes bien petite pute…Hein ? …Hein ? Ha ! La saalope !…" Et plus il lance ses infâmes imprécations, plus ses mouvements se précipitent comme pour accentuer chacune de ses insultes d’une pénétration rageuse. Il me semble qu’il reporte toute sa fureur sur les reins de la blonde fragile, les mains crispées sur sa croupe. Le corps de l’adolescente tressaute à chaque assaut comme une poupée de chiffon désarticulée et ses cris aigus s’élève dans l’air jusqu'à disparaître dans un paroxysme de vagissement tandis qu’elle secoue désespérément sa tête en tous sens.
J’ai le souffle coupé devant la bestialité de la scène. Une peur panique me gagne et cependant je demeure les yeux écarquillés pour ne pas en perdre une miette. Je suis partagée entre l’envie de fuir, de hurler, pour interrompre l’agression et l’étrange sentiment de plaisir qui chauffe mon ventre et amollie ma raison.
Ma réflexion est interrompue par un dernier rugissement que vient de pousser l’homme. Tétanisé, le bassin projeté vers l’avant, les mains crispée sur les hanches de l’étudiante nue pour en verrouiller la prise, il reste pétrifié telle une statue de marbre, la tête renversé la bouche grande ouverte. Il vient de jouir au plus profond du ventre de la jeune fille qui, désespérée, étreint de toutes ses forces des poignées de paille arrachées aux bottes sur laquelle elle s’arc-boute. Vaincue, elle attend passivement que le rustre achève de lui servir l’ignoble preuve de sa victoire, de son emprise.
Le silence s’installe, à peine troublé par les sanglots étouffés et les reniflements de la jeune fille. Ils restent ainsi un long moment soudé l’un à l’autre. Mathias reprend peu à peu ses sens. Ses mains viennent flatter la croupe de l’adolescente comme il le ferait d’une pouliche et comme pour la rassurer ou la féliciter, il lui parle à voix basse. Elle ne réagit pas et reste appuyée contre le mur de paille, le visage enfoui dans ses bras.
Lentement Mathias se dégage en s’écartant des fesses tendues, extirpant de l’entrecuisse de la jeune fille l’instrument encore roide et luisant du forfait. Il se penche sur les épaules de l’étudiante et lui parle encore. Des paroles que je ne saisis pas. Elle se redresse lentement, raide comme un pantin mécanique. Elle garde la tête baissée mais la détourne vivement lorsque ses yeux accrochent la vision du sexe à demi tendu qui vient de forcer son ventre et que l’homme n’a pas pris la peine de dissimuler. Il rit de sa pudeur. Pourtant elle ne cherche plus à se cacher aux yeux de celui qui vient de l’outrager. Sa volonté semble annihilée. Le régisseur l’enserre des ses bras et la dirige vers une botte de paille où ils s’assoient tous les deux. Comme elle paraît fragile, recroquevillée de honte, au coté de la carrure herculéenne. L’homme lui parle longuement. Elle hoche souvent la tête, comme pour appuyer sa résignation.
Je n’entends pas ce qu’ils se disent. Je cligne enfin des yeux et les lèvent vers le ciel.
Mon cœur loupe un battement. Quelle heure peut-il être ? Le soleil est très bas sur l’horizon et va bientôt se coucher derrière le rideau d’arbre qui marque la limite du haras. Il faut que je rentre de toute urgence ! Mais je suis coincée là. Impossible de bouger de dessous mon buisson-cachette sans qu’ils ne me voient !
Mon regard revient sur le couple en grande discussion. Mathias a posé une main sur la cuisse de la lycéenne et la caresse langoureusement. La jeune fille redresse la tête. Enhardit, de sa cuisse l’homme lance sa main sur la poitrine ainsi découverte. Elle détourne son visage lorsqu’il tente de l’embrasser mais elle ne se débat pas. Malgré cette rebuffade L’intérêt de l’homme semble se réanimer. Il l’a pousse vers l’arrière. Elle se laisse allonger dans le foin sans résister, les bras au-dessus de la tête, dans une attitude de total abandon. C’est plus qu’il n’en faut pour que l’insatiable, d’un geste rapide, ôte sa veste de velours et sa chemise, lui écarte les jambes et se laisse choir sur le ventre tendu de l’adolescente.
L’occasion est venue ! Il me tourne maintenant le dos et sa carrure me dissimule aux yeux de la jeune fille ! Inutile de m’attarder, bien que l’envie en est grande. Je sais maintenant quelle abjection va se répéter dans cette grange. Toujours accroupie de fais un demi pas en arrière, puis un autre, sans les quitter des yeux. Mais ils ont maintenant d’autres préoccupations que celle de surprendre la petite fille rousse qui s’éloigne en se mordillant les phalanges, tentant de faire un tri sur toutes les images et émotions brûlantes qui la traversent.

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