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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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25 février 2011

Chap. 2 Territoires Brûlants

Mon esprit tourne à cent à l’heure. Nous sommes camarades de classe depuis deux ans et nous nous entendons très bien. J’ai toujours pris ses gestes de tendresse comme de l’amitié. J’aime bien l’attention qu’elle porte à mes cheveux roux et son habitude d’y passer la main. Et les sourires appuyés qu’elle me lance si régulièrement ne sont pour moi qu’une preuve de son amitié. Je n’y avais pas vu l’admiration et encore moins l’amour, cela ne mettait pas apparu un seul instant. Le baiser plus qu’appuyé de ce soir me tombe dessus comme une révélation.
La main de Virginie se pose délicatement sur ma joue tandis quel couvre mon cou de baisers brûlants. Je glisse une main dans ses cheveux de miel sombre. Elle sent le musc, d’une suavité épicée à peine couverte par le léger parfum de savonnette de la toilette du soir. De ma joue sa main glisse vers ma poitrine, lentement, comme si elle demandait la permission avant de s’aventurer sur le territoire de mon corps tendu. Elle se glisse sous ma nuisette et vient frôler délicatement la pointe de mon sein gauche. La peau de mes tempes se hérisse et un frisson me parcourt le dos. Je me mords les lèvres, mais ne peux empêcher la pointe de mes seins de se tendre instantanément tandis qu’un crépitement électrique naît du contact des doigts de Virginie sur l’aréole émoustillée.
Dans le silence de la nuit froide ses doigts s’attardent en une longue et indécente caresse qui me coupe le souffle. Cette caresse je me la suis déjà prodiguée dans mes nuits câlines. Seule avec mes fantasmes. De sentir la main d’une autre s’attarder sur ma peau me donne envie de hurler de bonheur. Quelle sensation éblouissante, renversante. Sous mes paupières closes mes yeux se révulsent tandis que mon ventre s’électrise. Je ne peux m’empêcher de gémir et de tenter d’étouffer mon gémissement en embrassant à pleine bouche le front de Virginie. Nos lèvres se cherchent et se trouvent et de nouveau nos langues se mêlent en une sarabande effrénée. Un baiser sans retenue cette fois, presque glouton. Je ne résiste pas lorsque les mains de Virginie quittant ma poitrine s’emparent de ma chemise de nuit prés du genou et tirant dessus me la trousse jusqu’à la taille découvrant mes cuisses et mon ventre brûlants. Fébrilement elle me caresse la hanche et ses doigts se glissent sous l’élastique de ma petite culotte de coton blanc. Ses doigts fureteurs cherchent à gagner le four incandescent de mon entrejambes. Instinctivement mes cuisses se serrent et mes genoux s’entrechoquent verrouillant mes jambes. Virginie a compris mon sursaut de pudeur et ses gestes se font moins pressants. Elle interrompt son exploration et caresse nonchalamment, du bout des doigts, l’orée du buisson roux qui cache la fleur frémissante. La présence de ses doigts qui jouent sur ma peau aussi près de mon intimité déchaîne en moi une vibration de plaisir ; Un feu intense gagne mon ventre et irradie dans tous mes membres. Un frémissement court le long de ma peau
Virginie a senti la vibration qui trahit mon émoi.
Nos lèvres se séparent. Elle se soulève sur un coude et me regarde en souriant. Dans la pénombre, je lui rends son sourire. Enhardie, d’un geste rapide elle rejette les couvertures et, tout en s’asseyant au milieu du lit, trousse sa chemise de nuit par dessus sa tête pour s’en débarrasser rapidement.
Sous la clarté de la lune, dans l’air froid, elle se découvre entièrement. Elle est totalement nue. Elle ne porte pas de sous-vêtements Je détourne les yeux, mais attirée comme un aimant, malgré ma pudeur, je reviens à ma contemplation.
Virginie est une jolie jeune fille au corps élancé. De longs cheveux bruns aux reflets ambrés encadre un visage ovale rehaussé d’un regard vert profond, mutin Un nez droit, altier, qui surplombe une bouche pulpeuse à la moue boudeuse qui lui donne un air affecté presque dédaigneux. Une fausse attitude contrariée par des lèvres toujours entrouvertes qui appellent au baiser.
Dans le rayon de lune, lorsqu’elle lève les bras pour se débarrasser, je peux rapidement entr’apercevoir les pointes dressées de ses deux petits seins. Deux pommes accrochées hautes et fières. De la fierté et de l’arrogance de ses quinze ans Elle se trémousse, ses cheveux retombent sur ses épaules et elle replonge dans le lit à côté de moi, rejetant les draps au-dessus de nos têtes. Je ne sens plus le froid et les couvertures restent au pied du lit. Le drap ne sert qu’a nous cacher, à ménager notre pudeur.
Elle se serre contre moi et cherche ma bouche. Je suis trop troublée pour résister et de la sentir entièrement nue, sa peau contre ma peau me plonge dans un ravissement extatique. Le baiser se fait plus profond. Dans le froissement des draps tendus, elle lance sa jambe repliée sur ma hanche et à tâtons s’empare de ma main qu’elle glisse entre ses cuisses ouvertes.

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