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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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23 novembre 2013

Le Maître des Lieux.

Nous déambulons dans les couloirs de la vaste demeure, tout en devisant joyeusement, nos pérégrinations nous conduisent insensiblement au 3éme étage. Les couloirs sont déserts et notre conversation s’éteint peu à peu. Nos retrouvailles nous réjouissent. Stéphanie, la fille fontaine, est radieuse elle me prend souvent par la taille comme si nous devions ne plus jamais être séparées. Lorelei nous suit discrètement de sa démarche étonnante, elle a certainement du mal a suivre nos conversations sans queue ni tête entrecoupée d’éclats de rire, mais elle sourit à ma joie. Je lance une œillade amusée à Sophie et Anne à la peau et au parfum de cannelle. Nous rions à l’idée que nous pouvons croiser à tout moment le groupe des soumis… Que se passerait-il alors ? … Nouveaux éclats de rire !
Nos Maîtres et Maîtresses respectifs sont certainement réunis en ce moment, nous laissant quartier libre. Et nous louons ensemble cette Assemblée qui nous à permis de toutes nous retrouver. Seule Laure manque à l’appel, mais je sais que je vais bientôt revoir la belle et fier Kajira.
Nous sommes toutes habillées de la même courte nuisette de satin blanc tenue par un large ruban du même tissu servant de ceinture et de ballerines assorties. Toutes, sauf Lorelei qui est, elle, entièrement nue. Marc l’a ordonné ainsi. Elle porte un simple collier de cuir blanc ou pend un grelot d’argent qui marque sa condition.
Sa condition ! Cette pensée me trouble et je ne peux m’empêcher de me retourner vers elle sans m’arrêter de marcher à reculons. Lorelei le cadeau de Kristale à Marc. Enfin, le cadeau ! Disons plutôt le prix de ma souffrance et de mon ultime humiliation lors de ce pari fou. Lorelei, la soumise de Mon Maître… Mais aussi la mienne ! Lorsque Marc la mise à genoux face à moi avec un sourire amusé. "Te voici Maîtresse de deuxième rang ",  M’a-t-il lancé, "Fait qu’elle soit fière de toi ! "
… Une nouvelle expérience !
Je contemple sa silhouette serpentine de déesse nordique qui s’avance dans le couloir avec sa démarche si particulière. Comme si elle marchait sur du verre pillé ! Ce qui sublime encore le galbe sensuel de son corps à la peau fine et sucrée. Elle me sourit, ses yeux de glace bleue s’allument lorsqu’elle croise mon regard puis se baissent en une mimique de dévotion contenue.
Une brusque bouffée de jalousie et de fierté mêlée me submerge.
Elle est si belle ! Si docile!

Je vais pour me retourner et suivre le sens de la marche lorsque tout le groupe se fige soudainement, les yeux rivés par-dessus mon épaule. Sans se concerter, en un éclair, elles prennent toutes la posture de dévotion ; Les mains dans le dos les jambes à demi écartées. Elles baissent le regard et le fixe au sol à un mètre devant elles.
Je me retourne vivement ! Alors que je sais pertinemment que j’aurais dû, dans un réflexe conditionné, prendre la même posture, sans réfléchir. Mais la curiosité est la plus forte.
L’homme a surgi d’un détour du couloir. Il me fait face. Une silhouette impressionnante que souligne un costume anthracite parfaitement cintré. Il m’observe en fronçant les sourcils et ses yeux gris acier me transpercent littéralement. Son visage à la mâchoire anguleuse et au cheveux poivre et sel coupé en brosse dégage une autorité naturelle. Je ne sais pas pourquoi mais il me fait immédiatement penser à un directeur d’école intransigeant.
Surprise, je fais un pas en arrière et tente une explication en bafouillant.
- Excus.. Je… Je…
Ses sourcils se froncent et ses yeux virent au noir.
Je me ravise aussitôt et prends la position de mes camarades alors qu’une bouffée de chaleur m’irradie le visage.
- Qui êtes-vous ?
Sa voix claque comme un coup de fouet.
-  Isa… Mademoiselle Isabelle… Monsieur.
- Isabelle, comment ?
Je marque un temps de réflexion. Il n’est pas coutume de demander le nom de famille dans le cercle. Mais je sens qu’il faut que je m’exécute.
- Isabelle Madigan,… Monsieur.
Un silence.
- Ha !… C’est donc Vous !
Il tourne les talons et sans me regarder me lance.
- Suivez-moi !
Il ne faut que quelques pas pour qu’il ouvre une des portes du couloir et pénètre dans une pièce sombre. Le cœur battant, je vais pour en franchir le seuil à sa suite et je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à mes sœurs de joug. Elles sont toujours figées comme une volée de papillons que l’on aurait épinglés au hasard dans le couloir. Elles n’oseront pas bouger tant que la porte ne se sera pas refermée sur moi.
Je fais un pas.
Les rideaux de la pièce sont à demi tirés, il y règne une douce pénombre mais je peux y distinguer des rangés de livre sur les murs et un imposant bureau de bois précieux. Après avoir refermé la porte derrière moi l’homme s’en approche et allume la lampe de bureau. Un cercle de lumière orangée éclaire des chemises de documents et des livres parfaitement rangés et empilés autour d’un sous-main de cuir rouge. C’est un bureau de travail et je comprends brusquement que j’ai affaire au Maître des lieux qui, cette année, accueil l’Assemblée.
- Enlevez vos ballerines, dénouez votre ceinture et approchez Mademoiselle !
Le ton est aussi autoritaire que sa stature. Je m’exécute. D’un mouvement rapide j’ôte facilement mes deux chaussons. Ma nuisette s’entrouvre lorsque la ceinture de satin tombe au sol, découvrant mon ventre nu fraîchement épilé. La tête baissée, je me dirige pieds nus sur le parquet de bois ciré vers l’endroit indiqué, devant le bureau. J’ai l’impression de revenir quelques année en arrière lorsque je devais me présenter au directeur du collège pour justifier quelques incartades. Sauf qu’ici je prends la pose de soumission sans qu’on aille à me la demander !.
-  Penchez-vous sur le bureau s’il vous plaît !
Mon cœur s’accélère, je vais me retrouver dans une position des plus indécentes si je m’exécute. Mais que faire d’autre ?
Je me penche en avant. Mes avant-bras s’appuie sur la table d’acajou et mes mains s’étalent sur le sous main de cuir. Je laisse tomber ma tête entre les bras et mes cheveux roux retombent autour de mon visage. Mes reins se cambrent.
L’homme se place derrière moi. Deux mains glacées se posent sur mes cuisses et remontent en un lent mouvement la nuisette de satin sur mes reins découvrant à ses yeux la rondeur offerte de mes fesses. Il repousse encore le tissu jusque sur mon dos par-dessus ma taille et ses mains sans emparent.
Je ferme les yeux, ma respiration se bloque. Je sais à quel assaut je suis ainsi exposée et je dois me faire à la raison que je ne peux le refuser au Maître des lieux.
-  Je connais votre père vous savez !
Je manque défaillir. Un froid intense me parcourt le dos augmentant encore la chaleur des mains qui caressent ma croupe en un ballet qui s’approche insensiblement de mon entrejambes. Ses doigts finissent par en frôler les lèvres sensibles.
- Ecartez un peu plus les jambes s'il vous plaît, Mademoiselle !
Je retiens un souffle de protestation mais encore une fois comme un automate je m’exécute facilitant le passage aux doigts fureteurs.
-  Enfin presque… Nous avons des chevaux en communs, je crois…
Forçant le passage et écartant doucement les lèvres de ma vulve un doigt s’enfonce à demi dans mon vagin. Je rougis à l’idée qu’il va lui être facile de constater la réaction humide de mon ventre a son intrusion.
- C’est un passionné et ses pouliches sont de qualité…
Exactement ce que Mon Maître Marc aurait pu dire.
Un deuxième doigt rejoint le premier et ensembles s’enfoncent un peux plus profondément dans la fournaise suintante, me yeux se révulsent et je me mords les lèvres pour ne pas gémir lorsque son pouce s’applique avec insistance  sur mon anus et en masse obstinément la rosette pour en assouplir l’ouverture.
Je ne sais pas ce qui me met le plus mal à l’aise la caresse obscène de cet inconnu ou son allusion malsaine à mon père.
La caresse se prolonge un long moment en silence et mon ventre s’inonde sans vergogne tandis que le va et vient des doigts de l’homme fait naître une chaleur irradiante au fond de mon ventre. Ma respiration ‘s’accélère et je retiens un gémissement tandis que je relâche la tension de mes muscles des bras et que mon front vient cogner contre le cuir du sous main. Je signifie ainsi à l’homme mon total renoncement et disponibilité à son désir.
Il ne semble pourtant pas décidé à y faire écho. La caresse cesse brutalement. Ses doigts se retirent d’un coup. Il caresse encore un moment mes fesses tendues vers lui puis, se détournant, contourne le bureau pour s’installer confortablement dans le fauteuil directorial face à moi.
N’étant plus sollicitée, je me redresse sur mes bras mais garde la position qu’il m’a ordonnée de prendre. Je n’ose pas lever le visage vers lui.
- Nous avons un problème avec vous !
Interloquée, je relève la tête et prends une expression d’interrogation. Il m’avait pourtant semblé être d’une parfaite disponibilité!
Où ai-je failli ?
Je le regarde en sourcillant. Je sais que j’enfreins la règle en soutenant son regard mais le ton qu’il a employé m’a fait comprendre que j’en avais l’autorisation. Ses yeux d’acier me transpercent littéralement.
- J’ai lu vos écrits…
Il porte à son nez les doigts qui m’ont pénétré et les passe sous ses narines pour en humer le parfum.
- Je ne peux que vous louer… Ils sont d’une indéniable qualité…Mais par contre, ils me semblent quelque peu… Disons trop, … Descriptifs !
Mais où veut-il en venir ? Comment faire autrement pour décrire le chemin de soumission que me fait suivre Mon Maître ?
Je n’ose pas poser la question mais il devine à mon air incrédule que je ne comprends pas ses propos.
- Ce que je veux dire c’est qu’il y a des personnes dans cette maison, ce soir, qui n'ont pas envie de se voir décrits dans vos récits…
- … J’imagine que vous allez finir par relater cette Assemblée ?
Il y a un moment de silence et je comprends que j’ai la permission de parler.
- Je… Oui Monsieur ! Comme Mon Maître me l’a demandé !
Encore un long silence.
- C’est justement ce à quoi je vais m’opposer durant le prochain Concile de l’Assemblée. Et je ne serai pas le seul…
Ses doigts quittent son visage et viennent se poser sur le bureau en face des miennes.
- Comprenez-moi bien Mademoiselle, ce n’est pas contre vous ou vos écrits que j’agis ainsi. Mais pour le bien de tous. De tous les membres de cette Assemblée. Vous compris.
Je n’ose pas protester. Marc m’avait prévenue que cela arriverai un jour.
- Cette Assemblée n’est pas faite pour être étalée au grand jour. La plupart des membres sont d’une parfaite discrétion et n’étale pas leur vie secrète au vu de tous. Et encore moins comme vous le faite sur Internet. Après les avoir croisé et jugé de leurs statuts, vous pouvez comprendre… J’imagine !
Je suis sur le point de lui expliquer que je prends toutes les précautions nécessaires que jamais je ne cite de nom, que sous forme de pseudonymes. Je veux défendre mon récit, mon œuvre et celle de Mon Maître.
Je vais pour me lancer lorsque la porte du bureau s’ouvre et se referme rapidement derrière moi.
Des pas s’approchent de moi. Je suis pétrifiée, je me suis, in extremis, empêchée de me redresser vivement ; Comme prise en faute !
L’intrus me contourne et se place à côté du Maître des Lieux. Je lève les yeux vers lui et le suis du regard. Il est jeune, à peine plus âgé que moi, il porte avec élégance un costume noir de même coupe que celui de mon hôte. Il dépose sur le bureau a quelques centimètre de mes mains, une chemise de carton.
- Les résultats Xavier !
Xavier s’empare de la chemise et l’ouvre posément commençant sa lecture. Par dessus ses épaules, celui qui semble être son collaborateur, me lance une œillade en souriant. Je rougis fortement. J’imagine ce que représente à ses yeux moqueurs cette jeune fille à demi nue, offerte, les jambes écartées, penchée sur le bureau de son patron. Je détourne les yeux pour cacher mon inconfort. Xavier lui ne m’oublie pas et sans même lever les yeux du dossier dans lequel il est plongé, il me lance.
- Vous voyez ce fauteuil près de la fenêtre Mademoiselle ?
Je me tourne vers l’endroit indiqué. J’avise un large fauteuil de style, au bois sculpté et doré, au coussin de brocard de velours qui trône à gauche de la fenêtre. Je vais pour confirmer mais il ne m’en laisse pas le temps.
- Enlevez votre nuisette et allez donc vous y agenouiller… Caressez vous… Et avec sincérité s’il vous plaît Mademoiselle !… Je veux vous entendre jouir !
Je retiens avec peine mes jambes qui se dérobent sous moi. Une nouvelle flambée de chaleur me monte au visage. Je crois que je vais défaillir lorsque je me redresse mécaniquement. Comme un automate je gagne le fauteuil et durant tout ce chemin qui me semble durer une éternité j’envisage toutes les possibilités de refuser ce qui vient de m’être demandé !
Mais j’ai l’impression que mon esprit s’échappe de mon corps et ne le contrôle plus. Je me rends contre alors de la puissance et l’aboutissement du dressage de Mon Maître. Bien sûr que je ne peux pas refuser ! Ce serait lui faire une injure terrible. Cette idée me rassérène et je me redresse un peu, plus sûre de moi.
Je sens le regard des deux hommes sur mes reins lorsque la nuisette glisse au sol.
Lentement je m’agenouille vers eux sur le fauteuil prenant appui sur les accoudoirs, mes fesses se calent sur le dossier. Le coussin est chaud et moelleux, j’y suis bien. En un réflexe je mouille mon majeur et mon index d’un rapide coup de langue et les glisse entre mes cuisses à la rencontre de mon ventre outrageusement ouvert et déjà humide. En un dernier geste de pudeur ma main gauche barre ma poitrine pour venir caresser le mamelon de mon sein droit qui se durcit. Je relève timidement la tête vers les deux hommes, mais ils ne me regardent déjà plus, plongés dans le dossier qui s’étale maintenant sur le bureau.
Mon index se fraye un passage vers mon clitoris qui s’électrise à son contact.
Je ferme les yeux.

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Commentaires
M
Très bel écrit, superbe, je découvre, je vois qu'il va y avoir de la lecture pour moi et ma soumise.<br /> <br /> Au plaisir,<br /> <br /> Maitre Alain
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O
Quel bonheur de te lire de nouveau.... Merci ! <br /> <br /> Et comme d habitude: vite vite la suite stp!<br /> <br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> Delphine
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