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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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5 avril 2015

Chap. 31. Résistance.

Je voudrais faire un pas en arrière mais mon dos cogne contre le mur de la cellule. Impossible de fuir. L’homme tatoué me contemple avidement comme un fauve venant d’acculer sa proie et sûr de son festin à venir. Je baisse les yeux. La verge encore luisante des sécrétions d’Ange qu’il vient de forcer  est tendue vers mon ventre. Instinctivement je resserre les cuisses.
Il faut que je réagisse !
Je me redresse et lève le menton en un geste de défis.
- Vous n’avez pas le droit !… Je… J’ai le bracelet rouge !
Sous le coup de l’émotion, j’ai la voix éraillé d’une petite fille qui implore désespérément. Pas vraiment de quoi impressionner les deux soudards. Pourtant je sens un flottement dans leur détermination. Le tatoué fait la moue, lance un regard rapide à son acolyte comme pour y chercher une approbation. L’autre hausse les sourcils dans une mimique d’incertitude.
Il revient à moi. Sa main gauche se referme sur mon sein droit et son pouce en caresse le téton qui durcit impudiquement.
Il me sourit.
- Pour avoir un joli petit lot comme toi au bout de ma queue… Je suis prêt à tout risquer ma chérie !
Il s’avance. Son sexe moite se colle contre mon ventre. Mes reins se plaquent contre le mur, je tente d’échapper à l’odieux contact. Ses doigts s’affairent fébrilement sur mes tétons durcit. Son visage se penche sur moi et ses lèvres cherchent les miennes. Dans un réflexe je détourne le visage. Son baiser s’écrase sur mon oreille et se prolonge sur mon cou.
Que l’on puisse me prendre sans l’autorisation de Mon Maître m’est insupportable ! Tout mon être, tout mon corps se révulse et se révolte. Je plaque mes mains contre les moellons de pierre. Je voudrais me fondre et disparaître dans ce mur sur lequel me plaque mon agresseur.
Mes yeux s’embrument de larmes. Je parviens à murmurer un "non" plaintif… Je ne veux pas !
Je dois me battre, résister !… Je le dois à Mon Maître, à Marc !
Je hurle.
- Mon Maître va savoir !
La pression se relâche. Je profite du moment d’hésitation de l'homme pour me détendre et d’un bond glisser par-dessous son étreinte. Je me lance vers la porte en bousculant son acolyte qui ne réagit pas. Je crois même deviner un mouvement de retrait pour me laisser passer. A peine ma main pousse-t-elle la porte qu’une violente douleur me vrille le cuir chevelu et me tord la nuque vers l’arrière. L’homme vient de me saisir par les cheveux et me tire violemment vers le bat-flanc. Dans un même mouvement il me pousse férocement sur la banquette. Aveuglée par la douleur et la brutalité de l’étreinte, je perds mon équilibre et m’étale de tout mon long sur la couchette.
Je porte mais deux mains sur mon crâne, sur la brûlure qui s’étend jusque sur mon cou. J’ai l’impression qu’il m’a arraché une partie du cuir chevelu.
Mon agresseur me surplombe de toute sa masse, son visage est congestionné par l’effort et la fureur. Sous mes yeux sa verge gonflée de désir est tendue vers moi, menaçante. La peur me submerge, je sais que je ne peux pas lutter que je finirais par ceder à cette violence et pourtant je ne veux pas abaisser mes défenses. Instinctivement, je me recroqueville en chien de fusil, le dos appuyé contre le mur. Ultime tentative de barrer l’accès aux orifices qu’il convoite pour soulager son désir. Ses mains glissent sur mes hanches, mes épaules, cherchant une prise pour me retourner. Je me débats en me tortillant en battant des jambes et en hurlant mon refus une nouvelle fois. N’arrivant pas à ses fins, il s’agenouille sur la couchette et tente de forcer le verrou en glissant un genou entre mes jambes. Sa main se glisse entre mes cuisses entrouvertes et ses doigts s’insinuent vers ma vulve progressant lentement mais surement vers le passage étroit tandis que je me tortille de plus belle et tente d’échapper à l’ignoble caresse.
Peine perdue. Il finit sur les derniers centimetres par  déverrouiller violemment mes lèvres humides en fermant sa main en un poing  et la projetant en un puissant bélier au majeur tendu qui me pénètre profondément d’un seul jet.
Un voile rouge passe devant mes yeux. Mon corps se détend comme un arc, de tous ses muscles et j’émets un cri rauque de bête blessée.

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Commentaires
V
Juste un viol ? Très bien écrit mais un tantinet malsain. Bon, on est là pour cela aussi. On ne va pas faire dans le sentimentalisme vanille puisque nous allons savoir à suivre pourquoi Marc autorise cela :)
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