Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Carnets d'Emilie
Visiteurs
Depuis la création 461 994
Publicité
Les Carnets d'Emilie
Les Carnets d'Emilie

Le dressage d'une oie blanche.
Voir le profil de isabelle_mad sur le portail Canalblog

Quadra H

Quadra B

Derniers commentaires
Newsletter
Suivez-moi
26 avril 2015

Chap. 32. Le Bracelet Rouge.

J’interromps brutalement mon récit. Devant mes yeux mouillés mes doigts glissent sur l’épaule de Marc. Un soupir, puis j’inspire une large goulée d’air en me redressant. Je cherche son regard.
Entre mes cuisses sa verge est maintenant parfaitement dressée et je continue le doux massage contre mon ventre par de petits va-et-vient malicieux. Mes yeux se voilent à nouveau et je murmure d’un ton abattu.
- Il m’a fais mal Monsieur !
Marc me contemple au travers de ses paupières mi-closes. Il est parfaitement réveillé mais a visiblement décidé de faire durer le plaisir.  De sous les draps ses mains glissent sur mes genoux et remontent le long de mes cuisses se posant fermement sur mes hanches qui s’agitent imperceptiblement, comme pour en accompagner les mouvements.
Il prend une profonde inspiration et dans un souffle lance sur un ton de commisération
- C’est parce que tu as résisté !
Il me faut un bref instant pour comprendre ses paroles. Interloquée, je fronce les sourcils.
Marc a ce petit claquement de langue désapprobateur que je lui connais bien.
- Il va falloir que je te punisse !
Mon étonnement gagne encore.
- Mais… Mais ! Pourquoi donc Monsieur ? Je…
Il ne me laisse pas le temps d’aller plus loin et le verdict tombe, sec et cassant.
- Tu n’as pas respecté ta condition de soumise.
Devant ma mine effarée, il continue.
- Tu devais te soumettre aux désirs de cet homme… Et de tous si nécessaire !
Indignée, je me redresse de toute ma taille. Mes cuisses s’écartent un peu plus et ma vulve s’écrase le long du bélier de chair qui cherche son chemin humide.
Je tente encore, consciente de mon audace à contester les raisons de l'inéluctable punition.
- Mais !… Mais j’avais le bracelet rouge… Vous me l’avez vous-même posé…
- Oui, effectivement ! Mais ce bracelet n’est pas un sauf conduit pour en oublier ta condition !
Un froid intense me parcourt le dos. Mon esprit s’enraye, je ne comprends plus rien. Marc devine mon incompréhension. Il explique.
- Comprend bien que ce bracelet est un signal à destination de ceux qui te croisent et seraient tentés de te prendre sans autorisation. Mais il ne te concerne en rien. Toi, tu dois rester une soumise parfaite… Quelles que soient les circonstances. Et si un membre de l’Assemblée décide de passer outre l’interdit du bracelet rouge, ou d’une autre couleur d’ailleurs… Tu dois te soumettre à ses désirs.
J’ouvre grands les yeux…Outrée.
- Mais … Mais…
- C’est à ton Maître et donc à moi qu’il devra en référer et éventuellement payer son inconduite. Inconduite qui n’est somme tout que bien naturelle. Je me demande si moi-même je résisterai à une créature comme toi… Qui n’appelle qu’a la soumission !
Il a un large sourire chafouin.
- Vous voulez dire que vous pardonneriez ?
- Je l’ai déjà fait… Souviens-toi !
L’épisode de Jacques dans les corridors sombres de la Colombière me revient en mémoire. Mon Maître lui à même offert une coupe de champagne alors qu’il m’humiliait contre le mur du couloir ! ( Cf. Sombres Couloirs)
Je ferme les yeux et tente de remettre en place toutes mes pensées contradictoires. Et moi qui pensais que ce bracelet était là pour me protéger ! Qu’elle gourde je fais! (Le visage goguenard de Kristale m’apparaît furtivement). Quelle outrecuidance ai-je eu de penser un instant que ce bracelet rouge était là pour me dispenser de mes devoirs ! Ce n’est qu’un signal de maîtres à maîtres ! Et moi qui croyais par ma résistance aux soudards défendre l’honneur de Mon Maître... Je ne faisais que déchoir à ses yeux !
Je baisse la tête.
- Ho, Monsieur !… Comme, je suis…
Je ne trouve pas mes mots tant ma confusion est grande !
Pour échapper un moment à mon trouble je me concentre sur ma langoureuse entreprise.
Je me penche en avant et cambre les reins. Entre mes cuisses le long bélier de chair et sa tête ivoirine est maintenant suffisamment huilée de ma liqueur de cyprine pour que j’envisage une invitation à se glisser en moi. Ce qui se fait avec une étonnante facilité. Un petit coup de rein appuie mon ventre sur celui de Marc, je pousse sur mes bras tendus pour m’empaler et le gland se fraye un passage entre les lèvres sirupeuses pour venir se loger dans le fourreau brûlant qui n’attendait que lui.
Je pousse un petit soupir de contentement et m’allonge de tout mon long sur la poitrine de mon Maître.

Publicité
Publicité
Commentaires
H
Je viens de passer la nuit sur votre blog (et j'ai pas fini)<br /> <br /> je ne suis pas pret de descendre du nuage ou vs m'avez envoye<br /> <br /> Merci pr vos écrits Isabelle
Répondre
S
Un chapitre comme je les aime<br /> <br /> que de découverte pour toi, apprendre le language cache de ta soumission est un vrai régal<br /> <br /> Contente de te revoir aprés une si longue absence<br /> <br /> Bisou Isabelle<br /> <br /> Sarah
Répondre
Publicité