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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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Les Carnets d'Emilie

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13 septembre 2015

Chap. 36. Mise à nue.

Le soleil filtre au travers des frondaisons jouant à cache-cache avec moi. Malgré l’allure vive de la voiture nous n’arrivons pas à le distancer. La nuque renversée sur l’appui-tête offrant mon visage au soleil, je me laisse bercer, hypnotisée par l’effet stroboscopique de la lumière vive au travers des feuillages. Comme à son habitude Marc n’a pas pris les grands axes, mais cette fois il roule à vive allure… - J’ai un rendez-vous ! -
Nous sommes partis tard, sans déjeuner. Nous avons pris congés de nos hôtes en nous faisant la promesse de nous retrouver à l’Assemblée…
l’Assemblée! Je ne sais même pas de quoi il s’agit !… Même si je l’entrevoie ! Il faudra que je questionne Mon Maître… Mais pas maintenant !… Et a quoi bon ? Je sais que je vais vite le découvrir ! Et je dois m’avouer que cette petite atmosphère de mystère est loin de me déplaire.
Je souris intérieurement, Bien sur que nous sommes partis tard…

- Mademoiselle ?
Ecartelée sur le lit, plongée dans une douce somnolence sa voix me parvient comme au travers d’un brouillard épais.
- Mademoiselle ?… Il faut vous lever !
Je sursaute et ouvre les yeux. C’est Ignés! Je fronce les sourcils et me redresse, étonnée. Elle est nue ! Son chignon est défait et ses cheveux mouillés coulent le long de son cou. Je me redresse sur un coude et instinctivement je cherche Marc du regard dans la chambre.
Ignés a compris… Elle sourit.
- Votre Maître vous attend dans le grand salon… Il m’a demandé de vous préparer !
Elle se saisit de ma main et la tire doucement. Je sors totalement de ma torpeur d’un mouvement souple je me glisse en dehors du lit et la suit sans un mot dans la salle de bain.
La pièce d’eau est vaste et lumineuse, une mosaïque de patte de verre turquoise et marine qui ondule sur les murs tapisse les murs de faïence claire. Des étagères d’acajou la meublent avec charme. Un parfum frais d’ylang et de bergamote flotte dans la  vapeur humide qui sature l’espace. Certainement la trace des ablutions précédentes de mon Maître.
Je lance un regard mi-amusée, mi-agacée à Ignés. Elle est nue ! Jusqu’où a-t-elle participé à sa toilette ?
Elle répond à mon regard appuyé d’un gracieux sourire et me désigne la paroi givrée de la douche. Sans me poser d’autres questions je pénètre dans le tunnel de verre. L’eau se met à couler en pluie comme par magie, sans que j’aille à manipuler le moindre robinet, à la température idéale. Je ferme les yeux et me laisse bercer par le massage régulier des gouttes d’eau qui frappent ma peau.
Sous l’ondée artificielle je glisse mes mains en casquette sur mes paupières et j’entrouvre les yeux contemplant la silhouette d’Ignés déformée par le verre dépoli de la douche. Elle s’affaire au dessus d’une desserte d’acajou et de marbre blanc. Satisfaite, elle se redresse, s’empare d’une énorme éponge végétale et se dirige vers moi. Il ne lui faut qu’un instant pour me rejoindre et commencer à me passer consciencieusement l’éponge imprégner de savon sur le corps. Je l’observe à la dérobée un peu gênée alors que ses yeux suivent avec concentration le trajet de l’éponge. Mes épaules, mes bras, mes seins qui se tendent. Sa main se pose sur ma hanche glissant sur mes reins accentuant la pression de l’éponge sur mon ventre qui se creuse, je ferme les yeux et lève mon visage vers la pluie. Je n’ai envie d’esquisser aucun geste. Laisser faire Ignés ! J’ai l’impression d’être un bibelot précieux entre ses mains qui ont laisser tomber l’éponge à nos pieds, continuant le lissage méticuleux de ma peau par l’effleurement de ses doigts et  de ses paumes huileuses de savon parfumé.
Remontant au-dessus de mon genou sa main glissent sur l’intérieur de ma cuisse, vers mon entrejambe. Par réflexe je m’écarte pour lui laisser le passage. Mais glissant en frôlant imperceptiblement ma vulve frémissante elle se contente de friser ma toison trempée du bout des doigts.
- Je dois vous enlever çà !
Je fonce les sourcils et elle croit devoir préciser
- Je dois vous épiler,… Votre Maître me l’a deman... Ordonné !
De nouveau elle me prend par la main et me tire au dehors de l’onde bienfaisante.
Elle me désigne une banquette de cuir blanc au travers de laquelle est posé un large drap de bain brodé aux armoiries de la maison. Sans même me sécher, je m’y allonge, un peu amusée par la situation.
Ignés d’une main ferme et assurée m’écarte doucement les jambes, les laissant pendre de chaque côté du banc. Elle sèche délicatement à l’air chaud d’un sèche-cheveux la toison qui orne mon ventre. De noir les poils retrouvent leur superbe couleur de cuivre scintillant d’or. Songeuse, presque amoureusement, Ignès frôle de sa paume la forêt de feu qui se hérisse d’électricité statique. Les pointes de mes seins se dressent. Elle lance, comme pour elle-même.
- c’est presque dommage…
Mais en me souriant, elle semble se raviser et se saisit d’un pot de grès chaud et d’une spatule de hêtre pour noyer la forêt sous une épaisse couche de cire chaude aux senteurs de miel.
Je tente de me détendre. Je ferme les yeux me laissant bercer par la chaleur qui se pose sur mon ventre en évitant soigneusement la fleur entrouverte. Je me rappelle ma première épilation intégrale. Une initiation que Nadège, la fille du sud à la peau de cannelle avait conduite sous mes yeux apeurés. Là encore c’était pour Marc. Mais Nadège ne le savait pas. Je souris aux anges.
La douleur est fulgurante.
Une vive brûlure entre les jambes qui s’éteint aussi rapidement laissant place un tiraillement cuisant. Puis une deuxième traînée de feu qui me tire une clameur de surprise. Mon cri se termine par éclat de rire incoercible. Je me cambre sur la couchette pour tenter d’échapper à la main de mon doux bourreau. Mais ce en est déjà fini. La célérité d’Ignés ne m'a pas laissé le temps de l’appréhension. Je retombe sur le banc lourdement comme pour m’y enfoncer, le souffle court. Mon cœur bat la chamade. Consciencieusement, armée d’une large pince, fouillant chaques recoins de mon entrejambe, Ignés d’un geste vif chasse les derniers poils ayant échappé au défrichement. A chaque bref tiraillement je me cramponne à la banquette de cuir. Je serre les lèvres pour ne pas gémir.
Ignés se parle à elle-même, sans me regarder, absorbée par sa tache
– Ils sont si fins !… Il ne faut pas en oublier !
Son haleine fraîche coule sur mon ventre en feu.
Une fois son travail achevé, elle se redresse. Fière d’elle.
Je la contemple au travers de mes paupières à demi closes. Elle sourit et se cambre. Son ventre se tend vers moi. La pierre d’émeraude nichée au creux de son nombril jette un éclat de lumière verte. Elle se saisit d’un pot d’onguent apaisant fait le geste de l’ouvrir puis se ravise.
Indécise, son regard oscille entre mon visage et mon ventre. Comme attirée par un aimant sa main se pose délicatement sur le fruit maintenant entièrement glabre de jeune fille pubère et en parcourt les contours s’enhardissant même à en entrouvrir la délicate fente du pouce. Mon ventre se tend à son tour sous la caresse et je soupire doucement. Elle a senti le frisson et me jette une œillade de complicité. Lentement elle s’agenouille et nos regards se quittent au moment où ses lèvres se posent sur mon ventre juste sous mon nombril. Un baiser humide court sur ma peau et glisse lentement sur le bourgeon turgescent de mon clitoris. Une vague électrique me parcourt le dos. Je me cambre et écarte impulsivement les jambes pour accentuer la profondeur du baiser. Après la main c’est la bouche d’Ignés qui va arpenter le fruit fendu qu’elle vient de découvrir en écartant souvent de la langue la fente frémissante pour en goûter le jus acide.

Mon ventre s’amollit et s’humidifie libérant une chaleur moite et attirante. Plongée dans une demi-torpeur, je laisse ma main glisser sous ma courte jupe tendue par mes jambes écartées. Mes doigts lissent la peau satinée fraîchement épilée et en écartent les lèvres humides qu’ont embrassées Ignés avec tant de force. Une onde de plaisir trouble monte le long de mes reins lorsque je prends conscience de ce que je suis en train de faire sans la permission de Mon Maître.
Je sors vivement ma main de sous ma jupe et me redresse brusquement comme sous l’effet d’un arc électrique…
Embarrassée, je me tourne vers Marc.
- Ne.. Nous…Nous allons chez Kristale ?
A-t-il saisit mon geste, ma caresse interrompue ? Toujours est-il qu’il n’en laisse rien paraître.
- Non…Nous ne rejoignons pas encore la Colombière,… J’ai un rendez-vous ! Une personne qui veut se présenter comme modèle… Cela sera rapide !
Moqueuse, je ne peux m’empêcher de lancer.
- Comme modèle… ou comme soumise ?
Marc éclate de rire.
- C’est un peu la même chose non ? Tu ne crois pas ? Tu es bien placée pour le savoir !
Je me renfrogne et plonge dans mes souvenirs cela me semble si proche encore le jour ou je me suis présentée devant celui qui allait devenir mon Maître. Je ne réponds pas… Ce qui aux yeux de Marc équivaut à une approbation.
- Bien !… Alors tu m’assistera pour son premier entretien !

- En attendant, vous pouvez continuer !
Je prends un air étonné, mais il n’est pas dupe. Le vouvoiement qu’il a repris en est la preuve.
Sous ma jupe ma main regagne la douce chaleur de mes cuisses entrouvertes et je replonge en gémissant dans mon songe, lorsque Ignés me raccompagnant auprès de Marc et de notre hôte a présenté sous l’injonction de Mon Maître, soulevant délicatement ma jupe, son ouvrage aux yeux des deux hommes.
Et Marc, a qui rien n'échappe, de s’enquérir auprès d’Ignés pour ma plus grande honte.
- Elle a joui ?

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Commentaires
L
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Comme le temps passe ! Si je ne me trompe pas, l'année prochaine cela fera 10 ans que vous avez rencontré votre Maître et vous avez publié votre premier article le 27 mai 2007. C'est exceptionnel que vous ayez tenu aussi longtemps votre blog. Peu sont les blogueurs qui arrivent à tenir sur la durée. Vous aviez environ 20 ans quand vous avez commencé et vous allez vers la trentaine et vos lecteurs ont aussi pris une dizaine d'année. Vous avez vécu et nous avons aussi vécu beaucoup durant cette "presque décennie". Bonne continuation à vous deux.
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D
Merci pour ce délicieux retour. <br /> <br /> <br /> <br /> J ai hâte de lire la suite ....
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