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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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Les Carnets d'Emilie

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10 juillet 2016

Chap. 44. Sex Machina

Lentement je me relève du sol où j’étais agenouillée. Je m’étire et sans prêter attention à Loreleï me glisse sur le divan à ses cotés. En restant dissimulée, recroquevillée, je tends le cou par-dessus le dossier pour observer Marc et Kristale qui s’éloignent vers la piscine.  Je cherche Laure des yeux. J’entrevois juste un longs bras pendre mollement d’un des transats qui s’alignent le long du bassin. Arrivés à sa hauteur Marc et Kristale s’immobilisent se tournant face à face. Une conversation animée semble s’engager. Je retiens mon souffle et cille des yeux pour essayer de percevoir au mieux le dialogue que je ne peux entendre.
Marc est de dos, solidement campé sur ses deux jambes légèrement écartés comme prêt à livrer un combat. Je ne vois pas son visage mais la raideur de sa stature ne suggère pas la détente. Kristale est plus expressive, plusieurs fois elle fait non de la tête, elle parle vivement en faisant des gestes dans ma direction. Plusieurs fois elle ploie même un genou avec une mimique d’une personne qui n’arrive pas à se faire comprendre. Il est clair qu’ils parlent de moi… De nous !
Dépitée, je me laisse retomber sur le divan renonçant à saisir les tenants et aboutissants de l’étrange tractation.
Je me tourne vers la jeune nymphe, sa respiration s’est calmée. Raide, les genoux et les mains jointes le regard fixé droit devant elle, elle semble perdue dans ses pensées, détachée de son sort qui se joue à quelques pas.

Le silence pesant me gène et je ne sais pas trop comment engager la conversation. Je me racle la gorge d’un petit toussotement et commence.
— Alors ! Comme çà tu vas être la soumise de Marc ?
Son visage angélique se lève vers moi et ses grands yeux de lapis s’écarquillent d’interrogation.
Irritée, je continue.
— Ah oui, c’est vrai que tu comprends rien de rien !
Je souffle du nez et j’ai un petit sourire de complicité à son égard.
— Kristale a l’habitude de s’entourer de « gourdes », comme elle dit !
Lorelei réagit au nom de sa Maitresse, elle a une petite moue comique et ouvre les mains paumes vers le ciel en signe d’incompréhension.
Je lui souris en réponse et renonçant à un échange verbal, je me rapproche d’elle d’un déplacement de hanche. Je ne peux m’empêcher de la détailler une fois de plus. Elle est d’une beauté à couper le souffle et semble si fragile !  Mon cœur s’emballe et une chaleur sourde me monte au visage, mes oreilles se mettent à bourdonner. Mon univers se rétrécis autour de nous je ne vois plus qu’elle. Un élan impérieux  me donne envie de la prendre dans mes bras en un geste protecteur. Je reste un instant figée par la violence de ma réaction et tente de me ressaisir en secouant la tête. Je sors de mon trouble mais  attirée comme par un aimant, d’un autre coup de hanche,  je  m’approche d’elle un peu plus encore. Elle ne bouge pas et m’observe en silence, intriguée.
Je désigne  mon collier semblable à celui qu’elle porte, en blanc,  glissant un doigt sur l’anneau de fer.
– Marc est un très bon maître… J’ai de la chance… Tu as de la chance !
Je tente de la rassurer pourtant en prononçant ces derniers mots une vague de jalousie me submerge et je serre les dents sur un soupir.
Ses lèvres s’entrouvrent et me dispensent alors la plus jolie musique que je n’ai jamais entendue.
— Marc ? …dit is uw Meester ?
Ces quelques mots sont les premier sons que Lorelei émettent et le timbre cristallin de sa voix fluette et enfantine me fait frissonner jusqu'à la pointe des pieds. Le chant des anges nordiques ! Mon sourire s’élargit. Nul besoin de traduction, à la façon dont elle à prononcé le mot maitre. Et cette simple phrase me laisse deviner qu’elle semble bien au fait du monde dans lequel elle évolue.
Je pose ma main sur ma poitrine et réponds avec une pointe de fierté non dissimulée.
— Oui… C’est Mon Maitre !
Et dans un élan de complicité je pose ma main sur sa cuisse. Le satin le plus fin ne s’aurait être plus doux.
— Je … Je voudrais voir… çà… S’il te plait ?
Je tends un index de mes yeux vers son bas ventre. Mon geste est comme guidé par une volonté extérieure, ma curiosité me pousse à en voir un peu plus sur l’étrange dispositif qui barre l’accès de sa virginité tout en provocant les indécentes caresses qui l’ont secouée de la tête aux pieds.
Pour lui faire comprendre et appuyer ma requête, je tire doucement vers moi sa cuisse droite. Elle ne résiste pas. Ses jambes s’écartent passivement laissant entrevoir l'éclat fugitif de l’anneau d’or. Je me penche sur elle tout en repoussant encore un peu plus sa cuisse gauche de le paume de la main découvrant dans toute sa nudité le merveilleux spectacle de son fruit frais fendu de rose tendre vernissé de sirop voluptueux. Un parfum chaud, d’épices et de savon monte vers mon visage. L’effet en est immédiat. Mon ventre s’électrise et une bouffée de désir trouble enflamme mes reins.
Loreleï, dans un dernier geste de pudeur, porte les doigts à sa bouche en mordillant ses phalanges et détourne la tête semblant se désintéresser de mon entreprise et pourtant elle cambre les reins discrètement, facilitant ainsi mon examen.
Comme hypnotisée je contemple l’indécent bijou.
L’anneau perce et rassemble les deux lèvres épilées interdisant tout passage autre que les besoins naturels. Il est clair qu’il est là, ainsi que l’a dit Kristale, comme un cachet de cire de certification de sa virginité, mais le dispositif ne s’arrête pas là ! Pour en deviner plus il me faut écarter des doigts les deux lèvres et en faire apparaître le mécanisme. Enhardie par la passivité de la jeune fille, je m’exécute délicatement. Je repousse la chainette d’or de l’index et entrouvre du pouce qui se mouille de sa liqueur, les lèvres scellées. Un soupir et un petit gémissement contenu de Lorelei répondent à mon entreprise. Elle ferme les yeux et ses cuisses s’écartent encore un peu plus en une invite à continuer. Je me penche me rapprochant encore me laissant grisée par les parfums virginaux qui s’exhalent sur mon visage.
Une sorte de long levier pivotant autour de la partie intérieure  de l’anneau qui lui sert d’axe émerge d’entre les lèvres décloses et au bout de ce levier une sphère d’or à la surface irrégulière hérissé de picots émoussés vient s’appuyer exactement à l’entrée de la vulve, sur le clitoris gonflé de Loreleï.
La chainette est accrochée à l’autre extrémité du balancier. Je ne peux m’empêcher de la saisir et de tirer dessus mettant en branle le dispositif. Peut-être avec un peu trop de vigueur ! La réaction de l’ingénue est immédiate. Surprise par la caresse mécanique elle sursaute et émet un cri de désarroi. D’un spasme, son ventre se soulève vers moi pour diminuer la tension de la chainette ce qui n’a pour effet que de rendre encore plus impudique son attitude, projetant son ventre contre mon visage. Surprise par la violence de sa réaction, je me redresse.
Ainsi je comprends mieux le désarroi et les ondulations lascives de la nymphette lorsque Marc manipulait la chainette ! Chaque vibration se transmettait à la sphère  et lui agaçait le clitoris en une implacable caresse.
Je relâche la chaine d’or. Lorelei se détend. Son ventre retombe et elle me lance un sourire comme pour s’excuser.

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Commentaires
L
Si je ne me trompe pas, cela fera bientôt 10 ans que vous avez rencontrez votre mentor. Alors bon anniversaire à vous deux.<br /> <br /> <br /> <br /> Laurent
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L
Je donne en mille qui a fabriqué ce petit bijou ? :-)<br /> <br /> Celui qui savait si bien s'en servir sur cette pauvre Lorelei par exemple ;-)<br /> <br /> Non?
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