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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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6 septembre 2023

Confessions d’une oie sauvage. (Part. 1) VC.

Nous nous sommes toutes deux installées sous le patio du club pour nous protéger du soleil d’aout.
Au loin, dans la carrière, tournent les cavaliers stagiaires qui fatiguent leurs montures avant d’aborder quelques obstacles bas.
Je touille machinalement mon thé dans lequel je n’ai pas mis de sucre et l’observe par en dessous en silence.
La lumière qui filtre au travers de la claie de joncs illumine de brefs éclairs sa chevelure d’électrum.
Comme elle est belle !
On l’a croirait sortie d’un magazine de mode. Elle en a la beauté immarcescible, sure d’elle et de son effet.
Je l’ai à peine reconnue lorsqu’elle s’est dépliée  du coupé noir qui s’est garé sur l’allée de gravillon qui mène au club du haras.
Marc a joué, comme à son habitude, de l’effet de surprise. Il m’avait juste annoncé sa venue sans me préciser son nom.
— J’ai besoin d’un cadre hippique pour des photos ! Tu as ça je crois ?
Il a dit cela sur le ton de la boutade mais mon cœur n’a fait qu’un bond, Marc m’avait si souvent eue comme modèle que l’idée de renouer avec son regard  me ravissait, de plus nous n’avions jamais pratiqué dans le haras et cette idée m’émoustille au plus haut point.
Mais j’ai vite déchanté.
— Je viens avec quelqu’un !
Je n’ai pas osé lui en demandé plus, si il avait voulu que je sache il aurait précisé de qui il s’agissait.

Loo 4

Gênée par mon silence et mon regard pesant elle se tord convulsivement les doigts et fait mine de chercher Marc du regard.
Je décide de mettre fin à son calvaire et lui adresse un sourire enjoué.
— Tu es de plus en plus belle !
Elle se détend soulagée et me rend mon sourire
— Ho ! Merci Isabelle !... Toi aussi tu es très belle tu sais ! Et…
Prenant brutalement conscience de la banalité affligeante de notre échange d’amabilité elle s’interrompt et lance comme sous le ton de la confidence.
— Mais peut être dois-je dire Madame ? Ou bien … Mademoiselle !... Vous pourrez m’appeler Mademoiselle ou… Petite Gourde !!
Elle sourit largement en me lançant un clin d’œil.
Je lui retourne le sourire mais ne réponds pas a sa question, la laissant en suspend pour plus tard.
— Tu as lu les carnets ?
— J’ai pratiquement appris le français en le déchiffrant !
Non seulement la jolie batave parle maintenant parfaitement le français, avec un accent ravissant,  mais elle semble aussi en maitriser les subtilités.
— Cela fait combien de temps maintenant Loreleï ?... Je veux dire depuis la première fois où nous nous somme rencontrées ?
— Tu veux dire l’Assemblée au château ?
— Oui !
Elle a un petit rire nerveux et lance nonchalamment sa main dans l’air comme pour chasser une mouche imaginaire.
— Pffff !... Cela fait longtemps ! Je ne me souviens plus !
Et elle ponctue son ignorance feinte d’un rire cristallin ou pointe sa gêne.
Je l’observe attentivement.
— Tu as quel âge Loreleï ?
C’est une question directe et mon ton sévère  lui fait comprendre que j’attends une réponse. Elle se tord les mains de plus belle, se mord les lèvres.
— J’ai 24 ans !
Je fais rapidement le calcul. Prends une profonde inspiration en me repoussant au fond du fauteuil de rotin.
Comme si elle lisait dans mes pensées et continue sur un ton presque agressif.
— Oui, je sais ! … Kristale savait aussi !...

Elle se radoucit.
— Mais tu sais comme je le voulais ! Tu sais comme j’ai … J’ai aimé… Ça ! Comme j’ai aimé être ta soumise aussi !
Elle prend un regard suppliant, implorant comme pour demander mon pardon.
Je continue.
—Marc savait ?
— Il l’a vite deviné, je pense !
Je repense au défi que lui avait lance Kristale ;
Dresser parfaitement la jeune femme, l’initier parfaitement à la soumission, sans connaitre sa langue et sans la défleurir.
Un défi biaisé en faveur de Marc !
— Ce n’est pas Marc qui t’as dressée en fait ?
Loreleï baisse la tête vers sa tasse de thé et fait mine de s’en saisir.
— En fait !... Un peu si … c’est difficile à expliquer…
Je la coupe d’un geste.
Dans son dos je vois s’approcher Marc et Béatrice .Ils ont harnaché deux montures et contournant la carrière où évoluent les cavaliers, passent devant nous au petit trop en nous faisant signe de la main.
Sappho, ma blonde hétaïre, les suit à deux foulés, elle qui est pourtant rompue à tous les sports, et qui n’a pas monté depuis longtemps, n’a pas l’air très assurée mais me fait quand même bonne figure, tout en jetant un regard furibond à la blonde nordique qui doit lui sembler bien trop proche de moi …
Ils s’en vont en balade !
Je leur réponds de la main et Loreleï, se retournant à demi sur sa chaise en fait de même.
Elle se retourne vers moi et je ne lui laisse pas le temps de détourner la conversation. Je pose mes deux mains sur la table et la fixe en souriant.
— Eh bien tu vas avoir le temps de m’expliquer !... Je veux tout savoir ! Depuis le début !
Résignée Loreleï hausse les sourcils.
— Depuis le début ?
— Oui, depuis le début !
Bizarrement loin de se crisper, elle semble se détendre, comme si elle allait se confesser et se soulager d’un poids trop lourd à porter. Cela fait longtemps que nous nous connaissons et pourtant je ne lui avais jamais demandé de me raconter son histoire avant !… Avant moi !
 La jeune femme se recule dans son fauteuil de jardin et porte la tasse de thé à ses lèvres.
Son regard se fixe dans le vague comme pour se remémorer.

—  j’ai rapidement prise conscience que mon corps pouvait m’apporter beaucoup de plaisir. Je découvrais ma poitrine qui s’arrondissait se faisait plus ferme et j’adorais le soir jouer avec mes tétons pour les faire durcir. Il n’a pas fallu longtemps pour que je découvre le plaisir de me retrouver entièrement nue sous les draps et d’explorer les moindre recoins de mon corps en le caressant. Cela me laissait pantelante de plaisir. Mais de frustration aussi. Les hommes aussi m’attiraient.
Elle sourit.
Mon professeur de piano particulièrement.
Elle part d’un grand rire.
Il fallait que je change de petite culotte après chaque leçon tellement je mouillais en sa présence. Je crois qu’il l’a senti parce qu’il était de plus en plus pressant et souvent il me posait ses mains sur mes cuisses ou en me prenait par la taille pour ajuster ma position face au piano, comme il disait. Je me liquéfiais littéralement lorsqu’il se plaçait derrière moi et me prenait les poignets pour les guider sur le clavier.
Mais çà n’a pas été plus loin.
Lorsque j’ai rencontré Kristale , je dépérissais. Mes masturbations incoercibles et les frustrations qui s’en suivaient se répercutaient sur mon physique et mon moral.
Je perdais du poids j’avais les yeux cernés et je pensais devenir folle tellement mes pensées obsédantes tournaient constamment vers ce plaisir coupable.
N’en pouvant plus j’ai fini par consulter notre médecin de famille, Kristale.

 Kristale a parfaitement sut me cerner par un subtile interrogatoire. A certaines de ses questions, Je ne savais plus ou me mettre mais elle était si compassionnelle que  j’ai fini par lui avouer mes tourments et mes obsessions. Elle m’a rassurée sur ma normalité et fait comprendre qu’il fallait simplement que je contrôle et que je maitrise mes pulsions.
Elle me proposa alors son aide de la façon la plus naturelle du monde.
Je n’aurais pu espérer mieux.
Elle m’a donné alors son premier ordre.

Enfin !... Moi je l’ai prise comme un ordre !
Celui de me déshabiller entièrement et de m’installer sur la table d’examen.
Le cuir était froid, mais moi je bouillais littéralement. Et elle m’a demandé de lui montrer comment je procédais.
 Loreleï repose sa tasse de thé sur la table. Sans me regarder elle se recroqueville dans son fauteuil en se prenant les genoux dans les mains.
— Maladroitement, j’ai commencé à me caresser les seins et les mamelons. Kristale m’observait les bras croisés.
En fermant les yeux, j’ai glissé une main entre les jambes et commencé à me frotter sans entrain. Devant mes réticences, Kristale m’a alors interpellée en demandant d’écarter plus largement les cuisses. Comme hypnotisé et déjà sous son emprise Je m’exécutais passivement alors qu’elle m’interrogeait.
— Tu es encore intacte ?
— Je… Oui, Madame !
— Tu ne t’es jamais introduite les doigts plus profond ?
— Non, Madame !
— Continue !
Je me caresse la poitrine de la main gauche tandis que de la paume de la main droite  je frictionnais vigoureusement mon entrejambe. La caresse commençait à faire son effet et l’intérieur de ma main s’enduisaient de sirop vaginal lorsqu’elle m’interrompt.
— Tu t’y prends mal ! … Je vais te montrer !
D’autorité elle se saisit de ma main droite et la rabat sur mon sein resté sans partenaire. Et elle la guide de façon a ce que mes doigts s’emparent de mon mamelons déjà tendus.
— Caresse-toi là ! … Je m’occupe du reste !
Elle pose alors sa main fraiche entre mes cuisses et son pouce s’introduit légèrement en moi écartant délicatement les lèvres de ma vulve à la recherche de ce que, jusqu'à maintenant, j’avais passablement ignorée. Malgré mes masturbations frénétiques je n’avais pas encore prise conscience de cet organe du plaisir et jusqu’où il pouvait m’emmener. Lorsque Kristale s’en est emparée, une décharge électrique m’a presque soulevée de la table d’examen tandis qu’un plaisir et une joie intense m’a fait lâcher un crie de surprise.

Loreleï se perd un instant dans ses pensées comme si elle revivait la scène intérieurement.
— Sourde à mes gémissements Kristale a méticuleusement explorée toutes les variations de sensibilité de mon  bourgeon et de ses racines. Ses doigts était diaboliquement agiles et faisait monter peu à peu en moi des spasmes de plaisir. Jusqu’à ce qui devait arriver, arriva !
Le paroxysme d’un orgasme fulgurant… Je crois que je m’en souviendrais toute ma vie ! Je crois même avoir perdu connaissance un court instant. En tous cas j’en suis restée toute essoufflée comme si je venais de courir un marathon comme une dératée.
Elle redresse vivement la tête et me regarde droit dans les yeux.
— Cela à été mon premier orgasme. 
Kristale a profité de mon état pantelant pour m’écarter la vulve de ses deux pouces en se penchant sur moi et m’observer profondément.
— Tu as dit vrai !… Et tu va garder précieusement ta pureté… Compris ?
Pas de bêtise avec les hommes ! Et quand tu te masturbe tu le fait comme je t’ai montré, tu ne t’introduis pas plus loin !
J’ai opiné du chef, sans comprendre encore pourquoi elle tenant tant a cela !

 Je m’accroche à son regard de glace bleue et sirote machinalement  ma tasse de thé à peine tiède maintenant. Moi je sais pourquoi elle tenait tant à ce qu’elle garde sa… Pureté!  Le machiavélisme de Kristale allait s’en servir comme appât, comme objet de trocs auprès de Marc pour m’avoir… Moi !
Loreleï souffle en regardant en l’air comme si elle soufflait la fumée d’une cigarette et continue.

A partir de là Kristale m’a prise en main… Avec mon consentement ravi !
Progressivement elle m’a introduite au monde de la soumission. Peu à peu je devenais sa soumise consentante et découvrais tous les ravissements que cela m’apportais. C’est vraiment agréable pour une fille ignorante comme je l’étais, et qui se découvre une sensualité exacerbée, de ne pas le faire seule, d’être accompagnée d’une main de… Maîtresse.
Pour mon plus grand plaisir la séance de masturbation forcée sous ses yeux s’est reproduite à de nombreuses reprises dans de nombreux endroits les plus impromptues.
Puis nous sommes passées à des choses plus sérieuses. Kristale m’a fait comprendre que ma fonction n’était pas que de recevoir du plaisir mais aussi d’en donner… et ce sans restriction, sans tabou.
Elle m’a apprise, à l’aide d’olisbos, comment prendre un homme dans ma bouche et lui prodiguer toutes les caresses nécessaires de ma langue pour l’amener à la jouissance. Mais comme je te l’ai dit elle ne m’a jamais présentée à des hommes. Elle voulait, comme elle disait, me garder « vierge d’hommes ».
Par contre aucun problème pour les femmes et c’est sur elle que je devais apprendre de gré ou de force. De nombreuses fois elle a joui de mes lèvres et ma langue, coulant dans ma bouche. Cela me procurait un bonheur indicible de porter ma Maîtresse à la jouissance comme elle le faisait avec moi.
Elle m’a également apprise à accepter les intromissions les plus indécentes. Avec ses doigts tout d’abord puis avec l’aide des olisbos qui avaient discipliné ma bouche elle entreprit de me dilater et de m’assouplir l’anus. Elle m’a expliqué que des hommes aimeraient certainement me prendre de cette manière et qu’il fallait que j’y consente et en tire aussi du plaisir. De nombreuses fois elle m’a ainsi pluggée et obligée à le porter dans mon quotidien.
Elle me sourit.
— Et crois moi, ce n’est pas facile, contrainte de cette façon !
Je réponds à son sourire et ne lui révèle pas qu’à son récit mon ventre s’inonde d’impatience. Oh que oui, je veux bien la croire !
Elle reprend alors.

— Un jour Kristale m’a surprise à flirter avec des garçons !
Entre les mains de Kristale je m’épanouissais, j’avais reprise du poids et mon visage irradiait le contentement. J’avais retrouvé la joie de vivre et d’en jouir. Mon corps lançait les signaux que toutes jeunes femmes en fleurs lancent en directions des mâles et en particulier de mes amis hommes. Et ils se faisaient de plus en plus pressants.
Un soir Kristale déclara qu’il fallait absolument protéger ma virginité des velléités gourmande de ma nuée de prétendants.
Elle introduisit en moi le plus gros des Plugs qu’elle avait a sa disposition pour mon éducation  et m’emmena ainsi comblée dans le Quartier Rouge, qui est aussi le quartier des tatoueurs d’Amsterdam .Mais elle ne m’y emmenait pas pour un tatouage !


La boutique était aussi  lumineuse et propre comme une clinique que son propriétaire était grossier et corpulent.
— C’est ta nouvelle pute ?
Dit il en me désignant d’un pouce nonchalant et lorgnant sur mon discret collier de soumission.
Kristale sourit à peine à la remarque acerbe et réponds à l’homme qu’elle semble parfaitement connaitre.
— Elle apprend ! Mais j’ai besoin que tu lui pose un anneau de chasteté !
L’homme semble interloqué, il me toise de la tête aux pieds et se passe la main dans la barbe découvrant un avant bras épais de lutteur couvert de tatouages comme semble l’être le reste de sa personne. Il murmure pour lui même — De chasteté ! — et s’enfonce dans une profonde réflexion. Il roule des yeux, puis respirant profondément.

— Oui, çà peut se faire ! Mais ce genre de fétiche peut être contraignant tu sais ?
— Ne t’inquiète pas pour çà ! Et puis tu auras une bonne récompense pour ton service…en nature si tu veux !
A ces mots les yeux du tatoueur s’illuminent en me dévorant des yeux. Il souffle et montre du pouce la porte entrouverte qui mène a une salle semblable  à la salle d’examen de Kristale. — Entrez là, je vais chercher le nécessaire et vous rejoins.
Me désignant du menton.
— Ah ! Et qu’elle se mette à poil et s’allonge sur la table !

 Nous pénétrons dans la salle et interroge Kristale du regard.
—Tu as entendu ce qu’il vient de dire ? Tu te déshabilles et tu t’allonges là !
Apres un court moment d’hésitation mais comprenant que je ne pouvais qu’obéir je quitte ma jupe et me tee-shirt rapidement.
— Ta petite culotte aussi ! Tu gardes ton collier  et tes socquettes!
Je n’avais vraiment pas besoin d’être entièrement nue pour ce qui se préparait, mais je sais maintenant que c’était pour le plaisir personnel de l’homme et que cela ajoutait à la solennité de cette petite  cérémonie.
Aussi, je m’exécute et m’allonge les genoux serrés sur la table qui trône au beau milieu de la pièce.

L’homme revient rapidement et pousse un sifflement d’admiration lorsqu’il me découvre. Il referme la porte derrière lui en verrouillant la sécurité, interdisant à tout importun de nous déranger.
— Eh bien ! Elle est belle… Très, belle !... Qu’elle écarte les jambes !
Apres un bref nouvel échange de regards avec Kristale,  je m’exécute en détournant le regard sur le côté. Constatant ma vulve déjà vernissée et brillante de liqueur il lance d’un ton ironique.
— Dis donc sa coule bien ! Elle est déjà toute mouillée !
Je dois avouer que la situation bien qu’embarrassante m’avait passablement excitée.
—Ça promet !... Tu l’as épilée !... C’est bien !  Ça va me faciliter le travail et…
Il s’interrompt soudainement en fronçant les sourcils et avant même que Kristale puisse réagir plonge ses deux mains entre mes fesses et les écarte brutalement découvrant l’intrus qui cachète mon anus et s’exclame.
— Et tu l’as pluggée aussi ! Et bien félicitation ! Il m’examine sans complaisance poussant l’introspection jusqu'à tapoter d’un doigt le cristal serti sur la seule partie apparente du Plug coincé entre mes fesses qui recouvre parfaitement mon anus, et me lance
— Et tu aime çà ?
Toute rougissante j’esquisse un timide hochement de tête d’assentiment sans le regarder.
Il me lâche enfin et se mouille les lèvres avant de revenir à Kristale

— Tu as pêché une vraie petite vicieuse là ! C’est bien de toi çà !... Bon…Voilà je te propose cet anneau en or, assez large pour réunir les deux lèvres et les maintenir fermées. Çà sera suffisant pour interdire à un homme de la pénétrer sans la déchirer, mais un doigt ou deux pourront toujours passer, Il faudra le placer judicieusement.
Je n’ai pas résistée à l’envie de regarder l’anneau dont il parlait. Je tourne mon regard vers eux. Il tient du bout des doigts un petit étui de plastique transparent dans lequel brille un anneau de la dimension à peine suffisant pour être placé à l’auriculaire. L’homme jette un regard à mon entrejambes que j’expose maintenant impudiquement et détaillant mes lèvres à peine entrouvertes.
— Mais elle m’a l’air assez resserrée déjà ! On va le placer un peu en bas de son clito,… En ricanant il lance à Kristale.
—Trouve le lui et fait lui gonfler pendant que je me prépare !
Kristale me sourit et se penche sur moi tandis que l’homme nous tourne le dos et s’affaire dans un petit secrétaire médicale à la recherche des instruments de ma clôture qu’il dépose dans un plateau d’inox. Sans précaution Kristale s’empare à deux doigts de mon bourgeon qu’elle extirpe de sa cape de chair et le titille sans vergogne. Je me mords les  lèvres pour ne pas gémir, mais ne peut empêcher la turgescence du bourgeon ainsi malmené.

L’homme revient vers nous et observe un moment le manège de ma tourmenteuse tout en enfilant une paire de gants de chirurgien et me lançant une œillade qui se veut complice.
Jugeant le résultat suffisant  il se penche sur mon entre-jambe et badigeonne ma vulve gonflée d’excitation d’un gel froid à l’odeur d’antiseptique. De la main gauche il s’empare d’une sorte de pince spatulée, percée d’une lumière à ses deux bouts. Sans hésitation il emprisonne mes deux lèvres les resserrant l’une contre l’autre de deux doigts de la main, vite remplacé par  les spatules de la pince les bloquant fermement et murmure, ayant visiblement trouvé l’endroit de la pose de l’anneau  — Là !— De la mains droite il s’empare dans le plateau métallique d’une grosse aiguille coudée semblable a une halène de pêcheur en demi-lune et d’un mouvement prompte et assuré, d’un geste professionnel mainte fois répétés, enfonce la pointe de l’alène dans la lumière de la pince chromée, perçant dans le même temps mes deux lèvres prisent en sandwich entre les spatules.
Le geste est si rapide que je ne ressens presque aucune douleur une simple sensation de tiraillement désagréable lorsque l’aiguille ayant percée le cheminement de l’anneau est ressortie de l’autre côté de la pince.
Sans relâcher la pince, il se saisit de l’anneau d’or qu’il avait au préalablement ouvert pour lui faire suivre le chemin que l’alène s’était frayée dans mes chairs. Il ne faut que quelques secondes pour qu’il libère les lèvres des mâchoires de la pince et de l’alène et enfin verrouille l’anneau à l’aide de deux autres petites pinces.
 Il se relève alors de dessus mon entre jambes, l’air satisfait.
Il s’empare d’un miroir et le glisse entre mes cuisses pour que je puisse apprécier son travail.
J’observe le reflet de l’anneau d’or, le gardien de ma virginité, comme aime le nommer Kristale. Il relie fermement les deux lèvres de mon abricot malmené comme le ferai une fibule qui maintien fermé les deux pans d’une cape de chair. Le gel devait être homéostatique parce que aucune goute de sang ne perle comme je m’y attendais.
— L’anneau est provisoire ! Tu pourras le remplacer par quelque chose de plus travaillé dés que cela sera cicatrisé.

Et Kristale ne s’en est pas privé.
Elle a essayé sur mon ventre les anneaux les plus précieux, leur accrochant a sa fantaisie de longues chaines d’or avec lesquelles, comme une laisse fixé a ma vulve, elle m’obligeait à déambuler derrière elle, nue, dans son appartement.
Elle a fait réalisé également de subtils dispositifs qui se fixaient sur l’anneau et me titillaient le clitoris a chaque mouvement de chaine qu’elle imprimait provoquant en mon ventre des nuée d’étincelles de plaisir imposé.
— C’est ce dispositif que tu portais lorsque Kristale nous a présentée ? (Cf. : Loreleï)
Elle sourit et ses joues rosissent un peu.
—Oui !... Je n’en menais pas large !
Un silence s’instaure au souvenir de notre première rencontre.

Intriguée je continue la poussant dans ses retranchement.
— Et le paiement alors ? Kristale a parlé d’une récompense en nature non ?
Elle se déplie et se tortille sur sa chaise. Elle s’empare de sa tasse de thé veut en siroté une gorgée, mais s’aperçois qu’elle est vide. Je viens à son secours en lui tendant la théière. Elle approche sa tasse et pendant que je lui verse le breuvage elle me lance embarrassée.
— Tu veux que je te raconte çà aussi !?
Je termine de la servir et repose la théière sur la table.
— Oui… Je le veux !
Je l’ai dit sur un ton froid et dur qui ne souffre pas de refus.
Elle souffle du nez puis bois une gorgée de thé avant de continuer.

— C’est lui qui a demandé le paiement en nature ! Encore couchée sur la table il a posée une main encore ganté de latex sur mon sein gauche tout en titillant le mamelon de deux doigts fébriles.
— Tu me la proposes en  paiement  alors ?... Pas sa chatte, j’ai bien compris ! Mais sa bouche et son cul sont disponibles ? Il se penche sur moi et de sa main libre se saisie de mon menton pour me caresser les lèvres du pouce forçant la caresse jusqu'à les entrouvrir ! Ses yeux brillent d’impatience et d’excitation. Mais Kristale ne le laisse pas aller plus loin.

— J’avais plutôt autre chose en tête !
Loreleï s’arrête et me lance.
— Tu as déjà vu Kristale nue, n’est ce pas !
Elle n’attend pas ma réponse.
— Difficile pour un homme de résister à la vue de ses charmes ! En un tour de main, elle s’est déshabillée devant les yeux de l’homme statufié, toujours une main sur ma poitrine mais devenue soudain inerte.
Elle s’arrête de nouveau. Se racle la gorge et continue.
— C’est la première fois que je voyais une femme et un homme faire l’amour ! Kristale m’avait ordonné de ne jamais visionner de films pornos ou érotiques !
Je sursaute intérieurement. Le même conseil que m’avait donné Marc lors de notre rencontre mais cette fois concernant les livres, pour que cela ne dénature pas mes écrits avait il alors déclaré. Le conseil de Kristale à destination de Loreleï devait être dans le même esprit !

Kristale s’est approché de l’homme pour, d’autorité, commencer à lui dénouer son large ceinturon de cuir. Ainsi entrepris il m’abandonne totalement et se défait rapidement de son tee-shirt découvrant un torse entièrement tatoué comme le laissait deviner les gravures de ses bras. Kristale s’agenouille pour le prendre dans sa bouche. Je ne peux m’empêcher d’observer ma maitresse mettre en pratique sous mes yeux ce qu’elle m’a appris avec application. Mais l’homme qui ne compte pas se laisser contenter  sans prendre la main après quelques mouvements de va-et-vient entre les lèvres de Kristale, s’assurant de la fermeté de son engin la saisie par les cheveux et la force à se relever. D’un même mouvement il la penche de force sur la table où je suis allongée lui demande d’écarter les jambes comme il le ferait a une soumise et la pénètre sans autre préliminaire.  A cheval sur mes cuisses Kristale ne peut s’empêcher de pousser un cri de surprise et de protestation étouffée. Le visage de l’homme est maintenant congestionné par l’effort et Kristale gémit à chaque coup de boutoir qu’il lui assène avec régularité en s’accrochant de toutes ses forces à ses hanches. A la puissance avec laquelle il portait ses coups de rein, je pensais que l’homme allait vite jouir et ainsi en finir !
Mais c’était sans compter sur la vigueur et l’excitation décuplés de l’homme. Se contenant il me fait signe d’un geste brusque de descendre de la table avec la grossièreté qui lui semble coutumière.
— Dégage de la table petite pute, Je veux enfiler ta maîtresse à ta place !
Je ne me fais pas prier et descend avec précipitation avec l’idée de m’éloigner, mais il parvient à me saisir le poignet.
— Ne t’en vas pas ! Reste prés de nous! Je veux que tu voies bien comment on fait… Pour ton éducation !
Dans le même temps il demande a Kristale de se retourner et de s’allonger sur le dos à la place que je viens de quitter.
Je suis stupéfaite de voir ma maîtresse obtempérer placidement et d’écarter docilement les jambes de chaque coté de la table pour accueillir à nouveau son assaillant. L’homme accepte l’offrande  sans précipitation me tenant toujours le poignet il porte ma main sur son membre turgescent et m’oblige à le saisir par la hampe. Kristale ne réagit pas à l’entorse faite ainsi à leur contrat. Enhardit  il me lance.

— Allez introduit moi dans ta copine!
Ne constatant toujours aucune réaction de Kristale je présente le gland luisant à l’orée de sa vulve déjà entrouverte, luisante et sirupeuse de liqueur par le précédent assaut. Sans attendre, d’un coup de rein il force le passage et s’enfonce dans le ventre moelleux de Kristale entrainant ma main et la coinçant entre eux deux. Lâchant la verge je la retire précipitamment, comme si je m’étais brulée, ce qui le fait rire grassement.
Je vais pour faire un pas en arrière, lorsque cette fois, sans se démancher, il se penche et me saisie par la taille me soulevant comme un fétu de paille et dans le même mouvement m’installe à califourchon sur le ventre de Kristale pour m’allonger, adossée sur elle. Je suis maintenant face à lui les jambes largement écartée dan la même position que ma maîtresse et avec la terrible sensation qu’il me pénètre alors qu’il continue à enfoncer Kristale ainsi passée au rang infamant de boute-en-train !

D’ailleurs, il l’oublie totalement et son regard se concentre sur moi, ma vulve nouvellement annelée cogne régulièrement contre son ventre au rythme de ses coups de boutoir et son regard enfiévré ne manque rien de mon corps offert ainsi à ses caresses. Et il ne s’en prive pas, il pelote  mes seins avec empressement, descend sur mon ventre ou il se saisit de l’occasion pour engager du pouce l’entrée qui lui est interdite. Il finit par s’accrocher à mes hanches et entamer un assaut frénétique dans le ventre de Kristale dont je sens le souffle sur mon cou où elle a niché son visage.
Loreleï repose sa tasse de thé sans la lâcher d’un air absente.
— Cette fois il a finit par jouir et c’est Kristale bien sur qui a recueilli ses hommages alors qu’elle n’était réduite qu’a un orifice, sensé dans le phantasme de l’homme, m’appartenir.
Elle joue avec sa tasse la faisant pivoter du bout des doigts. Et continue sans me regarder.

— Cela à été terriblement humiliant pour Kristale… Et on n’humilie pas une maîtresse de la trempe de Kristale !
Sur le chemin du retour elle n’a pas décrochée un mot, et une fois arrivée chez elle, elle me l’a fait payer très cher, même si je n’y étais pour rien ! La situation lui avait échappée et elle ne le supportait pas. Il fallait qu’elle se défoule et cela à été sur moi bien sûr ! Le soir même elle a fait venir deux amies à elle et…
Elle relève la tête et me fixe intensément de ses yeux de glace bleue.
— Mais cela  je ne te raconterai pas, même si sous ta férule j’ai connue des moments similaires !
Et elle me fait un clin d’œil, pour tempérer son ton froid et impersonnel.
Sans quitter son regard je conviens
—  Pourtant tu avais l’air si fragile, si… Novice et inexpérimentée.
— C’est un jeu convenu avec Kristale ! Je devais vous paraitre ainsi ! A vos yeux. Je devais être l’innocente inexpérimentée  et prête à être offerte au dressage le plus abouti que Marc pouvais me faire subir.
— Cela n’a pas trop marcher dû avec Marc ! Pour ma part je l’ai juste ressenti à ta dextérité, ta timidité surjouée  et surtout ta proportion à jouir et faire jouir qui ne pouvais pas venir d’une… Autodidacte ! Mais je pensais  après tout, que tu pouvais être aussi une jeune femme particulièrement libertine avec un fond de perversion.
Elle me lance une œillade complice.
— Oui il y a de çà aussi !... Effectivement pour Marc cela n’a pas marché !... Et j’ai aussi payé cher ma tentative de dissimulation.  Avec lui j’ai vraiment découvert ce qu’était un dressage ! A côté, celui de Kristale était un amusement.

Intriguée, étant la soumise de Marc depuis plusieurs année maintenant, et croyant connaitre tous les ressorts de mon Maître. Je me recroqueville sur mon siège et lui suggère à voix basse
—Tu veux m’en parler ?

Loo 6

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Commentaires
I
Non, non c'est un intermède totalement à part de l'assemblée de fer.<br /> <br /> Elle est en deux parties ! ;-)
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A
Allons bon, voilà que débute un nouveau récit !<br /> <br /> La mention "partie 1" ne nous dit pas, hélas, de combien de parties il est constitué. Dans combien d'années en verrons-nous la fin ?<br /> <br /> Oui, je taquine, mais en vérité je ne crache pas sur mon plaisir :-)<br /> <br /> , bien que me voilà à devoir gérer deux e-books de front.<br /> <br /> Enfin, à moins que la fréquence de publication s'accélère soudainement, cela ne devrait pas être un travail très prenant.
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G
Cher Isabelle,<br /> <br /> Version corrigée dites-vous, les fautes sont toujours là, mais vous y tenaient beaucoup ;-)<br /> <br /> Version censurée plutôt, trois nombres on disparut, ils ne faisaient que confirmer une évidence.<br /> <br /> Bientôt la suite ?<br /> <br /> Au plaisir de vous lire.
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