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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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18 septembre 2008

Chap. 17. Soeurs de liens.

Après les chevilles, ce sont nos poignets qui sont réunis par les liens de chanvre. Précautionneusement et avec application, Mon Maître procède au rapprochement intime de nos corps. Nous nous retrouvons bientôt si étroitement ligotées ensembles que je peux sentir chaque mouvements, chaque frémissements de Stéphanie sans pour autant pouvoir la contempler. Sa tache achevée Marc se redresse et nous observe attentivement faisant le tour à pas comptés de sa sculpture vivante comme un Maître d’ouvrage recherchant les plus infimes défaut de sa création.

Nos jambes repliées sont largement écartées comme les pages d’un livre ouvert dévoilant sans pudeur le plus profond de nos intimités. Pour maintenir ce livre ouvert nos poignets sont liés aux chevilles tandis que nos épaules, qui autrement se replieraient sur nos poitrines, sont solidement ramenées en arrière par des liens qui barrent nos torses. Nous offrons certainement au regard la plus délectable des sculptures jumelles. Et pas seulement au yeux ! Satisfait du résultat Marc revient s’agenouiller devant moi. Il me sourit et pose la main sur mon visage, glisse un doigt sur ma bouche et vient l’entrouvrir de son pouce. Les caresses buccales de Stéphanie mon émoustillée et il n’en faut pas plus pour que je sente mon ventre s’entrouvrir un peu plus encore. Mais sa main ne fait que passer et, effleurant la peau sensible de mon cou vient rejoindre la pointe tendue de mes seins. Une main brûlante qui s’attarde sur les globes lisses de ma poitrine et en butine les aréoles vibrantes qui se hérissent comme une chair de poule. Je ferme les yeux et lance ma tête en arrière qui vient buter contre celle de Stéphanie. Je la sens se contorsionner dans ses liens. La musique de fond s’est tue et le silence ponctué de mes soupirs étouffés l’intrigue au plus au point. Cela en est trop pour elle ! Et l’incorrigible tourne la tête en tous sens pour tenter de saisir ce qu’il se passe. Mais rien n'y fait ! Les liens sont suffisamment bien pensés pour qu’aucunes de nous ne puisse voir l’autre mais par contre laisse ressentir le moindre de ses frémissements. Rassasiée, sa main quitte ma poitrine, glisse sur mon ventre et vient en frôler le mont de vénus lisse et humide comme un galet de bord de plage. Un des doigts, plus volontaire, vient en écarter la douce fentes palpitante et, précautionneusement se plonge au plus profond de moi. Impossible d’échapper à la caresse, ligotée et offerte comme je le suis ! Mais suis-je bien certaine de vouloir y échapper ? Même si je lance un petit gémissement de protestation.

A mon cri, Stéphanie se contorsionne de plus belle. Mais n’a-t-elle donc pas compris ? Son manque de passivité risque de contrarier Mon… Son Maître ! Si il nous a liées ainsi, c’est bien pour que cela provoque en nous une excitation cérébrale autant que physique, la vue n’y a pas sa place. Ici l’œil, c’est Lui ! Dans un sens, étant donné l’agitation de la jeune fille, il a réussit son œuvre. Silencieusement, ses yeux toujours fixés sur les miens, Marc prend le relais de la caresse interrompue par Stéphanie. C’est deux, puis, trois doigts, qui s’enfoncent entre mes jambes. Je serre les poings et me mords un peu plus les lèvres. Mais mes intimes soubresauts ne peuvent manquer de trahir mon doux tourment à ma sœur de liens. La caresse cesse brusquement. Je retombe sur terre et ouvre les yeux. Mon cœur bat à tout rompre. Comme j’aimerais qu’il continu ! Enlevant sa main de mon ventre Marc me la présente sous le nez en la tournant en tous sens. Le trident de ses trois doigts est luisant de sécrétion. Je crois deviner à qu’elle humiliation il veut me livrer et entrouvre docilement la bouche. Il sourit, je le sens particulièrement fier que je devance ainsi son désir. Sauf que je me trompe ! De sa main gauche il pose son doigt sur ma bouche pour la refermer, se lève et me contourne, disparaissant vers le côté de Stéphanie.

Déçue et chagrinée, je me surprends à le suivre du regard et de vouloir, à mon tour, essayer d’apercevoir ce qu’il va faire derrière moi. Je me reprends vite et baisse la tête. Par contre, je suis toute ouïe, toutes les fibres de mon être sont tendues vers la perception et l’écoute de ce qui se passe dans mon dos. Je n’ai pas longtemps à attendre. Un petit gémissement de Stéphanie me signale que c’est à son tour de subir les indécents attouchements de Mon Maître. Dans le silence de l’atelier un discret bruit de lapement et un hochement régulier de sa tête me fait comprendre qu’elle est en train de lécher consciencieusement les doigts que Marc a introduit au plus profond de mon sexe. Ainsi, ce qu’il m’a refusé, il l’impose à la jeune fille qui ne peut de toutes les façons s’y soustraire. J’imagine la mine contrite qu’elle doit avoir ! Je jubile intérieurement, mais j’aimerais tellement assister à cette scène si proche et pourtant inaccessible. Les lapements cessent et c’est maintenant un doux gémissement qui prend le relais. Le dos de la jeune fille s’agite de soubresauts et me les communique, elle tente de refermer ses jambes entraînant les miennes qui entravent immédiatement son mouvement, m’écartelant un peu plus par la même occasion. Je devine où Marc officie maintenant, je connais les réactions fulgurantes et incontrôlées de Stéphanie.

Et cela ne manque pas ! Les sourds gémissement se transforment peu à peu en halètements obscènes ponctués de petits cris stridents. Des cris de plaisir inconvenant qui s’amplifient et deviennent syncopés. La tête de Stéphanie s’agite en tous sens et vient périodiquement buter contre la mienne, une sueur brûlante s’insinue entre nous. Je reste stupéfaite par la rapidité et la violence avec laquelle sa jouissance se manifeste. Elle, qu’au premier regard on pourrait croire prude et réservée ! Quelques caresses bien choisies et la voici qui perd toute retenue, écorchée vive offerte au feu du plaisir. Et mon Maître semble s’en amuser car il prolonge au delà de toute raison son intime introspection. Stéphanie finit par se tordre de plaisir m’entraînant bien malgré moi dans le moindre de ses convulsions. Les supplications contradictoires qui parviennent à mes oreilles sont des plus éloquentes
- Non... Non… Oui… Ho non, Monsieur Ho, ho, hoooo. N’ui, oui ! Oui !
Et je suis à la fois frustrée et honteuse de n’être que le témoin particulier de ce jeu cruel.
Les lamentations de la belle s’interrompent au moment ou je pensais qu’elle allait atteindre des sommets orgasmiques. Lamentations immédiatement remplacées par un halètement profond d’épuisement.
Marc a cesser ses caresses ! Stéphanie se calme lentement émettant encore de temps à autre de profonds soupirs. Venant de derrière ma nuque une main me contourne et vient se placer devant ma bouche. C’est la main de Marc, littéralement engluée du résultat de la jouissance de Stéphanie, confirmant à mes yeux l’exubérance humide de cette " Femme-fontaine ". Les doigts luisant se rapprochent de ma bouche. Une odeur fade et animale en émane. Un réflexe me fait détourner la tête pour échapper à l’odieuse invite. Mais que faire ? Inutile de vouloir fuir ! Je redresse la tête et ouvre docilement la bouche. Les doigts s’introduisent entre mes lèvres me faisant goûter de force le plaisir saumâtre qu’a libéré en flots tumultueux le ventre de Stéphanie.

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Commentaires
T
tres excitante histoire,je ne goute pas les brimades,mais je suis troublée de lire....<br /> bises<br /> tania
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I
Et bien vous êtes donc soeurs ? Ou bien vous vous étes donné le mot pour commencer de la même façon ;-<br /> Cette fois c'est bon je me pose pour un long moment! La suite va donc venir plus régulierement. Avec une ou deux surprises à la clé de ce que j'ai vécu cet été 2008<br /> Je brule d'impatience de les écrires.<br /> <br /> BisouxX<br /> Isabelle.<br /> <br /> P.S : Vous êtes trop gourmand M. Domi! ;-)
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D
Tu le sais, j'aime. Délicieusement bon. J'aurais voulu les lêcher ses doigts de Marc, vous goûter toutes les deux...<br /> Bises
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O
Quelle joie ce matin de recevoir des nouvelles.<br /> Très excitant encore une fois....<br /> Que ce fut long sans nouveau texte...vite vite il faut combler ce retard ! ..sourire...<br /> Encore merci<br /> <br /> Delphine
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A
Quelle joie ce matin d'ouvrir ma boite et de recevoir ton news, contente de te retrouver<br /> tu te fait rare<br /> Joujours aussi vibrant tes texts, j'adore<br /> Et la photo me fait réver, Hummm! un lien pour me ratacher a toi ?<br /> Gros Poutou partout partout ;-)<br /> Aurore
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