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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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28 novembre 2009

Chap.57. Deux jours…

Deux jours sans nouvelles!
J’ai l’impression d’être seule au monde et mon imagination tourne a grande vitesse. Où est-il ? Que peut-il bien faire?
Je suis allongée à plat ventre sur mon lit, nue. Le soleil qui passe par la fenêtre entrouverte caresse doucement mes reins. Je mets de l’ordre dans mes carnets en battant l’air de mes pieds. Il me faut vite noter tout ce qui s’est passé durant cette interminable soirée. J’ai essayé d’appeler Stéphanie mais son portable est éteint ou hors réseau. J’aurais aimé lui laisser un message, mais je ne sais pas quoi dire, Prendre de ses nouvelles! Lui demander si elle allait bien, si elle se remettait de cette terrible épreuve ?
Ce matin il y avait un petit marché dans le village. Je suis descendue me promener et acheter de quoi remplir mon réfrigérateur. J’ai mis mon collier de cuir simple, ma jupe écossaise et j’ai laissé ma petite culotte sur le lit. J’aime ces petits défis à moi-même, sans que Mon Maître l’exige. Me fondre dans la foule et sentir l’air frais contre mon ventre chaud. Ma rousseur ne passe pas inaperçue. Des regards appuyés, des sourires, certains moqueurs.
Si ils savaient ! Si ils savaient que la jeune fille qui passe près deux est nue, seulement couverte de deux pièces de tissus et qu’ils leur suffiraient de soulever la jupe !
Et s’il connaissait ma condition ! Heureusement mon collier de ville ne parle qu’aux initiés et dans ce village perdu je ne risque pas grand chose. Des bouffées de chaleur gagnent mes joues, mon ventre se mouille et s’électrise de plaisirs interdit.
Je ne peux m’empêcher de penser à Laure! Elle qui serait obligée de répondre favorablement et toutes sollicitations.
Je m’imagine à sa place.
- Bonjour Mademoiselle. Je vous trouve très jolie. Veuillez de me suivre sous ce porche sombre… Soulevez votre jupe et écartez les jambes !
Ou pire
-T’as un joli petit cul toi, tu dois être bonne, viens là on va bien s’amuser… Tu suces ?
Et je me vois suivre l’inconnu, docilement, et céder à tous ses désirs, sans broncher, sans protester, parce que c’est dans ma nature.
Un frisson court le long de ma colonne vertébrale. Je redescends brusquement sur terre. En serais-je capable ? Si Mon Maître me le demandait ? Serais-je capable, comme Laure, de m’abandonner totalement à cette soumission ?
Je préfère laisser la question en suspend, et rougissante je baisse les yeux pour éviter les regards des hommes qui me croisent.
Il est des démons qu’il ne vaut mieux ne pas éveiller.

Les deux jours ont passé mollement, trop lentement. Il est tard. J’ai gardé mon peignoir de sortie de douche et confortablement calée au fond d’un des fauteuils du salon, je parcours paresseusement les dernières lignes de l’épais volume posé sur mes genoux. Apres lui je n’ai plus de quoi lire. Mon séjour touche à sa fin ! Je vais pour conclure en tournant la page lorsque la porte d'entrée s’ouvre avec force, sans prevenir.
Une longue silhouette s’avance que je reconnais immédiatement : Laure !
Se glissant derrière elle Marc referme la porte.
Il a l’air joyeux. Et me lance un " Salut ma belle ! " qui me laisse pantois un instant avant que je ne réagisse en un éclair. Je pose le livre qui se referme avec bruit et me lève précipitamment. J’avance d’un pas et me poste les mains dans le dos, les jambes à demi écartées, la tête baissée. Mon peignoir mal ajusté s’entrouvre laissant deviner ma nudité.
- Bonsoir, Monsieur !
Marc ne répond pas, il se dirige vers l’autre fauteuil pour y déposer la veste qu’il portait négligemment sur l’épaule. Laure ne s’est pas mise en position de soumission. Je la regarde par en dessous. Elle avance de quelques pas en découvrant les lieux. Le carrelage de tomettes claque sèchement au contact des talons fin de ses bottines noires. Elle porte un chemisier clair et un jean serré qui moule parfaitement ses hanches et ses jambes interminable. Ses cheveux d'ébene sont noués en une longue colonne qui lui tombe sur les reins. Elle est magnifique de féminité et je me sens vraiment ridicule, pieds nus sur le sol froid dans mon petit peignoir en éponge ?
- Nous avons passé une bonne soirée et avons pensé à venir te voir !
Marc parle aux murs sans me regarder. Je comprends qu’il a passé la soirée avec Laure, peut-être même les deux jours ! Une pointe de jalousie me pince le cœur.
Il se rapproche de moi et écarte mon peignoir dévoilant un peu plus mon corps nu. Ses mains effleurent la pointe de mes seins qui se dressent immédiatement. Je rougis violemment et cherche le regard de Laure mais elle ne me prête aucune attention continuant à déambuler nonchalamment dans le salon, le visitant dans ses moindres détailles.
- Nous avons longuement parlé de toi avec Laure…
Ainsi la belle esclave a bien une langue, me dis-je, amère.
- … Elle ne m’a pas cru lorsque je lui ai dis que tu peux tomber dans les pommes de bonheur lorsque l’on te sodomise !
Mon sang reflux immédiatement puis reviens à mon visage en une brûlure de honte. Cette fois Laure se retourne, braque ses grands yeux noirs vers moi et je crois deviner une esquisse de sourire au coin de ses lèvres. Mon visage s’embrase littéralement. Je voudrais que la terre s’ouvre sous moi pour m’y cacher.
Marc laisse retomber les pans de ma sortie de bain et s’éloigne en me tournant le dos.
Sans me regarder, il lance.
- Isabelle… Mets toi à genoux sur le banc, relève ton peignoir et penches toi sur la table !

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Commentaires
S
Nous savons tous ce qui va se passer Mais le plus important c'est la façon de l'écrire d'isabelle.<br /> Quoiqu'il se passe<br /> Je vous aime trop Isabelle
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C
j'y ai pensé aussi mais j'avais pas osé l'écrire....<br /> Attendons la suite patiemment.<br /> Bisous à tous et un plus gros à toi Isa.
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E
Effectivement le bel olisbos manié avec dextérité par Laure, cela a un peu plus d'allure.<br /> <br /> Alors Isabelle? Nous sommes impatients
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P
Je me demande si le truc bimétallique or et argent fonctionne aussi de ce côté-là. Délicatement manié comme Laure sait le faire, il n'y a pas de raison... Cela doit provoquer une petite contraction involontaire qui peut apporter des sensations inattendues au sujet.
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E
Je n'ai pas encore vu le gode ceinture dans le paysage<br /> <br /> Mais qui sait?
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