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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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31 décembre 2009

Chap.59. Avant la tempête.

Le doigt de Laure tourne autour de mon nombril en de délicats effleurements. De temps à autre il s’y réfugie, comme le ferait un petit animal espiègle. En ressort et reprend sa caresse sur la peau de mon ventre tendue comme un tambour. Elle a posé sa tête sur mon épaule, ses longs cheveux de soie noire au parfum animal répandue sur ma poitrine. Son souffle chaud court sur ma nuque.
Lorsque Marc est parti de bonne heure, déposant un baiser sur chacun de nos fronts, Laure a quitté le pied du lit pour se lover contre moi et nous nous sommes rendormie de nouveau dans les bras l’une de l’autre à peine couverte d’un drap.
Je suis bien ! Le soleil matinal perce à travers la fenêtre.
Dans un demi-sommeil mon esprit vagabonde.
Je repense à ma sœur et à ce que Marc m’a contraint à révéler malgré moi.
Oh ! Elle est parfaitement au courant de mon aventure, de mon histoire, et de mon désir de soumission à Mon Maître. En aînée vigilante je sais qu’elle veille sur moi et qu’elle suit de près mon aventure. C’est chaque fin d’été ou de visite à Marc un compte rendu détaillé que je lui fais. En édulcorant les scènes les plus scabreuses, çà je préfère qu’elle les découvre sur mon blog.
Mais je ne savais pas qu’elle entretenait un contact aussi direct avec Marc.
Je connais la discrétion de Mon Maître sur ses relations et le cercle qu’il côtoie et, heureusement, en ce qui me concerne également. Une discrétion rassurante ! Mais qu’il ne m’ait rien dit sur ma sœur me chiffonne et qu’il ait pu converser ainsi avec elle comme à une amie et lui proposer d’assister à une de mes humiliations me met très mal à l’aise.
Marc ne fait jamais rien sans raison ! Pourquoi a t il fait çà ?
Je ne vois qu’une chose ! C’est pour la rassurer, lui prouver que j’étais heureuse sous sa coupe et que je l’acceptais sans réserve.
Une violente chaleur embrase mes joues à la pensée de mes cris de jouissance éclatant sans retenue à ses oreilles. Une bouffée de pudeur mortifiante me traverse en pensant à sa réaction à l’écoute des halètements de plaisir de sa tendre petite sœur tandis que son Maître la contraignait à la plus abjecte des pénétrations, et surtout, qu’elle y prenait un plaisir évident…
Il faut que je pense à autre chose sinon je vais mourir de honte… Et il me vient à l’idée que c’est peut être aussi ce que cherchait marc.
Et ma sœur ! Complice ? Oh ! non çà je ne peux le croire…
Je prends une profonde inspiration pour stopper net le tourbillon de mes pensées.
Les caresses de Laure ont peu à peu quitté mon ventre pour descendre juste au-dessus de mon pubis. Elle a du prendre mon soupir pour un assentiment.
J’ai envie qu’elle aille plus loin ! D’un mouvement lent je ramène une cuisse sur le coté lui offrant le passage vers ma fleur palpitante. Il ne lui en faut pas plus pour la butiner de ses doigts agiles, l’entrouvrant délicatement et si introduisant en visiteurs précautionneux. Une onde salvatrice née au contact de ses doigts me parcourt en galvanisant mes muscles assoupis de sommeil. Ses doigts s’enfoncent en un délicat massage. Mon ventre se mouille et s’embrase. J’émets un petit soupir de contentement. Laure redresse la tête et son visage se tourne vers moi, un sourire en coin.
- Tou a bien dolmi ?
Pour toute réponse je glisse une main dans ses cheveux et souris à mon tour.
Nos lèvres s’unissent et nos langues se rejoignent en un doux baiser. Mon ventre se liquéfie littéralement et je sais que Laure est en train de recueillir le fruit de la jouissance paisible qui fluctue en moi, indolente et ravageuse en même temps.
Mais elle rompt l’instant de paresseuse langueur comme si elle se ravisait. Sa main quitte mon ventre trempé et vient se poser sur ma poitrine, nos lèvres se séparent.
- Tou veux du café ?
Toujours sans répondre, je hoche la tête d’approbation en souriant.
D’un coup de rein souple la belle Kajira se lève et sans même s’habiller, d’une démarche féline se dirige vers la porte de la chambre. Elle est magnifique. Une longue silhouette d’une féminité à couper le souffle. Un corps troublant qui se meut comme un animal sauvage. C’est avec un pincement au cœur que mon regard accroche les balafres qui marque sa croupe voluptueuse. Les trace des premiers coups, les plus légers, ceux pour lesquels j’ai retenu ma main, ont presque disparues. Par contre celles infligées par Kristale et celles que j’ai données avec toute la force dont il m’était possible ont viré au bleu noir marbré de jaune sombre. Je déglutis péniblement au souvenir de cette épreuve et je baisse les yeux. Laure, elle, semble avoir déjà oublié cet épisode douloureux.
Nonchalamment je glisse une main entre mes jambes, pour continuer la caresse interrompue, mais ne vais pas plus loin effleurant simplement les abords de la fente incandescente.
De nouveau mon esprit vagabonde.
Marc nous a laissé la matinée. Il revient cet après-midi. Pour me conduire à ma punition, m’a t il dit, presque gêné. J’ai senti à son ton grave qu’une nouvelle épreuve m’attendait. D’habitude Marc m’annonce ce genre de nouvelle sur un air neutre voir même badin, comme si cela semblait une évidence.
Mais là, il avait l’air soucieux. Et cela ne m’a pas rassurée du tout.
Un petit bruit de tasses entrechoquées, l’odeur du café dans la chambre. J’entrouvre les yeux, enlève la main d’entre mes cuisses et les verrouille précipitamment. Laure dépose le plateau en plein milieu du lit. Elle s’assoit à côté et tout en versant le café, sans me regarder.
- Tou peux continuer, tu sais, … Tu es belle quand tu fais çà !
Une brusque chaleur monte à mes joues et je baisse les yeux vers les tasses.
Laure a un petit rire cristallin.
- Comme tu es timide ! Pas de problème entre nous. Tu sais, on le fait toutes Non ?
Là, mes joues s’enflamment.
Oui c’est vrai, mais pas forcement dans ces conditions.
Je lance d’une voie enrouée.
- M’oui, mais, … mais je n’ai pas l’autorisation de Marc… Il … Faudrait que je lui demande !
Laure achève de versé le café et me tend une tasse.
- Ah !… Oui... Je vois…
Elle boit une goulée de liquide et comme pour elle-même en hochant la tête
- Ton Maître est un type bien !
Un jugement laconique que je sais avisé puisque Laure est épisodiquement son esclave.
Je saute sur l’occasion.
- Et toi ! Tu as un Maître ? Une Maîtresse ?… Kristale ? Je n'ai pas bien compris !
Elle me jauge de ses grands yeux noirs comme si elle se posait la question de savoir si elle pouvait se confier.
D’un geste fier, elle rejette la masse imposante de ses cheveux en arrière.
- Je suis à la disposition de Kristale. Mon Maître est en Italie. Nous nous sommes rencontrées à une soirée sur la côte Et mon Maître m’a " prêté " … Je suis à elle pour les vacances… J’aime bien Kristale !
Je souris
- Oui moi aussi
Je pouffe et continue.
- Et dire qu’il y en a qui passent leurs vacances à se faire bronzer, faire de la randonnée, du bateau ou passer leurs nuits en boites… Et nous, nous passons les nôtres à nous soumettre…
Nous partons toutes les deux dans un grand éclat de rire.
- Oui, Tou a raison… A chacun son hobby.
Nouvel éclat de rire.
Laure redevient soudainement sérieuse
- Je retourne à Vérone a la fin de la semaine… Mais je reviendrais !
Vérone… Je baisse la Tête et ne peux m’empêcher de penser, en souriant aux anges, au couple d’amoureux le plus célèbre de la terre.
- Oui moi aussi… Enfin je veux dire… Je rentre chez moi !
Un long silence s’établit pendant que nous buvons religieusement nos mokas.
Laure repose sa tasse et d’un geste fluide pose sa main entre mes jambes.
- Tou veux que je le fasse pour toi ?… Ou tu veux demander l’autorisation à Marco ?
J’ai un instant de confusion. Je repose la tasse a mon tour. Sa main est fraîche et une onde brûlante amollie mon ventre et ma raison.
- Je… Oui... Euh! Non, Je…
Maudite timidité, jamais je ne réussirais à la maîtriser.
- Tu peux tout me demander, tu sais ! Je suis aussi a ton service !
Ses doigts tentent de s’introduire dans la douce moiteur. Impossible de lui cacher l’émoi qu’elle provoque. Vaincue et résignée, je déverrouille les jambes et écarte les cuisses me laissant retomber sur l’oreiller.
Je ferme les yeux, tandis que Laure repousse le plateau au pied du lit.

IsaLaur065

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Commentaires
I
J'espere bien que l'on ne me reconnais pas trop ;)Cela fait parti du jeu avec Marc<br /> Et puis j'ai deux ans de plus, celle ci est plus récente. Mais elle illustre bien ce chapitre. Mon Maître n'est pas toujours là pour prendre des photos... Dommage;)
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E
Normalement ce devrait être Laure et Isabelle.<br /> <br /> Mais on ne les reconnaît pas très bien; la brune ne me semble pas être Laure; au niveau des traits cela pourrait être la rousse?<br /> <br /> Mais alors jeu de lumière....<br /> <br /> Aucune ne porte son collier!!<br /> <br /> Avec la complicité du Maître photographe?
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D
belle Isabelle. Et merci de cette photo qui sont si rares...<br /> Et vite la suite... Bises<br /> Domi
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A
Si ma mémoire est bonne Isabelle a oublié de mettre son collier lors d'un épisode. Et çà c'est GRAAAve.Et puis ya la petite incartade avec Laure.. Et pis et pis, plein d'autres petites choses qui n'a certainement pas échappé a Marc tel que je le connais;)<br /> <br /> Je te souhaite une trés bonne année ma louve.<br /> Aurore qui t'aime tres fort.
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E
Marc nous a laissé la matinée. Il revient cet après-midi. Pour me conduire à ma punition<br /> <br /> Mais quand Isabelle a-t-elle par son comportement mérité une punition?<br /> <br /> J'ai au contraire cru comprendre que c'était une Soumise exemplaire<br /> <br /> Bonne année à toutes
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