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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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8 août 2008

Chap. 15. Délation.

J’entre la première dans l’atelier.
Stéphanie me suit de près en trottinant. Elle referme la porte derrière nous dans un tintement discret du carillon. Personne dans la salle d’exposition !
Une musique assourdie me parvient de l’atelier. Je tire le rideau qui nous cache la pièce et entre doucement. Comme à son habitude Marc est assis sur le divan de cuir plongé dans un de ses carnets d’esquisses ou de notes ! Il nous a parfaitement entendues entrée, Mais n’en laisse rien paraître. Je tire Stéphanie par la manche vers la cabine ou se change les modèles. L’espace est trop étroit pour y stationner à deux. Je la pousse dedans et lui murmure.
- Déshabilles toi… Vite !
Je ne prends pas le temps d’attendre mon tour et je quitte rapidement mon tee shirt et mon jean tout en repoussant mes espadrilles dans un coin. Il ne me faut pas longtemps pour me retrouver nue excepté ma chaîne qui porte ma croix de baptême et mon fin collier de cuir qui marque ma soumission. Stéphanie est plus longue. Je fronce les sourcilles lorsque je l’entr’aperçois se tortiller des hanches pour enlever son slip. Heureusement que Marc n’a pas exigé qu’elle se déshabille devant lui. La punition était assurée ! Elle sort enfin de la cabine elle aussi entièrement nue. Elle a un petit geste de pudeur en croisant les mains devant son ventre. Mais je la rappelle à l’ordre et lui montrant les mains et en faisant un non silencieux de mon doigt. Elle décroise aussitôt les mains laissant apparaître ce fabuleux fruit dont la vision me ravit.
Timidement nous gagnons le centre de sa salle. En habituée, je prends la pose d’attente. Les reins bien cambrés, les mains dans le dos et les jambes écartées. Stéphanie me voie faire et m’imite immédiatement. Nous voici toutes deux nues, côte à côte face à Mon... Notre Maître. Deux parfaites statues dévolues à la soumission. Sans lever les yeux, sans même nous regarder Marc nous questionne.
- Vous avez bien dormi ?
Son ton est un brin malicieux. En cœur nous répondons.
- Oui...ui Monsieur..aître !
Aie ! Il va falloir que nous accordions nos violons. La tête de Marc à un soubresaut de rire contenu et il continue toujours sans nous lancer un regard.
- Vraiment ? Raconte-moi donc Isabelle !
Mon cœur se serre. Il va falloir lui dire.
- Comme vous l’aviez demandé, je... Nous… J’ai embrassé Stéphanie et nous nous sommes ensuite endormies !
Il lève brusquement la tête vers moi et me contemple d’un air manifestement déçu. Il penche la tête sur le coté et d’un air narquois comme quelqu’un qui émet un doute.
- Et c’est tout ?
Que dire de plus ! Je ne sais sur quel pied danser. Le rouge qui me monte aux joues, mon corps va me trahir, je le sais. Il faut que je prenne les devants. Tant pis pour Stéphanie !
- N... Non Monsieur... Qu..Quand je l’ai embrassée... Stéphanie a voulu continuer, elle voulait que nous fassions l’amour… Sans votre permission… J’ai refusé… Pas sans votre permission, Monsieur !
Du coin de l’œil je perçois Stéphanie qui se tourne vers moi. Elle doit être furieuse que je la dénonce ainsi. Mais après tout elle le savait. Mon Maître se tourne vers Stéphanie.
- Vraiment Stéphanie ?
Je la regarde franchement. Elle est cramoisie de honte de voir révéler ainsi un de ses secrets les plus intimes. Nous ressemblons à deux lycéennes prises en faute devant leur proviseur. Sauf que nous sommes entièrement nue et dans une pose des plus indécente.
- Je... je ne savais pas, Monsieur, je ne pensais pas que…
Elle ne termine pas sa phrase consciente que ses excuses ne peuvent que la discréditer davantage.
Marc fait la moue et claque la langue de contrariété. Il baisse la tête et semble réfléchir un long instant. Nous n’osons ni bouger ni prononcer la moindre parole.
Brusquement Il se redresse claque dans ses mains comme pour clore la conversation.
- Allons ce n’est pas bien grave... En fait le contraire m’aurait déçu… Mais je ne peut faire autrement que requérir une sanction pour toi Stéphanie… Je ne peux pas en rester là !
Stéphanie baisse la tête. Elle sait au son de sa voix que Marc est loin de plaisanter même si son ton semble badin.
- Bien !  Nous verrons cela plus tard ! … Pour l’instant je vais vous donner l’occasion de ne pas avoir à me demander la permission !
Il se lève du divan un sourire machiavélique lui barre le visage d’une oreille à l’autre.

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Commentaires
A
Le réflexe Francais
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I
Vous n'imaginez pas à quel point M.Valincourt !<br /> Si j'avais su... !<br /> Bisou X
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V
Si je note bien, il a des punitions en attentez de toute part depuis l'oubli du collier aux turpitudes de la jeune Stéphanie... Le carnet de Monsieur Marc se noircit « dangereusement » pour vous deux...
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