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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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17 juin 2009

Chap. 43. La Consolation de Nicolas.

Insensiblement je me rapproche du lieu fatidique. Cette cave où nulle échappatoire ne me sera possible. Où il faudra bien que j’exécute mon devoir !
Encore un petit détour pourtant. Je commence enfin à m'orienter correctement dans cette demeure étonnante je fini par déboucher dans le petit salon où a commencé mon humiliation ; A quatre pattes sur le tapis !
Ici je connais ! la cuisine est juste à côté. Je m’y dirige d’un pas assuré. Il faut que je prenne d’autres verres et surtout j’ai terriblement soif. Et je n’ai pas l’intention de boire plus d’alcool. Il me faut de l’eau !
La cuisine est vaste et lumineuse. Une table de travail en chêne, encombrée de la vaisselle et des reliefs du repas, trône au milieu et au bout de cette table Nicolas y est assis ! Nicolas… Je l’avais presque oublié !
Il a une mine défaite et est nonchalamment appuyé du coude devant un verre vide. A mon entrée il a un léger sourire gêné. Lui aussi est nu, il a relevé les pieds sur la barre de la table pour éviter le contact glacé du carrelage de faïence. Je lui réponds par un sourire, fait glisser le plateau sur un coin libre de la table et me dirige vers l’évier. Je m’empare d’un des rares verres encore sur la sellette et puise de l’eau fraîche au robinet de bronze. Comme cela fait du bien ! J’ai l’impression de revivre. Je reste un instant appuyée sur le rebord de l’évier.
Je ne sais pas comment engager la conversation et Nicolas doit être aussi embarrassé que moi. Je me tourne lentement vers lui et m’aperçois que son regard m'a suivi et ne m’a pas quitté. Il baisse les yeux lorsque nos regards se rencontrent. Cela me fait drôle de voir ici un homme qui baisse les yeux devant moi. Et encore plus étrange ce collier de cuir qu’il porte au cou. Marc m’a fait découvrir le singulier couple qu’il forme avec Stéphanie. Un couple de soumis !
Je remplis de nouveau mon verre et me dirige vers lui. Arrivée à sa hauteur j’avise le banc à ses côtés et m’y assois. Il m’accueille avec un nouveau sourire. Le banc est froid sous mes fesses nues. Je me trémousse un peu et émet un "brr " forcé pour détendre l’atmosphère. Cela le fait sourire de compassion.
- Tu as froid ?
- Le banc est froid !
Je prends un air enjoué.
- J’ai eu un gage ! … Je dois t’offrir un verre de champagne !
Il soulève un sourcil, l’air étonné.
- Ha bon, un verre ?
Il désigne son verre vide d’un geste de la main.
Nicolas est un peu plus âgé que moi mais à peine, la connivence est plus facile. Et puis ce n’est pas un Maître, pas de protocole donc, puisque nous sommes seuls.
- Je te le remplis !
Et dans un même temps je me lève vivement et reviens avec la bouteille de champagne qui était resté à l’autre bout de la table. Il souffle pendant que je lui verse un verre.
- Çà va pour toi ?
Je repose la bouteille.
- Euh ! ... Oui, oui…
Je m’aperçois que je n’ai pas grand chose à dire en ce qui concerne cette soirée. Nous ne nous connaissons à peine. Seule notre soumission est à partager. Je vois bien, qu’il n’est pas à son aise. Il a baissé une main sur les genoux pour barré son bas ventre des regards. De la pudeur ?
Je reprends
- Il faut que… que je te dise aussi que, que…
Je joins les mains en emmêlant les doigts, embarrassée, je regarde vers le plafond en souriant et en secouant la tête pour prendre un air dégagé. Et termine ma phrase sur le ton de la plaisanterie.
- Que… Je suis à ta disposition… Que tu peux faire de moi ce… Ce que tu veux !
Ouf ! Voilà c’est dit. Il me regarde d’un air interdit.
Je hausse les épaules en souriant.
- Ben oui !… C’est la suite de mon gage… Je dois m’offrir à tous les hommes !
J’ai une petite moue que je veux comique.
Il ne quitte pas son air surpris.
- Moi aussi ?
- Bien oui !Mon Maître m’a dit tous les hommes !… Donc, Heu… Voilà !
Dans mon élan je continue.
- Un peu comme Stéphanie !…
Je m’interromps brutalement en me mordant la langue. L’image de Stéphanie offerte et sacrifiée aux plaisirs des hommes de la soirée devant son compagnon me revient et il me semble que ce n’est pas le meilleur exemple que j’ai à donner. Il a perçu mon trouble, d’autant plus qu’un brusque feu empourpre mes joues. Mais cela n’a pas l’air de le gêner, il hoche la tête, désabusé.
- C’est Stéphanie qui a voulu venir !. Elle y tenait vraiment… Depuis… Depuis qu’elle t’a lue. Et avec ta rencontre c’est encore pire. Enfin… Je veux dire ! Je ne sais pas ce qui s’est passer avec toi et Marc !…Mais surtout avec toi !
Il me regarde d’un air interrogateur. Stéphanie ne lui a donc rien raconté ? Je me sens un peu mal a l’aise. Comment lui expliquer ? J’essaye de détourner la conversation.
- Mais tu es au courant qu’il s’agit de son dressage ?
Il se détend se recule sur sa chaise et presque badin.
- Oh ! Oui, çà il n’y a pas de problème, on est d’accord tous les deux là dessus. Et surtout elle. Mais, elle est tellement… Excessive !
En y réfléchissant bien je ne peux qu’être d’accord avec Nicolas. Stéphanie était au courant de la punition qui l’attendait. Et elle a malgré tout accepté de venir. Se faisait-elle une réelle idée de son calvaire ? Elle m’a semblé un peu insouciante pendant son dressage… Mais tout de même !
Nicolas semble soulagé de parler de son étrange compagne. Il me regarde un peu plus intensément. Lui aussi a envie de changer de conversation
- Alors comme çà c’est vrai… c’est ta punition ?
Sa main lâche son verre et se pose sur la mienne.
- Heu Oui…Oui !
Sa pression se fait caresse le long de mon avant bras. Je regarde sa main qui monte sur mon épaule et lui lance.
- Mais tu sais, … Tu n’es pas obligé !
Il me lance un sourire un peu triste comme s’il était navré.
Mon cœur se met à battre plus vite. J’avais espéré que le ton employé, celui de la rigolade, avait détourné son attention. J’espérais qu’il ne me prenne pas au sérieux. Il baisse les yeux sur ma poitrine sur mon ventre.
- Je… J’ai envie. Dit-il.
Il se lève et m’entraîne par le coude. En un seul mouvement il m’enveloppe de ses bras et pose sa tête sur mon épaule, déposant un léger baiser sur mon cou. Son corps se sert contre le mien comme s’il cherchait à s’y réfugier. Je me contracte et tends les bras d’appréhension. Son sexe est collé contre mon ventre et je le sens prendre rapidement de la vigueur. Une chaleur intense me monte au visage. Mais que puis-je faire ? Nicolas se blotti contre moi, amoureusement. Sa main remonte sur ma nuque et son visage se redresse cherchant mes lèvres. Je détourne la tête instinctivement. Sa verge contre ma peau brûlante à pris toute sa rigidité et je comprends qu’il va falloir aller au bout de ma proposition. Abandonnant l’idée de m’embrasser, il vient enfouir son visage dans mes cheveux. Ses mains se posent sur mes hanches et me caressent doucement me repoussant peu à peu contre la table. Mes fesses en rencontre le bord et m’empêche maintenant toute reculade. Toujours aussi crispée, je cherche quelque chose à dire pour le détourner de son projet, mais mon esprit est vide je ne peux que m’appuyer de mes deux mains sur le plateau de la table, bousculant les ustensiles entassés là et manquant renverser la bouteille et les verres, lorsque d’un coup, Nicolas me hisse sur le plateau de bois. D’un même mouvement il écarte la chaîne de fer qui pend à mon cou et descend entre mes jambes appuyant le gland poli de sa verge contre ma vulve. Seul les baisers de Nicolas sur mon cou et ma respiration qui s’accélère d’émotion viennent troubler le silence.
Résignée, j’écarte les jambes en refermant les yeux. Il me pénètre, lentement, amoureusement, avec beaucoup d’attention, forçant fermement mais sans violence l’écartement de mes cuisses. Lorsque enfin il achève sa course au fond de moi, il pose sa joue contre la mienne et pousse un profond soupir. Ses mains abandonnent mes cuisses, effleurent mon dos et viennent caresser ma nuque. Pourquoi ai-je l’impression qu’il s’agrippe à moi comme un naufragé à une planche de salut ? Sa retenue, ses caresses, sa douceur contraste tellement avec ce que je viens de connaître. Pourtant je ne réponds pas à sa prévenance. Il n’est qu’un des hommes à qui je dois me donner ce soir. Qu’il me prenne pour son amante n’aura pas de prise sur moi ! Il ne m’attendrira pas ! A peine puis-je accepter qu’il me prenne sur cette table de cuisine pour, apparemment, le réconforter. J’ouvre les yeux et rejetant la tête en arrière je fixe le plafond lorsqu’il s’engage dans un discret va et vient. Il se colle encore plus contre moi m’écrasant la poitrine. Sa joue ne quitte plus la mienne et dans un souffle à mon oreille
- Tu as fait l’amour avec Stéphanie ?
Autant lui dire ! Même si cela était sous la houlette de Mon Maître et dans des conditions un peu spéciales.
- Oui !
Il me lâche la nuque et pose ses mains sur ma taille.
- Et… Elle a aimé ?
- Oui ! … Je crois !
Les déclarations qu’elle m’a faites ne m’ont pas laissé de doute. Oui, elle a aimé.
Nicolas réagit par un coup de rein qui m’ouvre un peu plus.
- Et toi ?
Il se retire lentement et affermie sa prise sur mes hanches
- Je, oui…J’ai aim…
Il me coupe la parole d’un puissant coup de boutoir. Son souffle s’accélère et il m’assène de nouveau deux à-coups rapides qui m’arrachent un petit cri. Je me pince les lèvres ferme les yeux et me cambre vers l’arrière en m’appuyant sur mes bras tendus, pour faciliter sa fougueuse pénétration. Mon ventre tendu me fait mal, mais un orage électrique gronde entre mes cuisses. La présence impérieuse de sa verge forçant mon vagin fait monter peu à peu un irrésistible embrasement que je ne peux juguler. Mais pourquoi ai-je l’impression que ce n’est pas à moi qu’il fait l’amour ?
- Et Marc… Il l’a sauté… Avec toi ?
Voilà bien une question qui me refroidie et coupe les ardeurs qui montent en moi. Là je ne sais comment lui dire !
Je, je … Ne sais …pas ! Non…Je… n’étais…pas là !
Bien sûr, je mens ! Mais de toute façon il n’attend pas de réponses à ses questions. Il se perd dans sa propre divagation. Ma voix est hachée par les trépidations du va-et-vient qu’il m’impose. Un va et vient de plus en plus rapide qu’il ponctue de mots incompréhensibles…
- Elle... Elle a... aimé ! Elle... toi… la sal...
Il s’agite de plus en plus frénétiquement en moi, sans retenu. Sous l’assaut, je commence à perdre pied et un magma de feu me monte le long de la colonne vertébrale. Pourtant un petit signal d’alarme perce les vapeurs brûlantes, un avertissement… Il va jouir en moi ! Rien ne semble apaiser sa fureur à me posséder jusqu’au bout ! Egaré dans son fantasme il en oublie la règle de la soirée ! Une chape glaciale me tombe sur les épaules et je reprends brutalement mes esprits.
Je crie, en tentant de le repousser.
- Attends !
Il ne semble pas entendre ma supplique et fouille avec frénésie le fond de mon vagin comme s’il voulait si enfoncer totalement, si perdre...
Mon ventre se contracte et je tente de me dégager de son étreinte. Cette fois je hurle.
- Attends !
D’une fougueuse ruade je parviens à me dégager du pieu qui m’empale et redescends de la table en posant les deux pieds sur le sol.
Trop tard ! Nicolas pousse un cri guttural et un liquide chaud s’écrase sur mon ventre et le long de ma cuisse. Nicolas tressaute sur place comme sous l’effet d’une décharge électrique son visage se tord en une grimace grotesque et ses mains se crispent sur mes épaules en un mouvement spasmodique.
C’est fait ! Inutile de continuer à me débattre. Je pousse un profond soupir de dépit.
Nicolas reviens sur terre et me regarde, l’air hagard. Il se mouille les lèvres plusieurs fois. Il a l’air d’un petit garçon pris en faute.
- Ex… excuse-moi ! Je… Je… Pardon !
Je reste de marbre, ses deux mains encore posées sur mes épaules. Je ne sais trop quelle attitude adopter. Pas celle de la joie en tous cas ! Je suis furibonde d’avoir été ainsi souillée, d’avoir servi de simple exutoire à ses envies.
Il fixe la traînée le liquide opalescent qui macule ma jambe et détourne la tête. Avisant une serviette de table, il s’en empare et vient maladroitement essuyer ses épanchements.
Je viens à son secours en lui prenant le tissu des mains.
- Çà va… Çà va !
- Je… Je vais le faire !
- Çà ira, je t’ai dit !
Je le repousse d’un ton dur, peu amène. Je me rends compte qu’il a failli à la règle de la soirée. C’est Stéphanie qui aurait du recevoir ses épanchements.
Je m’essuie rageusement puis jette la serviette sur la table.
Sans lui lancer un regard je m’empare de la bouteille de champagne que je dispose de nouveau sur le plateau ainsi que deux verres…
Plus que deux !

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Commentaires
I
Bien vu Pacific en ce qui concerne la maitrise de soi de Marc.Je vous rejoins dans cette analyse. (Avec tout le respect que je dois à Mon Maître)<br /> Pour ce qui est de la chronologie, devant les demandes qui sont faites en ce sens je m'y attèle pour le prochain post.<br /> BisouxXX à tous !
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P
Faute de nouveau post, j'ai essayé de lire le blog depuis son début.<br /> <br /> Difficile de s'y retrouver : les chapitres, les pages, les dates, ne se suivent pas, c'est un labyrinthe. Cela a son charme aussi emarque, un côté onirique puissant.<br /> <br /> Et puis, se dessine autre chose : que la maîtrise dans cette aventure ne consiste pas tant à être maître de l'autre, qu'à être maître de soi.<br /> <br /> Au travers de ces épisodes, Marc - pas les autres - semble rechercher la maîtrise de lui-même, plus que de qui que ce soit d'autre. Inattendu et vraiment intéressant.<br /> <br /> A te lire bientôt, Isabelle.
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I
Envois moi ton email celui que tu as laissé sur ton com n'est pas bon!<br /> Vraiment contente et hâte de te revoir.(Cet été ?!)<br /> Gros bisouxXXX<br /> Isabelle
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M
il en reste 2 à servie le champagne avec le biscuit que tu es et après, il restera Marc à servir généreusement comme une bonne soumise quelque sois les exigences ou désirs de ton Maitre
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S
J'en apprend de bonne en te lisant meme deux ans apres<br /> Brave Nicolas<br /> En fait je m'en doutais un peu<br /> Cela fait drole de te lire meme si je connais un peu de la suite ;_)<br /> Je vois Le Maitre cet été.<br /> Je t'aime tro<br /> Sté.
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