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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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1 octobre 2009

Chap. 50. Canary Bay.

La matinée s’étire en langueurs. Une à une, nous avons pris place sur les transats. Sylvie et Stéphanie s’étalent nues au soleil qui frappe de plus en plus fort. Kristale a regagné la fraîcheur de la maison prétextant des affaires à régler. Laure après s’être affairée autour de la table, s’est discrètement éclipsée.
Je me suis réfugiée un peu à l'écart, à l’ombre d’un des grands parasols. Ma peau de lait ne me permet pas de m’exposer au rayon de Phébus sans qu’il ne m’inflige de cruelles brulures. Comme les autres je suis nue, et malgré cela j’ai terriblement chaud. Des gouttes de sueur perlent entre mes seins et viennent s’accumuler dans le creux de mon nombril. Rêveuse, je souris, cela ferait le ravissement de mon Maître, s’il était là… "hum, la saveur d’une rouquine ! ", comme il dit ! J’avise la piscine d’un œil morne, oui peut être ! Pourquoi pas ? Je m’apprête à me lever lorsque Kristale sort de la maison et sans une parole aux filles qui somnolent, sans marquer de temps d’arrêt, se défait de sa liquette et plonge dans la piscine laissant sur le sol le vêtement qui la laisse nue.
Je repose ma tête sur le bois du transat et ferme les yeux. Je goutte le bruit de l’eau brassé par la nage vigoureuse de la naïade hollandaise. Je résiste un instant à l’envie de la rejoindre et plonge dans une bienheureuse somnolence.
La nuit a été longue.

Des interpellations aiguës me font sursauter et me tirent brutalement de ma torpeur.
- Hou, Hou ! Kriss ? … J’peux profiter de ta piscine ?
En même temps que Stéphanie et Sylvie je me redresse sur un coude et tourne la tête vers l’arrière.
C’est une femme d’une trentaine d’année, Pas très grande, mais bien proportionnée. Les cheveux noirs aux reflets de prune coupés court. Son visage respire la bonhomie. Très enjouée elle a un large sourire lorsqu’elle s’aperçoit de notre présence. Elle a un petit geste de la main.
- Bonjour Mesdames !
Tournant la tête vers moi
- Mademoiselle !
Cela n’a pas l’air de la surprendre de trouver sur la terrasse trois femmes entièrement nue se prélassant au soleil. Un peu gênée, je cache mon ventre de la main. Mais elle ne me prête plus attention et se dirige vers la piscined'un pas résolu, entraînant à sa suite un gigantesque dogue noir à la courte laisse.
En quelques brasses Kristale regagne le bord du bassin et s’en extrait d’un mouvement souple se retrouvant face à ce qui semble être une de ses nombreuses amies. Elles s’embrassent langoureusement et je comprends que cette femme fait partie de ce cercle où je ne me sens pas encore très à l’aise.
Le molosse s’est assis à côté de sa maîtresse et nous lance tour à tour des regards intrigués. Il a des yeux froids aux scintillements bleus profond et noirs comme son pelage luisant.
Kristale nous lance.
- Mesdames, je vous présente Maud… qui va passer l’après-midi avec nous.
Interrogeant Maud du regard.
- N’est ce pas ? .. Tu restes avec nous ?
Elle répond d’un ton désinvolte.
- Oui, oui ! Désolée pour hier soir je n’ai pas pu me libérer et…
Kristale l’arrête d’un geste, la prend par les épaules et sans se rhabiller l’entraîne vers la maison. Bien que Maud aie lâché sa laisse, le molosse noir les suit comme leur ombres traînant son attache de cuir sur le sol. J’ai peur des chiens et cela me rassure de voir le monstre s’éloigner.
Je décide, cette fois sans attendre, d’aller plonger une tête dans la piscine.

Une onde froide et galvanisante me parcourt le corps lorsque je pénètre d’un seul coup dans l’eau fraîche. Je me lance avec ravissement dans quelques longueurs puis, essoufflée, fait la planche, le visage tourné vers le ciel bleu d’azur, fermant rapidement les yeux, éblouie par le soleil… Je suis bien et me laisse flotter, les bras et les jambes largement écartées, impudique.
Un splash me signale l’entrée brutale d’une personne dans l’eau redevenue calme.
J’ouvre les yeux et me redresse. Une tête émerge de l’onde. C’est Laure qui apparemment profite de sa liberté pour se détendre. Nos regards se croisent et s’accrochent. Sans me quitter des yeux elle s’éloigne de moi en une nage indienne souple et puissante. Intimidée, je souris et revient vers le bord pour m’y agripper. Laure se lance dans quelques longueurs qui se rapprochent de moi imperceptiblement. Arrivée à un mètre elle stoppe brutalement et ramène ses longs cheveux noirs en arrière en me fixant du regard. Mon cœur loupe un battement puis se met à battre furieusement. Je tente de refréner le trouble qui m’envahit et le rouge qui me monte aux joues à l’approche du corps nue de la parfaite odalisque.
Elle a perçue mon malaise et son sourire s’élargit encore, découvrant des dents parfaitement alignées. Comme une espiègle ondine d’un coup de rein elle se dresse dans l’eau et jette un rapide regard aux alentours en se laissant retomber, disparaissant sous la surface cristalline. Mes oreilles bourdonnent, j’ai du mal à respirer, mon cœur n’en finit pas de battre la chamade. Tétanisée j’observe l’ombre noire couler au fond de la piscine dans un faisceau de bulle et remonter peu à peu le long de mes jambes Son visageémerge à quelques centimètre du mien. Nos seins se frôlent. Je n’ose pas faire un geste et j’ai l’impression que ma poitrine va exploser. Comprenant que je suis à sa merci, Laure s’avance. Nos lèvres se joignent. Je reste un moment sans bouger, puis j’entrouvre la bouche, lui faisant comprendre que j’accepte son invitation. Je crois que je vais m’évanouir. La langue de Laure profite de la brèche pour s’immiscer entre mes dents tandis que d’une main elle me ceinture la taille et m’entraîne vers elle. J’ai un moment de panique, et si quelqu’un nous surprenait ? Si Kristale s’aperçoit que je viens de céder aux avances de son esclave ? Les mains qui me caressent les hanches et viennent fureter sur ma croupe descendant entre mes jambes me font oublier toutes mes angoisses. Le baiser brûlant se fait plus pressant, plus profond. N’y tenant plus je saisis à mon tour la taille et la nuque de la belle esclave l’entraînant sous les eaux. Un long moment d’apesanteur et de plaisir interdit. Nos mains se cherchent en remontant à la surface, Joie indicible, j’étreins ce corps magnifique, cet être à la beauté surnaturelle qui m’a captivée et éblouit toute la soirée.

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Commentaires
H
Quels délices.....bon appétit et surtout pas de remords,belle Isa !<br /> Bisous,et vivement la suite (damned coupure !!!)
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