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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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8 octobre 2009

Chap. 51. La mansarde

 

.Je n’ai pas pu résister. Et d’ailleurs en avais-je envie ?
Le baiser de Laure et son gout de canelles m’a littéralement subjuguée. Nos caresses ne se sont pas attardées. De sa poigne puissante elle m’a invité à sortir de la piscine.Et c’est ruisselante, sans réaction, qu’elle m’entraîne à sa suite vers la maison. Main dans la main, nous passons devant Sylvie et Stéphanie vautrées sur les transats. Sylvie a un petit sourire en coin alors que Stéphanie me lance un regard noir et interrogateur où je devine de la jalousie. Comment lui dire ce qui m’arrive ? Comment lui dire que ma volonté est totalement annihilée ?
Je n’en ai pas le temps. Laure me tire derrière elle comme une poupée de chiffon.

Je n’ai qu’une crainte. Rencontrer Kristale ! Mais Laure à parfaitement l’air de savoir ce qu’elle fait. Nous grimpons une volée de marches pour nous retrouver au premier étage. Mon cœur se serre. C’est dans ce couloir que j’ai subit les assauts de Jacques. Nous le traversons d’un pas rapide en laissant des marques mouillées sur le sol, l’eau goutte encore de nos cheveux. Laure n’a pas dit une parole et je me dis que de toute la soirée elle est restée muette ne répondant que par des hochements de tête ou de légères génuflexions aux injonctions de sa Maîtresse.
Je ne connais même pas le son de sa voix, et pourtant je la suis sans broncher, comme une enfant qu’on entraîne, le cœur prêt à exploser. Au bout du couloir nous gagnons un autre escalier, puis un autre et finissons par déboucher sous les combles. Encore un étroit couloir sombre au plafond bas, barré des poutres de la charpente qui m’obligent à me baisser. Il y règne une odeur de vieux grenier. Dans un angle, une petite porte de bois que Laure d’une main ferme m’invite à franchir. Mes yeux s’écarquillent, enchantée par ce que je découvre.

Une sorte d’alcôve décorée comme une bonbonnière. De l’étroite lucarne jaillit la lumière du soleil qui se diffuse doucement sur les parois tendues de satin vieux rose et le sol de parquet disjoint parsemé de tapis et de coussins lilas et doré. Un petit lit blanc en ferronnerie rehaussé de boules de bronze est le seul ameublement de l’étroite cellule avec une petite commode de bois peint. Sous les toits, c’est exactement le décor de la cachette secrète d’une petite fille de bonne famille. On s’y sent en sécurité et seule au monde. Ici personne ne peut nous surprendre, d’ailleurs Laure tire le verrou de laiton qui condamne l’unique porte derrière nous.
Je prends une profonde inspiration. Je sais bien pourquoi elle m’a entraînée ici. Mon cœur bat la chamade et mon esprit se brouille, je ne sais pas comment me comporter ! Je n’ose pas prendre l’initiative. Pourquoi ai-je le reflex de mettre mes mains dans le dos ? C’est rassurant certainement ! Cela dédouane ma conscience de ce qui va se passer. En prenant instinctivement une attitude de soumission je laisse Laure décider et ainsi je ne me sens plus responsable.
Laure s’adosse à la porte et prend le temps de me contempler. Son regard est inquisiteur et me ses yeux noirs me mettent mal à l’aise. Une bouffée de chaleur me monte au visage et mes mains se joignent devant mon ventre quittant rapidement la pose de soumission. Maudite timidité ! Elle s’est aperçue de mon trouble. Elle sourit. D’un coup de rein elle se décolle de la porte et s’approche de moi. Un petit pas de plus et elle est sur moi, me saisis par les épaules et approche ses lèvres de ma bouche.

Le premier baiser dans la piscine n’a pas éteint ses feux et c’est avec ravissement que j’accueille le second. Mon corps tendu comme un arc se détend enfin. Cette fois je n’ai pas d’hésitation, ma langue viens à la rencontre de la sienne. Nos poitrines se collent l’une à l’autre nos ventres se touchent. Laure avance sa jambe, la glisse entre mes cuisses et s’empare de mes hanches. J’écarte les jambes. Le contact de sa peau brûlante sur mon ventre m’arrache un petit gémissement. Une onde crépitante explose entre mes jambes et fulgure à travers mon corps. Sous mes paupieres baissées mes yeux se révulsent. Nous nous pressons l’une contre l’autre comme si nos corps ne devait en faire qu’une.
Le baiser devient fougueux presque violent. Laure me pousse vers le petit lit blanc et n’a pas de mal a m’y basculer, se couchant sur moi de tout son poids. Après un long et profond baiser, nos bouches se séparent et ses lèvres viennent frôler mon cou. Je respire fort comme une noyée cherchant à reprendre son souffle mes reins sont en feu. La puissance de Laure me submerge et je m’empare de sa tête en emmêlant mes bras dans ses longs cheveux mouillés lorsque son visage descend sur ma poitrine et que sa bouche s’empare d’un de mes tétons dressé et tendu à me faire mal. La brûlure de sa langue et la caresse de ses dents qui jouent avec la pointe de mes seins achève de me faire perdre le soupçon de retenue qui me reste. Et je ne peux contenir un gémissement de ravissement lachant sa tête j'étend, vaincue, les mains de chaque cotés de mon corps, crucifiée, offerte à la caresse experte de la belle odalisque !

Chaque petit lapement sur ma peau, chaque petit suçon et mordillement sur la pointe de mes seins provoquent un feu pétillant qui courent sur ma peau et se termine au creux de mes reins. Ma raison s’envole.
Rassasiée ses lèvres toujours collées à ma peau glissent le long de mon ventre et gagne mon nombril. Ma respiration s’accélère encore un peu plus. Je me mords la main pour ne pas crier. Je vais mourir sous la caresse. Je sais ce qu’elle va faire et j'ai un moment de refus puéril. Je murmure entre mes dents crispées sur la base de mon index
– Hoo non, non, … Laure, non !
Mais mon murmure se meurt dans un soupir lorsque ses lèvres fraîches se posent sur ma fleur brûlante et que ses longs cheveux noirs s'étalent sur mon ventre et mes cuisses. Un spasme me secoue de la tête aux pieds. Pourquoi crier non alors que tout mon corps dit oui? Que malgré moi mes jambes s’écartent largement et que mes reins se cambrent allant au devant de l’indécente caresse.

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Commentaires
I
Si ton chiffre correspond à ton age tu n'as rien à faire sur ce blog.<br /> Mais je te comprend! Moi aussi je me posais les mêmes questions à cet âge;-)<br /> Patience encore un an !<br /> Et tu pourras prendre le même chemin. Mais fait attention à toi !<br /> <br /> BsxXX Aussi ;-))<br /> Isabelle
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I
Humm ! Quel gentil compliment Lointain.<br /> Merci<br /> Votre Dealeuse préférée.<br /> Isabelle
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E
J'aime bcp ce que fait ton maitre<br /> je t'envie meme si des fois sa semble dur<br /> j aimerais avoir un maitre comme le tien qui me fe faire des chose comme toi mais je suis trop jeune encore<br /> Bsx
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L
Merci encore pour ce beau texte. A chaque fois, je suis subjugué par la puissance du texte et de l'ecriture, ainsi que du récit raconté! J'envie cette liberte de vie. Cela fait longtemps que je n'ai laissé de commentaire, mais je me sens happe par le texte... comme un drogué envers la substance qui le maintient en esclavage... Je deviens drogue de ce texte... et presque jaloux d en'etre pas une femme pour pouvoir le vivre... merci encore
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C
Je suis de ton avis Isabelle.....Il faut assumer sa sexualité même si c'est difficile car on ne peut pas se confier à n'importe qui sur nos pratiques.<br /> J'ai vécu en couple pendant 15ans et ça a fini par ne plus aller car je ne m'épanouissais pas dans une relation "dite" normale...<br /> Depuis mon adolescence j'ai cette envie de soumission, seulement il n'y a qu'un an que je me suis autorisée à laisser cette envie s'éveiller car je savais que je n'étais pas "anormale".<br /> J'ai eu 1 expérience très courte avec 1 Maitre qui m'a plutôt traumatisée car totalement novice il a "abusé" de son pouvoir sur moi mais j'ai réussi à renoncer à cette relation au bout de 2mois.<br /> Je suis restée de nouveau avec mes envies et il n'y a que depuis cette année 2009 où en Mai que j'ai rencontré celui qui est Mon Maitre mais aussi l'homme que j'aime. Celui qui me fait enfin m'épanouir sexuellement et aussi dans ma vie quotidienne , il me redonne l'assurance qui me manque encore parfois.<br /> Bisous à tous.
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