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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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26 décembre 2010

Chap.10. La cachette dévoilée.

J’aurais du le voir !
Trop occupée a contempler les ébats du trio… Certainement !
Un spectacle que maintenant je me lassais plus de contempler.
Mais j’aurais du le voir !
Et qu’aurais-je fais alors ? … Hurler ? … Les prévenir et ainsi me découvrir ? Dans ma tête les questions se bousculent. Je suis revenue à la maison totalement chamboulée. Je suis montée dans ma chambre en grimpant les escaliers quatre à quatre. Un sentiment de culpabilité et d’impuissance me noue le ventre. Recroquevillée sur mon lit je revois la scène au ralenti.

La large silhouette sombre a surgi devant la porte de la grange, juste devant moi.
Sans que rien ne prévienne de sa venue !
Mathias est le régisseur du haras. Il s’occupe de l’intendance, mais je ne savais pas alors qu’il visitait régulièrement les bâtiments du domaine pour en vérifier l’état. A l’approche de l’automne, il venait certainement en fermer les portes pour protéger les foins des prochaines ondées. La surprise est totale des deux côtés. Et la scène des plus édifiante pour le régisseur. La jeune fille est totalement nue, recroquevillée aux pieds des deux garçons qui viennent de une nouvelle fois de se partager ses faveurs, comme ils sont en train de se partager une cigarette, avec délectation.
Et c’est certainement cette cigarette allumée, si près des herbes séchées, qui fait rugir Mathias.
Tout s’accélère soudainement, les deux garçons bondissent comme des diables hors de leurs boîtes, s’emparent prestement de leurs effets et en un éclair s’élancent sur le chemin, torse nu, sans demander leur reste.
Il en est autrement pour la jeune fille.
Elle est moins prompte à se relever encore sonnée par les outrages auxquels l’ont soumis les deux jeunes gens. Gênée par la paille qui lui griffent les chevilles, elle se redresse maladroitement, cachant sa poitrine d’une main et cherchant de l’autre ses habits éparpillés dans la grange en lançant des gémissements de désespoirs. Elle sait qu’elle ne peut échapper à la vue de l’homme qui vient de surgir et ses tentatives de se rhabiller sont vouées à l’échec.
Totalement désorientée, elle s’élance, sautille, trébuche, crie et pleure tout en essayant de retrouver ses vêtements. Au comble de la panique, elle tente de sortir en courant du bâtiment, encore nue, avec quelques vêtements à la main.
C’est sans compter la colère du régisseur qui a certainement besoin de fustiger ces jeunes squatters sans vergognes. Alors qu'elle est sur le point de franchir le seuil, il se saisit au vol du poignet de la jeune étudiante et la ramène violemment à l’intérieur de la remise. Surprise, dans un grand cri aigu, la jeune fille lâche ses effets qui s’éparpillent de nouveau à ses pieds. Tétanisée, elle renonce à toute tentative de fuite. Elle fait juste un pas en arrière en portant une main devant son bas ventre, barrant de l’autre sa poitrine.
Face au régisseur elle semble fragile et vulnérable comme une biche prise au aboie.
Mathias est une force de la nature. Et il en faut de la force pour diriger le petit monde du haras, tout en s’acquittant des travaux de ferme nécessaire à la vie de l’élevage. Un jour je l’ai vu soulever sans effort un poulain et le porter sur ses épaules pour le rétablir dans son box. Et c’est tel un fétu de paille que souvent il se saisit de moi pour me déposer avec délicatesse sur le dos, a cru, d’un anglo-arabe. Une carrure de géant rehaussée par la veste de velours côtelé qu’il porte en permanence et un regard sombre qui coupe court toute protestation des lads en faute ou au travail insuffisant
La jeune fille ne pouvait que se sentir écrasée par le regard d’un tel homme. Elle se recroqueville sur elle même et fait de nouveau un pas en arrière en bredouillant des excuses lorsque Mathias s’approche d’elle, la grondant d’une voix forte.
Je suis aussi tétanisée que la lycéenne. Mon cœur bat la chamade et je partage sa honte de se retrouver ainsi nue, jugée, fustigée. Mais je n’ose pas bouger pour m’enfuir de peur d’être à mon tour découverte. Je suis si proche que je peux saisir les bribes de la remontrance.
"…Vous voulez mettre le feu ou quoi ?…"
"… qu’est ce que tu fais avec ces garçons ?…
La jeune fille est en larme, ses épaules tressautent sous ses sanglots. Elle tremble de tout son corps
" … et tes parents… si ils savaient… "
Sous la menace de dénonciation sa tête se redresse vivement. Elle a une grimace de supplication. Le sang a quitté son doux visage. Ses longs cheveux blonds sont collants de sueurs malsaines. J’ai l’impression qu’a chaque instant elle va s’évanouir de terreur. Elle réussit à bredouiller entre deux sanglots, des mots incompréhensibles, mais que je devine être une imploration à la clémence.
Cela semble calmer le courroux de l’homme. Il fait un pas vers elle et lui pose une main sur l'épaule. Instinctivement, elle recule, cherchant à éviter le contact de la main que je sais calleuses. Son dos heurte les bottes de pailles empilées derrière elle. La main rugueuse glisse le long de son bras et se saisis du poignet pour l’écarter de sa poitrine. Le silence se fait. La jeune fille détourne la tête de dépit lorsque lâchant son poignet la main vient effleurer l’aréole rosée de son sein. La caresse se fait plus précise, et se sont maintenant les deux immenses paluches qui viennent couvrir de caresses la poitrine dévoilée.
Dans le silence qui a suivi la colère de Mathias je peux percevoir le " Ohh! Non... s’il vous plaît ! " de l’étudiante. Elle a une esquisse de refus en portant sa main vers sa poitrine. Le régisseur lui murmure une phrase d’une voix rauque. Une menace ou un ordre, apparemment, car la jeune fille interrompt son geste en crispant son poing et le laisse retomber le long de son corps passivement.
Je porte ma main à la bouche et me mordille nerveusement les ongles. Il ne me faut pas un dessin pour comprendre ce qui est en train de se passer. Le corps menu de l’adolescente disparaît presque derrière la silhouette massive du rustre et je peux deviner au mouvement de ses coudes qu’elle est en train de subir l’exploration systématique de son corps par les mains fiévreuses de son agresseur.
Des gémissements implorants me parviennent à peine couverts par la voix profonde et puissante.
" …Tais-toi, donc petite garce…Qu’est ce que tu crois… Tu feras plus la fière …crois-moi…Si t’es parents… "
J’ai la confirmation de l’ignoble chantage que l’homme vient d’exercer sur la jeune fille.
Une chaleur intense monte de mon ventre et gagne mes joues.
Honte, pudeur ou excitation malsaine ?

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Commentaires
I
...Pour vous souhaiter une bonne année.<br /> Grosses bises Colombine;-)<br /> <br /> Mon histoire avec Marc va reprendre Delphine,pas d'impatience.J'ai égalemnt hâte de vous raconter la dernière aventure qu'il m'a fait vivre. J'en ai le coeur qui bat rien que de l'évoquer.<br /> <br /> Du calme Blue... Du calme ;-))
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B
On dirait que la virginité rectale de la lycéenne est désormais en grand danger ! Espérons pour elle que le vit du régisseur n'est pas aussi calleux que ses mains. Hélas, c'est bien peu probable. Ces gens de la campagnes sont si rudes...
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C
te souhaiter une Très Bonne et Heureuse Année: amour, bonheur, joie , santé et travail.<br /> <br /> Gros Bisous. <br /> Colombine
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D
Bonjour,<br /> <br /> Magnifique. L'histoire prend une tournure très excitante. Moi qui avaiut eu du mal a rentrer dans ce nouveau récit et qui comme je te l'avais déjà préférais TON histoire avec Marc. Je ne suis pas déçu et j'apprécie grandement la tournure que prend ton histoire.<br /> Ta fidèle lectrice.<br /> <br /> Delphine
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