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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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31 décembre 2011

Chap.12. Nuit Bleue.

Je me redresse lentement. Je grimace lorsque je déplie mes jambes et qu’elles s’enflamment sous le fourmillement de la circulation sanguine qui afflue brutalement. En claudiquant et en me massant les cuisses, je m’approche de la table de chêne où sont posés les trois verres et la bouteille. Je m’en empare et me dirige vers l’escalier le plus proche. Le contact froid des marches de fer sous mes pieds nus me fait frissonner. La circulation est revenue lorsque je me présente devant la porte et la passe d’un pas retenu.
La chambre des hôtes est vaste et arrangée comme le reste de l’ancien pigeonnier. Un vieux parquet de châtaignier ciré, des murs blanchis à la chaux qui accueillent, là aussi, quelques œuvres  représentant le haras dans ses activités. De lourdes tentures de velours ocre encadrent la fenêtre. Ils n’ont pas été tirés. Mais je sais que personne n’a de visu de ce côté de la propriété. Seuls les flambeaux d’ambiances aux chaudes couleurs orangées sont allumés et donne à la pièce une ambiance de salon secret où se rassemble les conspirateurs.
En face de moi, contre un des murs, un vaste lit parfaitement centré. Au pied du lit se découpe la silhouette de Béatrice. Debout, les jambes écartées, penchée en avant et parfaitement cambrée, elle s’appuie sur le lit des deux mains. Ses cheveux sont ramenés sur le côté droit ce qui lui permet de me jeter un rapide regard en se tordant le cou. Sa peau luisante accroche la lumière. Je ne peux m’empêcher de la trouver magnifiquement belle et de penser que c’est dans cette position que Marc en a pris possession. Et la posture de Mon Maître me le confirme. Il est nu lui aussi. Debout derrière elle, une main nonchalamment posée sur sa croupe offerte. De l’autre il désigne un guéridon.
- Pose çà, ferme la porte et viens là !
J’obéis, déposant rapidement mon fardeau, trottine rapidement vers la porte que je referme et me rapproche à pas comptés les mains jointes, la tête baissée. A un pas, je m’arrête et prends la pose de soumission. Tout en caressant le dos de Béatrice, Marc me contemple et sourit. Il tend la main vers mes lèvres et s’empare du tissu qui en sort. Je desserre les dents et le laisse extirper le slip. Il le prend de deux doigts et le détaille du regard avec attention. Il est trempé de salive et, ainsi humidifié, je m’étais habituée à le sentir dans ma bouche. Marc déplie le slip et le dépose délicatement sur les fesses nues de Béatrice. Elle a un léger sursaut au contact de la pièce de tissus trempée sur ses reins, mais elle ne se redresse pas.
- A quatre pattes sur le lit Isabelle !… Face à ta sœur !
Je romps la pose et monte à genoux sur le lit. Je me cale au milieu de la couche et me penche en avant prenant appui sur mes mains qui s’enfonce dans le plaid moelleux. Mon visage est à quelques centimètres de celui de Béatrice Elle a baissé la tête mais je peux percevoir sa respiration syncopée. Mon Maître la contourne et s’approche de moi. Sa main se glisse sous mon menton relevant ma tête et son pouce effleure langoureusement mes lèvres.
- Ta sœur a parfaitement su me contenter…
Il marque un temps d’arrêt et tout en continuant à caresser mes lèvres il se penche sur elle.
- N’est ce pas Mademoiselle Béatrice ?
Pas de réponse.
Les épaules de Béatrice s’affaissent imperceptiblement
Marc hausse le ton.
- N’est ce pas Mademoiselle ?
Cette fois Béatrice réagit
- Oui… Oui, Mons.... Maître !
Le pouce de Marc s’enfonce dans ma bouche
- Et maintenant c’est à ton tour Isabelle !

Abandonner toute pudeur ! Faire abstraction de ma sœur qui me regarde, qui me jauge, qui me juge peut être ? Sentir son regard alors que ma bouche s’applique à faire renaître le plaisir de mon Maître.
Peu à peu, comme à l’accoutumé dans les situations humiliantes, mon esprit s’échappe. Le monde s’éloigne de moi, ma vision se rétrécit et les sons s’étouffent. C’est dans un brouillard bleuté que j’aperçois la silhouette féline de Béatrice qui, a quatre pattes sur le parquet ciré, fait le tour de la pièce sur l’ordre de Marc, goguenard, affirmant ainsi à mes yeux la totale reddition de Béatrice. C’est dans un voile de buée que je la vois se tordre sous les coups de boutoir de Son Maître. C’est mon ventre enflammé et ma raison qui vacille lorsque je m’offre sous ses yeux, la croupe tendue, et qu’elle attend passivement au pied du lit le bon vouloir de Marc, debout, les jambes écartées et les mains dans le dos le regard fixé sur ma nuque en sueur.
J’aurais voulu mourir lorsque j’ai laissé échappé mes premiers gémissements de plaisir.
Mes sensations se noient dans une mélasse sirupeuse, l’air autour de moi devient chaud et dense. Le temps s’échappe ou se rétrécit en fonction de la fantaisie de Mon Maître. Mon corps flotte insensible ou terriblement présent lorsque ma peau effleure et glisse contre celle de Béatrice en un crépitement électrique de plaisir, de répulsion instinctive. 
La main de Mon Maître me guide, je n’ai qu’a me laisser aller à ses désirs. Alternativement nos ventres et nos bouches s’activent en des baisers obscènes que noient nos rires incoercibles et le champagne.
Je ne sais pas quand j’ai sombré dans le sommeil. Une dernière vision. Ma joue collée contre le ventre brûlant de Béatrice que pénétrait vigoureusement mon Maître sous me yeux. Je n’ai pas protesté lorsque le bélier victorieux  s’extirpant de la vulve de Béatrice enduit et luisant de sa liqueur de Cyprine s’est présenté à moi. Devançant son intention, avant même qu’il ne me touche les lèvres, j’ai ouvert la bouche accueillant l’hommage de Mon Maître, parfumés du plaisir de ma sœur.

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Commentaires
I
Tous mes voeux vous accompagnent également.<br /> <br /> C'est en pourparler Hanuman !<br /> <br /> Oui elles le sont Monsieur Valmont :-)<br /> <br /> Bisous Colombine
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C
Isabelle, que tes vœux puissent se réaliser dans tous les domaines que tu désires.<br /> <br /> Je te souhaite aussi une bonne santé car c'est primordial quand on étudie.<br /> <br /> Bisous.
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V
quel pervers ce Marc<br /> <br /> une ne lui suffit pas..<br /> <br /> il lui faut les deux.<br /> <br /> en meme temps les deux soeurs sont exceptionnelles....
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H
... il faudrait absolument que tu obtiennes la collaboration de Béatrice à un récit de son point de vue, sur ce chapitre-là .. au moins !<br /> <br /> <br /> <br /> Celà, serait encore plus délicieusement excitant, ne le crois-tu pas ?<br /> <br /> <br /> <br /> Gros gros bisous Bella Isa
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