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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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30 juin 2012

Chap. 14. Sur la route.

J’ai l’impression d’être sur un tapis volant. Le vent caresse mon visage à travers la vitre baissée du véhicule. Marc conduit souplement le puissant véhicule sans à coups, sans rugissement d’accélération. Il se promène.
Depuis notre départ du haras il s’est évertué à éviter tous les grands axes et flâne sur les départementales. Il n’est visiblement pas pressé.
Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner dans une de ces petites auberges de bords de nationales que plus personne ne prend, sauf les locaux et les chauffeurs livreurs égarés dans la région.
Lorsque je suis entrée dans l’établissement les regards se sont braqué sur nous… Sur moi ! Il faut dire que j’avais conscience de l’effet que pouvait provoquer ma tenue au petit sifflement d’admiration de Mon Maître lorsque je me suis présentée à lui ce matin, pour prendre la route. J’ai ramené mes longs cheveux roux derrière la nuque en une natte impeccable un petit chemisier blanc très sage mais subtilement dégrafé sur l’échancrure de ma poitrine. Une jupe kilt rouge tenue par une large ceinture de cuir noir dévoile mes jambes jusqu'à mi-cuisses. Moi qui n’ai l’habitude de porter que des jeans, j’ai l’impression d’être nue ! Des socquettes blanches et des escarpins noirs complètent ma tenue me donnant un petit air d’étudiante dévergondée. Une attitude renforcée par le collier de cuir noir qui ceint mon cou et ou pend un anneau d’acier au reflet froid.
J’ai senti sur mes reins et mes cuisses les regards appuyés des hommes de la route lorsque je traversais la salle sur les talons de Marc pour rejoindre la table libre désignée par la tenancière. Je me raidis et n’ose pas regarder autour de moi, je fixe le sol obstinément pour dissimuler le feu qui commence à envahir mes joues. J’ai l’impression qu’ils devinent tous que je ne porte pas de petite culotte sous cette jupe courte… Trop courte ! Il est facile de voir que ma poitrine est libre sous le fin chemisier dont le tissu irrite les pointes saillantes des mamelons. Mais savent-ils que leurs fantasmes est réalité sous le kilt rouge ?
Marc s’installe sur une chaise de bois dos à la salle et me désigne la place en face sur une banquette de Skaï rouge défraîchi. Je m’assois. Le coussin cède sous mon poids et je m’enfonce plus que je ne l’aurais voulu dans la banquette avachie par les milliers de séants de routier qui se sont assis là. Mes genoux se relèvent et ma jupe remonte sur le haut de mes cuisses. Marc pose les coudes sur la table et me fixe intensément. Il a un petit claquement de langue de reproche que je lui connais bien. Et lance d’une voix calme.
- Tes jambes, Isabelle... Ecartes les !
Je lance un regard circulaire sur la salle. La plupart des hommes ont replongé le nez dans leurs assiettes, mais il y en a encore pour m’observer de la tête aux pieds sans vergogne.
Je prends une profonde inspiration, reporte mon attention sur Mon Maître, pose à mon tour les coudes sur la table et faisant mine de me redresser, écarte les jambes de chaque côté de la table
- Oui Monsieur… Excusez-moi !
- Tu as déjà oublié le protocole ?
Je porte instinctivement la main à l’anneau de fer de mon collier.
- N… Non, Monsieur !
Mon regard fait de nouveau rapidement le tour de la salle. Des visages déjà rougeauds se sont allumés. Certains s’interpellent discrètement et me désigne d’un coup de menton, un sourire entendu. Une onde froide me parcourt le dos. Et je resserre imperceptiblement les cuisses. Marc a saisit le mouvement de mes yeux. Il sourit et dit, toujours aussi calmement.
- Tu n’as pas honte d’exciter tous ces hommes. Et cette tenue… C’est un pousse au crime !
Je ne peux m’empêcher de m’écrier.
- Mais c’est vous qui avez voulu que je m’habi…
Je stop net ma phrase. Bien sûr qu’il l’a voulu et là il cherche à me pousser dans mes retranchements. Il faut que je me ressaisisse. Je suis de nouveau sous la férule de Mon Maître. Totalement.
- Je … Oui Monsieur… Mais, non, je n’ai pas honte…. Je ferai suivant vos désirs.
Il éclate de rire lorsque d’un mouvement d’œil incoercible je vérifie si des regards sont encore braqués sur moi, contredisant ce que je viens de lui affirmer à l’instant.

 

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Commentaires
D
heureuse de te retrouver !<br /> <br /> <br /> <br /> bises coquines<br /> <br /> <br /> <br /> delphine
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C
Je suis heureuse de vous voir de retour ! Très bonnes vacances, passionnées, terribles, et amoureuses ...
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D
Heureux de ton retour. Les idées de ton Maître sont vraiment fascinantes à souhait. Un vrai régal de vous lire tous les deux.
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H
Notre petite Oie Blanche est de retour ... avec les rayons du soleil, comme ces derniers tu nous as affreusement manquées !<br /> <br /> <br /> <br /> ...Comment ? Comment çà ? .." sais pas pour combien de temps " dis-tu ?<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'est pas question que tu disparaisse pour de bon, pour toujours ...<br /> <br /> <br /> <br /> Ou alors, il faudrait que tu persuades ta sœur de prendre la relève, puisque maintenant comme toi elle a un Maitre, Votre Maitre à tous les deux !<br /> <br /> <br /> <br /> Gros gros bisous ma belle<br /> <br /> <br /> <br /> Hanuman
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C
de ton retour Isabelle.<br /> <br /> Contente de pouvoir te lire à nouveau.<br /> <br /> Bisous.
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