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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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30 décembre 2007

Chap 14. Madame!

Aujourd'hui voici trois jours que s'est déroulée cette folle soirée pyjama. Je retrouve Carole chez elle,... Elle qui à la suite de cette soirée m'a déposé devant chez moi, sans un mot, un simple sourire en guise d'au revoir.
Nous partageons une tasse de café en silence. Elle n'a pas fait la moindre allusion cette étrange intronisation et semble plongée dans une profonde réflexion. J'ai presque l'impression de la déranger. N'y tenant plus je romps le silence et pour lancer la conversation lui demande des explications quant au mystérieux moment de la course de chevaux et l'étrange attitude de Virginie. Elle sort de ses pensées, me regarde comme si elle me découvrait, réfléchie un instant et me déclare qu'elle m'expliquerait en temps voulu et lorsque je serais définitivement acceptée au sein l'Assemblée. Je suis étonnée, je croyais que j'avais réussi le test de passage !
-
Cela n'est pas aussi facile. Me déclara-t-elle en plongeant son nez dans la tasse de café.
Elle semble chercher ses mots, prends une goulée du liquide odorant, inspire profondément et dit,
-
Et Bien, … En principe je dois te préparer pour ton entrée définitive…Tu le veux vraiment ? .
Je ne peux m'empêcher de balbutier...
-
Je... Je … Oui … Bien sur !
Elle me regarde droit dans les yeux
- Sache que si tu échoues, tu me perdras définitivement !
Cela me pétrifie, je n'imagine pas un seul instant perdre Carole. Ma voix se raffermie, devient grave.
- Je ferais tout ce que tu voudras !
-
Très bien. Dit-elle. On commence immédiatement !
Elle prend une deuxième gorgée de café et lance sans me regarder.
-
Déshabille-toi !
Nous sommes seules et cela ne me pose plus de problème de me présenter nue devant elle. Mes vêtements se sont vite étalés sur le sol. Je frissonne, pas de froid, vous vous doutez bien. Carole continue.
-
A genoux... Les jambes écartées !
Elle a repris le ton qu'elle avait eu devant la piscine. Ce ton qui m'avait à la fois angoissée et ravie.
Je m'exécute.
-
Les mains derrière le dos, et baisse la tête !
Encore une fois j'ai suivi ses ordres. Elle est restée un long moment sans rien dire, elle se lève et se ressert une tasse de moka qu'elle sirote en tournant lentement autour de moi.
Elle se penche sur moi.
-
Tu devras m'obéir. Me dit-elle d'un ton sentencieux
-
Oui. Me suis-je entendue répondre à voix basse.
- Tu devras être entièrement à moi.
-
Oui
-
Tu me seras soumise en tout…
-
Oui
-
…Corps et âmes…
-
Oui
-
Le moindre manquement à mes désirs sera puni….
-
Oui,... Oui, oui….
Et chaque "Oui" venait du plus profond de ma poitrine... De mon cœur. Comme dans un rêve je me lie au bon vouloir de carole !
Elle s'est assise en face de moi. Je suis toujours à genoux... Exhibée. La laine du tapis m'irrite maintenant les genoux.
Elle s'empare de son portable et compose un numéro.
-
Oui !… C'est Carole !...Emilie est en face de moi... Elle est nue et à genoux…
Que l'on décrive ainsi ma situation humiliante provoque un frisson glacé le long de mes reins.
-
Oui… Elle est d'accord… Mais je ne sais pas si elle a bien compris ce que j'attends d'elle... Je voudrais que tu lui fasses une démonstration avec Sandy… D'accord ! ,… 14h, chez toi… Bisous Claire.
D'un geste vif elle replie son portable et s'agenouille à côté de moi. Sans hésitation elle me prend par les cheveux, me ramène fermement la tête vers l'arrière et m'embrasse profondément pendant que dans le même temps elle glisse une main entre me jambes fouille ma douce toison d'astrakan et constate mon émoi en recueillant mon intime humidité entre ses doigts….
Le baiser est long et profond, la caresse experte extrait la sirupeuse liqueur trahissant mon excitation grandissante. Pourtant je n'ose répondre au baiser et ma bouche accepte sa langue sans frémir. Nos rapports ont changé et je viens de le comprendre. Je ne peux pas esquisser le moindre geste sans son accord préalable. Elle finit par relâcher son étreinte. Nos lèvres se séparent. Elle tire un peu plus sur mes cheveux me forçant à la fixer au fond des yeux.
-
Et j'ai oublié de te dire… A partir de maintenant… Tu m'appelles Madame !

 

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