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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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10 février 2010

Chap. 64. Sous l’œil de Kristale

Ma vision se trouble. Dans un brouillard ondoyant, je distingue Serge plier méthodiquement ses vêtements sur le dos d’une chaise. Une langueur que je connais bien m’envahit peu à peu. Je sais que ma raison va s’abolir. Je sais ce que ces hommes veulent de moi. Ce qu’ils vont faire de moi. Toute mon âme s’y refuse et pourtant je reste là, les bras le long du corps. Je suis tiraillée entre l’envie de fuir et celle d’obéir à Mon Maître. Je m’enfonce dans une sorte de rêve cotonneux où mes pensées tournent en rond ; Fuir, …Rester… , Fuir, … Obéir,... Hurler, …Sourire ! L’absurdité de ma condition est telle que suis paralysée par mes contradictions. Je m’évade, mon corps lui-même disparaît et cesse toute relation avec mon esprit qui s’égare et s’éloigne. J’ai envie de me laisser tomber par terre comme un paquet de linge et de m’endormir. Ces hommes, ils pourront alors faire ce qu’ils veulent de moi, de toutes les façons je n’existerais plus. Ils me seront alors indifférents et ce ne sera que chair vide, sans âme, qu’ils posséderont. Je prends une profonde inspiration et ferme les yeux. Je m’échappe.
Mais c’est sans compter sur la vigilance de Kristale. Elle remarque la pâleur de mes joues, ma soudaine décontraction, mes yeux qui se ferment et mes lèvres qui cessent de trembler. Croit-elle que je vais m’évanouir ? Ou bien a-t-elle compris à mon attitude résignée et que je risque d’échapper à ma sanction, au moins mentalement.
- Hé ho ! Isabelle, revient avec nous !… Ouvre les yeux !
Des doigts claquent devant mon visage. La blonde nordique s’est approchée de moi pour me tirer de ma rêverie et me ramener à la réalité. Elle souffle à mon oreille sur un ton entendu.
- Je veux que tu n’en perdes aucune miette !
J’obéis immédiatement à son injonction et ouvre les yeux. Serge est devant moi. Il est maintenant entièrement nu et mon regard est involontairement attiré par sa virilité fièrement érigé. Il s’avance d’un pas.
- C’est la première fois pour cette petite ?
Demande-t-il à Kristale.
Elle prend un ton ironique.
- Non, Non,… Elle est un peu timide. Mais çà va lui passer ! Il vous faut juste la chauffer un peu !
Et, tout en disant cela, elle s’empare de ma main, la guide vers le sexe dressé m’obligeant à l’enserrer de mes doigts gourds. Je frissonne. Le contact de la verge est brûlant. Je peux sentir le désir de l’homme palpiter au creux de ma paume. Serge s’avance un peu plus collant son sexe encapuchonné de ma main contre mon ventre et, me prenant par les épaules :
- Cela va bien se passer ma belle… Tu vas aimer !
Il me pousse lentement vers le lit qui jouxte le mur le plus long. Mes mollets cognent contre son rebord et, repoussée par les mains puissantes de l’homme, déséquilibrée, je bascule en arrière. Je me retrouve assise sur le lit étreignant encore timidement le bâton de chair vibrant.
Ma position, assise devant lui, son sexe à la main, ne pouvait que susciter chez celui ci un désir de caresse immorale. Et cela est bien sa perverse intention ! Sa main enserre la mienne pour, de force, guider sa verge vers mes lèvres. Je me détourne instinctivement pour essayer d’échapper à l’indécente demande. Sa main gauche vient alors se poser sur ma joue et, délicatement mais fermement, m’oblige à lui faire face. Je lance un regard désespéré à Kristale qui a déjà commencé à prendre des photos. Elle a alors une mimique de réprobation et, comme aurait pu le faire Mon Maître, a un claquement de langue qui m’incite à ne pas résister au désir de l’homme.
Le gland poli se pose sur mes lèvres.
Kristale a un mot qui se veut d’encouragement.
- Aller Isabelle, c’est parti, ouvres moi donc cette jolie bouche !
Lance-t-elle en portant l’appareil photographique devant ses yeux moqueurs.
Que faire d’autre ?
Kristale vient de le dire. Ma punition commence et je dois l’accepter ! Mes lèvres s’entrouvrent et s’arrondissent autour du gland qui se fraye délicatement un chemin vers le fond de ma bouche. L’homme a un grondement de satisfaction et, maintenant sûr que je ne regimberai plus, vient caresser mes joues et mes cheveux de ses mains fébriles.
Il aime la caresse de ma bouche et tient à le faire savoir.
- Humm… C’est bon çà !... Allez ma chérie !
Il marque ainsi le départ d’un long va-et-vient entre mes lèvres. Le rythme s’accélère et devient plus violent. Par à coup le gland turgescent bute au fond de ma gorge et provoque une nausée que je réfrène avec peine en sursautant de tout mon corps. Se méprenant sur mes intentions, croyant que je cherche à me dégager, il s’empare de mes couettes qui lui offrent une prise idéale pour me contraindre à rester en place.
La douceur de mon assaillant a vite fait place à une excitation incontrôlable. Il cambre les reins en écartant les jambes pour me posséder plus profondément encore. Je respire rapidement par le nez en essayant de contrôler ma respiration et la peur qui me submerge. Il n’a maintenant plus de pitié pour moi et ne tient pas compte de mes pauvres gémissements étouffés. Je me crispe de tout mon corps, mes mains s’agrippent au couvre lit, persuadée que sa jouissance ne va pas tarder à venir envahir ma bouche et couler au fond de ma gorge. Je retiens une grimace de dégoût et me prépare à l’abject hommage. L’homme respire fort et ses reins s’agitent à me briser les vertèbres du cou. Pourtant il s’arrête brutalement en soufflant bruyamment.
- Ha ! Hum ! Bon sang, elle est trop bonne …Tu …tu devrais essayer Bruno !.
Il cherche visiblement à contrôler sa respiration. Il se retient de jouir et cela semble lui coûter un effort surhumain.
Son sexe se retire de ma bouche d’un seul trait comme si il s’était brûlé. Je lève rapidement les yeux vers lui. Son visage est congestionné, crispé en un masque affreux, il se mord les lèvres et inspire par saccade. Sa verge, qui brille de ma salive, a doublée de volume et a prise une teinte violacée tellement elle est tendue. Je m’attends à tout moment à ce qu’il crache son immonde liqueur vers moi. Je me détourne, à la fois de peur et de honte que je puisse ainsi générer autant de désir perverti.
Je déglutis ma salive trop abondante résultant de son assaut et attends que mon assaillant récupère ses esprits.
Ce qui ne tarde pas Il s’ébroue !
- Bon ! Passons au chose sérieuse…Je te laisse la place Bruno ?
Il se penche sur moi et me saisis par le poignet, m’obligeant à me relever à demi. Du même élan, d’un geste puissant il me bascule et me retourne.
Je me retrouve à quatre pattes sur le lit. Et, sans même avoir le temps de reprendre mes esprits, une main se glisse entre mes jambes les écartant vigoureusement. Deux doigts nerveux disjoignent les lèvres de mon ventre et s’introduisent sans ménagement à l’intérieur de mon vagin. Il leur imprime un mouvement de vrille comme pour masser le passage et le préparer à l’assaut qui va suivre. Il cherche à y joindre un troisième doigt de force. Il me fait mal et je lâche un cri de désarroi. Il renonce et interpelle de nouveau son complice.
- Allez Bruno… Ne fait pas attendre la demoiselle…Elle est chaude là !…
Et dans le même temps ôte ses doigts du doux fourreau qui sont vite remplacés par l’intrus qui a violé ma bouche.
Un froid glacial me tétanise la nuque tandis que le bélier de chair brûlante se fraye un passage entre mes jambes. La pénétration de l’inconnu me jette dans un flot de détresse et d’affliction.
Ainsi tout est consommé ! Je ne suis plus que leur chose et je viens de l’accepter sans même me débattre, sans broncher, sans protester, validant ainsi à leurs yeux ma totale obéissance.
Bruno lui, a décidé d’imiter son compagnon de fortune. Pendant que je suis forcée à quatre pattes sur le lit de fortune, ses mains s’emparent de mes cheveux et me forcent à relever la tête. Je me retrouve face au ventre menu, blanc, du jeune garçon au centre duquel se dresse une virilité fine, délicate, mais dont je perçois immédiatement l'empressement. Et sans me laisser le temps de protester, il en plaque énergiquement le gland contre mes lèvres. Son sexe exhale le même parfum que son after-shave de supermarché. Et je ne peux m’empêcher de l’imaginer faire sa toilette s’inondant les joues le torse et le bas ventre de déodorant. Je frise du nez, mais inutile d’esquisser la moindre tentative de fuite. A quoi bon ! J’entrouvre la bouche et accueil l’impatient dans ma chaleur buccale. Son sexe est plus fin que celui de Serge et ma langue se moule sans contrainte à la base de son gland. Une sourde vibration en émane. Au contraire de Serge, il s’enfonce lentement dans ma bouche, d’un glissement précautionneux, comme s’il craignait de me faire mal. Une fois bien installé dans le fourreau de mes joues, il lâche mes cheveux et ses mains se posent sur mes tempes, enserrant ma tête entre ses mains pour lui imprimer un léger mouvement de balancement. Il se masturbe entre mes lèvres !
Pendant que les deux compères s’agitent, je prends conscience que pour la première fois de mon existence deux hommes me possèdent en même temps. Et deux inconnus, qui plus est ! Je me sens tout à coup vulnérable et accablée à la fois. Atterrée de ce que ma soumission à Marc me conduit à accepter ; Moi, la tendre et joyeuse Isabelle à peine sortie de l’adolescence, devenue le jouet pervers de deux individus sans scrupule dans une chambre isolée d’une maison perdue au cœur d’une forêt que je ne connais pas…
- …On change ?
C’est la voix de Serge qui vient de me tirer de ma réflexion. D’un commun accord les deux hommes se désengagent de leur fourreau respectif. J’en profite pour m’humecter les lèvres d’un coup de langue nerveux et de tenter d’apercevoir Kristale. Captant mon regard elle me sourit, un sourire malicieux. Son appareil photo toujours à la main, elle ne perd pas une miette de ma déchéance.
Serge s’invite de nouveau entre mes lèvres tandis que Bruno s’évertue à ouvrir mes cuisses et se glisser en moi en me saisissant les hanches de toutes ses forces.
Comme cela leur est facile de me posséder ! De me soumettre à leurs caprices ! Combien de temps cela a-t-il duré ? Plusieurs fois ils vont intervertir leurs places comme si ils n’arrivaient pas à se décider sur quel autel ils allaient officier définitivement. Je ne suis plus qu’une poupée de chiffon que l’on manipule. Et comme une poupée inerte il me couche sur le dos pour parfaire leur besogne. Serge exige que j’y mette plus d’entrain ! Kristale approuve ! Sous ses ordres mes mains enlacent les sexes tendus vers moi, ma bouche caresse et ma langue lèche la surface polie de glands durs et polis comme de l’ivoire. Ils se couchent sur moi. Ouvrent mes cuisses et me pénètrent à tour de rôle en riant et s’encourageant mutuellement. Leurs mains fouillent les plus intimes recoins de mon corps abandonné de son esprit, cherchant à le faire vibrer, s’esclaffant à chaques cris, chaques gémissements, à chaques soupirs qu’ils tirent de moi.
Si ils savaient que mon esprit est alors tout entier tendu vers un seul être ! Marc ! Marc à qui je dédie chacun des cris que mon corps ne peut s’empêcher de lancer sous les caresses indécentes des deux soudards. Ils ne voient pas alors les larmes éphémères que j’écrase d’une main rapide, je ne veux pas donner une nouvelle fois l’occasion à Kristale de me traiter comme une gamine émotive.
C’est au fond de mon ventre brûlant que le premier, Serge, s’abandonne. Libérant une liqueur abondante dans un cri rauque, jetant des imprécations inarticulées alors que ses mains se crispent sur mes seins pour mieux me pénétrer.
Comme la jouissance des hommes est ridicule ! Mes poings se referment de rage, étreignant convulsivement la couverture entraînée au sol alors qu’ils m’avaient mise à quatre pattes sur le parquet. Satisfait, l’homme s’effondre sur lui-même comme une baudruche qui se dégonfle, relâchant son étreinte. Il se dégage de mon ventre dans un ignoble bruit de succion et s’allonge à même le sol, les bras en croix, visage tourné vers le plafond, cherchant à reprendre son souffle en respirant bruyamment et manifestant son plaisir à haute voix.
- Ah bon sang… Ce que c’est bon !… Bon sang !… Merci Isabelle !
Merci ? Merci de quoi ? Je ne vous ai rien donné ! Vous l’avez pris. Ne comptez pas sur moi pour vous donner l’absolution. Mon corps vous l’avez réduit à votre plaisir, vous l’avez violé avec mon consentement, Mais vous n’êtes qu’un instrument. L’instrument de Kristale, l’instrument de Mon Maître et de leur cruel châtiment.
Profitant que le chemin est libre et que son compagnon gît sur le sol. Bruno me saisis par l’épaule pour me redresser et me diriger de nouveau vers le lit. Il m’allonge délicatement, presque amoureusement, sur le dos par dessus les draps froissés. Je m’aperçois que je tiens encore la couverture d’une main serrée à m’en faire mal aux phalanges. Il se couche sur moi et embrasse amoureusement mon ventre puis ma poitrine, mes seins. Mes tétons roulent sous sa langue et se dressent. Il joue un moment avec eux puis sa bouche remonte le long de mon cou vers mes joues qu’il baise avec tendresse. Il tente un baiser sur mes lèvres alors que son sexe s’introduit doucement, forçant les portes maintenant entrouvertes de ma vulve. Un sursaut de répulsions me fait tourner la tête et échapper au baiser.
Non. Je ne veux pas ! Je ne veux pas lui offrir le moindre sentiment d’affection. Je ne l’aime pas ! Il peut faire ce qu’il veut de mon corps offert par Mon Maître Mais jamais, jamais, je ne donnerais un baiser à ces hommes. Mon cœur ne leur appartient pas !
Un instant décontenancé le jeune homme revient à la charge et tente une deuxième fois de poser ses lèvres sur les miennes. De nouveau je me détourne. Ma tête tourne de droite à gauche pour échapper au baiser et lui faire comprendre qu’il ne doit pas insister. Je sais au fond de moi que j’ai le droit ! Je sais que je peux refuser de lui donner cette attention que je réserve à ceux que j’aime.
Voyant qu’il ne parviendra pas à me faire accepter sa bouche Bruno donne un rapide coup de reins s’enfonçant violemment au fond de mon ventre. Il se redresse et me saisit les épaules. Alarmée, je ne peux m’empêcher de le regarder. Il a pris un air revêche les sourcils froncés, les lèvres pincés. Je comprends à sa mine renfrognée que vexé par mon refus il veut m’imposer pire qu’un baiser. Enfin le croit-il ! Plusieurs coups de rein suivent. Mécaniquement il entame un va-et-vient contre mon ventre entre mes cuisses passivement écartées. Je ne le regarde plus. La tête tournée sur le côté j’attends sans bouger qu’il passe sa frustration et ayant atteint son plaisir, il s’épanche en moi. Comme l’a déjà fait son compagnon !
Comme dans un songe éveillé je le sens s’agiter au dessus de moi de plus en plus rapidement. Son souffle rauque s’accélère. J’ai l’impression que l’ignoble pénétration et le frottement de son corps nerveux contre le mien dure depuis des heures, lorsque le portable de Kristale se met à sonner. Perturbée j’entrouvre les paupières et vois à travers le voile humide de mes yeux la blonde hollandaise se diriger vers son sac. Elle y dépose son appareil photos et en extirpe un téléphone. Elle le porte à son oreille.
Secouée par les saccades que m’imprime Bruno je ne perçois pas ce qu’elle dit Mais je vois son visage s’éclairer. Elle referme d’un geste sec le boîtier et fait un pas vers moi et se penche en souriant.
- Tu as de la visite…Tu vas être contente !
Elle se relève
- Messieurs je vous laisse un instant. On me demande à la porte d’entrée.
C’est sans doute Marc qui reviens me chercher ! Mon esprit se remplit d’allégresse. Il vient me chercher ! Me sauver ! Mon cœur se remet enfin à battre à grands coups.
Et je la vois s’éloigner, ouvrir la porte et disparaître dans le couloir. Et c’est à ce moment que Bruno dans un feulement inarticulé jouit en tressautant au fond de mon ventre, et, tétanisé, s’abat de tout son poids sur ma poitrine. Il tressaille encore quelques instants, sa tête posée sur mon épaule, en me caressant les cheveux. Je reste imperturbable, vide de sentiments, sans bouger sous le poids de son corps. Mes mains s’éloignent de lui au-dessus de ma tête, comme pour ne pas le toucher, éviter son contact répugnant.

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Commentaires
I
Oui je sais que tu sais Aurore<br /> Alors chut ;-)<br /> Mais je suis de retour
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A
Un long silence Isabelle.<br /> Et je crois savoir pourquoi !<br /> Je t'aime<br /> Aurore
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L
Vraiment, vous donnez envie de savoir la suite et jamais vos textes ne me laissent indifférent!<br /> Cette punition n'a pas de grand retentissent physique: fellation ou pénétration. Pourtant, de pratiquer ces gestes sans que vous les ayez choisi, pas plus que vous partenaires et que vous l'acceptiez parce que le desir de votre Maitre est telle vous sublime. Continuez de nous enchanter... Vous donner envie de vous rejoindre dans cet avillissement... Cordialement
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A
merci pour ce moment d'évasion, je n'en ai pas perdue une miette et mon imagination est partie gambager bon train. Dieu que j'aimerai savoir jongler avec les mots comme vous.
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E
Entre le chapitre 25 où commence cette fameuse soirée et celui ci, il s'est passé moins d'une semaine si je ne me trompe?
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