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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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15 septembre 2010

Chap.4. Les bons copains.

Les coups de boutoir qu’il assène à la lycéenne deviennent de plus en plus rapide et violents. Tétanisée, elle ouvre la bouche en grand sur un cri silencieux. Et brutalement le corps du garçon s’arque et s’immobilise dans une crispation de tout son être, griffant cruellement la croupe de la jeune fille.
Du haut de mes 14 ans je ne comprends pas ce qui se passe alors. Les chevaux n’ont pas la jouissance extatique des être humains et les saillis ne se terminent pas de cette façon ! Je reste perplexe en contemplant les derniers soubresauts incohérents et ridicules du couple.
Ils restent un moment sans bouger. La jeune fille a baissé la tète entre les bras et semble inconsciente. Ses longs cheveux blonds se mêlent à la paille. Le garçon reprend son souffle tout en lui caressant la croupe.
Enfin comme sortant d’une longue léthargie, ils finissent par se séparer. Et je constate que la verge luisante du garçon a fortement diminué. Je souris intérieurement. C’est la même chose pour les étalons mais beaucoup plus rapide !
Il a l’air épuisé et s’assoie à côté de l’adolescente qui semble encore engourdie et qui ne quitte pas sa pose.
Le garçon qui a chevauché la jeune fille si ardemment se tourne vers son copain et lui parle. A ses mots la jeune fille semble se réveiller et tente de se redresser. Il lui passe alors un bras autour des épaules et lui parle à l’oreille, comme pour la rassurer. Mais elle secoue la tête de droite à gauche dans un signe de refus obstiné. Celui qui a été vertement rembarré se précipite derrière la jeune fille et prend alors là place du premier. La lycéenne tente une nouvelle fois de se relever mais son ami la tient fermement en haussant le ton je peux cette fois entendre le son de sa voix.
- Allez… Laisse toi faire… C’est mon copain… Il a le droit lui aussi…
L’argumentation ne semble pas convaincre la jeune fille qui fait mollement "non" de la tête. Le premier éconduit, lui, ne prête aucune attention aux tentatives de son ami pour amadouer l’adolescente. Il est pressé! Et les négociations avec la blonde semble être le dernier de ses soucis. En un éclair il s’agenouille derrière la croupe tendue de l’adolescente, se saisit de son membre tendu et le plante vigoureusement dans le chemin déjà emprunté par son acolyte. Surprise, elle lance un cri strident tout en se contorsionnant et en tournant la tête vers l’arrière pour essayer de voir son nouveau cavalier. Elle tente de le désarçonner en donnant des coups de rein. Mais il me semble que cela produit l’effet inverse et aidé par ses secousses providentielles le jeune homme s’enfonce profondément en elle, se cramponnant à ses hanches de toutes ses forces. Vaincue, elle lance un dernier cri de dépit et se laisse tomber dans les bras de son premier assaillant, comme pour s’y consoler.
Enfin victorieux le jeune homme entame de rapides et maladroits va-et-vient entre les cuisses de l’étudiante. La lycéenne cette fois ne bouge plus et étouffe ses cris contre la poitrine de son amant qui vient de l’offrir sans l’ombre d’un remords, à son ami.
Je reste subjuguée par la scène. Le jeune homme qui tient fermement sa compagne nue et qui parfois l’embrasse sur la bouche pendant que son copain s’escrime frénétiquement entre ses fesses. Cela est totalement hors de ma compréhension de petite fille et je ne peux que regarder sans bien saisir ce qui se passe. Une foule de questions se bousculent dans ma tête. Est-ce donc toujours cela que font les " Grandes " lorsqu’elles sortent avec des garçons ?
A sont tour le jeune homme qui chevauche la jeune fille cesse brutalement ses mouvements ridicules et se tétanise en rejetant la tête en arrière. Apparemment il vient lui aussi de finir !
Lorsqu’il se retire du ventre de l’adolescente son sexe est luisant d’un liquide onctueux et brillant. Il a un large sourire et semble vraiment satisfait de lui. Sans plus prêter attention à la jeune fille il se relève et s’élance vers ses vêtements. D’un commun accord les deux garçons se rhabillent en discutant avec entrain et en riant. La jeune fille reste un moment agenouillée sur le sol. J’ai l’impression qu’elle pleure, mais en fait, elle se relève doucement et son joli visage est déformé par une moue crispée. Le garçon le plus âgé lui tend un mouchoir. Elle s’en saisie sans le regarder et s’essuie entre les jambes. Comme abattue, elle commence, elle aussi, à se rhabiller en enfilant mécaniquement sa petite culotte et son jean moulant. Elle n’a pas l’air très contente. Il est clair qu’elle boude. Elle ne prend pas le temps de remettre son soutien gorge qu’elle glisse dans une de ses poches et enfile rapidement son tee-shirt. Elle ne répond pas quand ses amis l’interpellent en riant. Le garçon brun s’apercevant de sa mauvaise humeur s’approche d’elle et la prend par la taille essayant certainement de l’amadouer. Elle a un geste du coude pour le repousser, mais il s’obstine. Il lui murmure à l’oreille en lui caressant les cheveux. Elle hoche la tête et après de long moment de discussions elle finit par redresser la tête et esquisse un pâle sourire. Apparemment, ils viennent de refaire la paix. En se tenant par la taille comme deux amoureux, ils vérifient qu’ils n’ont rien oublier dans la grange et finissent par en sortir tout en se brossant les uns les autres pour enlever les brins de paille qui parsemer leurs vêtements et leurs cheveux. Le couple enlacé finit par s’éloigner suivi de leur copain, deux pas en arrière.
Je reste un long moment à les regarder s’éloigner et disparaître sur le chemin. Je reste comme sonnée par ce à quoi je viens d’assister. Au loin la cloche du village qui marque la demi me fait sursauter et redescendre sur terre. Je cligne plusieurs fois des yeux et regarde la grange vide. J’ai l’impression d’avoir rêvé. Je m’étire et les fourmillements douloureux de mes membres restés trop longtemps immobiles me rappellent à la réalité.
Non je n’ai pas rêvé ! Et c’est la tête emplie de questions, comme si je venais d’être la témoin privilégiée d’un secret ineffable, que je rejoins le chemin du haras à travers les taillis.

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Commentaires
D
... mais je dois dire que j'aime aussi cette découverte de la sexualité par des jeunes filles et jeunes gens... Alors continue comme ça...
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I
Au moins une qui aime,... Merci Colombine ;-)<br /> Je vais toujours au bout de ce que j'entreprend, donc j'irai au bout de celui ci.<br /> Patience donc pour les autres.<br /> Je reviens avec Marc tout de suite aprés... Promis !<br /> Et J'ai des choses étonnantes à raconter...;-))<br /> Isabelle.
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C
beaucoup lire tes souvenirs d'adolescence Isabelle, tes premiers émois en découvrant la sexualité au travers de celle de ces trois plus "grands" comme tu dis.<br /> C'est différent de tes aventures avec Marc mais ça fait du bien de te découvrir autrement que soumise alors continues ce récit...Bisous
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H
...avec moi, itou !<br /> Bisou
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A
Oupss... Trois Même !<br /> Bises Lôrye ;-)
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