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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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29 juin 2007

Chap 6. Songes nocturnes.

Nuit_Blanche_1Carole a hanté toute ma nuit, son sourire, son parfum, ses baisers.

J'ai rêvé ses caresses, …profondes… insistantes.
J'ai rêvé la douceur de sa peau.
J'ai rêvé sa bouche sur ma bouche, sa langue sur mes seins.
J'ai rêvé son ventre contre mon ventre en une fusion impossible.Nuit_Blanche_2
Sous les draps mes mains effleurent ma peau brûlante.
Je n'y tiens plus. Le sourire approbateur de Carole danse devant mes yeux. Carole que je voudrais témoin attendri de mes caresses. Mes doigts se posent sur mon ventre et lentement gagnent la douce fente incandescente. Ils s'attardent sur le bourgeon de plaisir et timidement entrouvrent le sillon humide et s'insinuent en moi. Mon souffle s'accélère, mes reins se creusent et mes cuisses s'écartent largement rejetant loin les draps blancs. Je m'offre impudique à mes caresses interdites et ferme les yeux pour prolonger le rêve. Carole rit de plus belle. Un orage court le long de mon dos et éclate dans mon ventre, un cri étouffé… La nuit devient lumineuse…

Nuit_Blanche_3

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28 juin 2007

Chap 5. Badinage.

Seduction_2Elle est là… Je me rappelle notre baiser d'avant-hier. Un peu gauche, je ne sais pas comment réagir. Je suis comme paralysée lorsque qu'elle s'avance vers moi. Elle ne m'embrasse pas. Avec un large sourire, sans un mot, elle m'invite d'un signe de la tête à monter Dakota. D'un mouvement souple elle enfourche Danseur. Deux coups de talons et nous voici parties. Je la suis à une longueur derrière. Elle pique un galop à travers les prairies et les vergers du Jonquet, à la même allure nous gagnons le bois qui jouxte le château d'eau. Sans ralentir nous nous enfonçons sous les frondaisons. Au beau milieu d'une clairière ensoleillée, d'une brusque embardée, Carole stoppe net Danseur et met aussitôt pied à terre. Je l'imite et reste accrochée aux rênes de Dakota. D'un pas décidé, le visage radieux, elle me rejoint d'un pas vif, et sans me laisser le temps de protester prends mon visage dans ses mains. Mon Dieu… Mon cœur s'arrête lorsque nos lèvres se rencontrent … Sa langue se fait insistante, insidieuse. Elle pèse sur moi de tout son poids. Mes jambes flageolent, je lâche les rênes de cuir et cède mollement sous la pression. Nous nous retrouvons couchées, enlacées, aux pieds de Dakota qui s'est mis à brouter paisiblement, indifférent à la scène.
Poupée de chiffon, je chavire et j'aime ça. Je réponds maladroitement à ses baisers, passe mes doigts dans ses cheveux odorants. Ses mains s'égarent sur mon corps. J'ai un dernier réflexe de défense en tentant mollement de repousser ses caresses, murmurant un "Non" assourdi. Cela ne l'arrête pas, d'une main assurée elle immobilise mes poignets au-dessus de ma tête et de l'autre soulève mon sweat-shirt. Ses doigts sur ma peau qui gambadent et explorent ma poitrine se glissent sous la fragile barrière de mon soutien-gorge de coton gagnant mes seins qui se durcissent sous les caresses, malgré moi. Et ce baiser qui se prolonge, cette douceur qui perdure ! Je ne lutte plus. Vaincue, je me laisse conduire. Je me détends, Carole relâche sa prise sur mes poignets. D'un geste vif elle retrousse mon sweat sur le haut de ma poitrine. Elle quitte ma bouche pour mon ventre dénudé. Elle me lâche les mains et saisit mes hanches, sa langue glisse sur mon nombril. Ma vision se trouble, je mords mon poing fermé pour ne pas gémir, je m'abandonne… Sauvez-moi !

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26 juin 2007

Chap 4. Absence.

Aujourd'hui Carole n'était pas là. Lorsque je suis passée ses parents m'ont dit qu'elle était allée voir ses amies…
Ses amies ?
Ah oui ! Ces filles un peu snobs, une sorte de club.Bien que les maisons jouxtent le haras nous nous fréquentons à peine… Je suis trop jeune il paraît !
J'ai la gorge serrée… Un sentiment de vide... De la jalousie ?
Le baiser d'hier ? Etait-ce un jeu ? Etait-ce sérieux ? ,…
Je doute et je m'angoisse.
Je l'ai peut être mal interprété, c'était peut être simplement un baiser d'amie !
Non, non, c'était trop ardent…Trop intime.

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25 juin 2007

Chap 3. Séduction.

Je sais que cela devait arriver, en fait, je sais qu'au fond de moi je l'attendais. Malgré cela j'ai du mal à me rendre compte de ce qui s'est passé.
Nous avons occupé notre après-midi ensemble. Balades, flâneries, jeux, rires, Carole toujours aussi espiègle, un papillon qui tourne autour d'une fleur. Au moment de nous quitter, une embrassade qui dérape, nos lèvres qui s'effleurent, un moment de confusion et mon cœur qui saute un battement. Le temps s'arrête pendant que nos regards surpris se croisent, et que l'espace se réduit autour de moi. Cet effleurement intime me paralyse. Carole a perçu mon trouble, elle sourit, semble réfléchir un instant puis dans une vive impulsion me saisit le visage et colle ses lèvres contre les miennes. Sa langue bute contre mes dents s'insinue et les entrouvre facilement. La surprise est telle que je ne réagis pas. Au contraire j'entrouvre un peu plus la bouche et ferme les yeux. Je laisse sa langue chercher la mienne. Mes pensées se figent et s'engourdissent. J'ai l'impression que l'univers entier est concentré sur nos lèvres jointes. Plus rien d'autre n'existe. Un baiser sitôt donné, sitôt abandonné. Elle relâche son étreinte sur mon cou me repousse doucement. Avec un sourire en coin et un regard de coté, elle s'en retourne sans un mot. Je la regarde s'éloigner, me laissant pantois, dans une confusion d'esprit qui me laisse sans voix Je ne sais pas ce qui se passe, ma poitrine qui cogne, la tête qui tourne. C'est agréable et effrayant en même temps. Quand elle disparaît au détour du chemin je m'entends bredouiller à voix basse, pour moi-même.
- Au revoir Caro… A demain !
Toute la soirée j'ai été ailleurs, impossible de faire le tri dans mes pensées, mes sentiments. Mais j'ai gardé le goût des ses lèvres fraîches sur les miennes jusque tard dans la nuit.

Seduction

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24 juin 2007

Chap 2. Carole.

CaroleLa saison est bien entamée. Hier, lors d'une promenade au couchant, j'ai vu de la lumière sur les coteaux du Hamel. Ils sont Là…Elle est Là ! Carole est arrivée pour ce nouveau printemps…Comme une hirondelle. Impatiente, ce matin je suis descendue au haras de très bonne heure. J'ai pansé Dakota, fébrilement je l'ai sellé et je suis partie vers Le Prieuré d'un trot rapide.
Je la retrouve enfin ! Six mois d'absence c'est trop long. Carole c'est "The" copine, la mienne à moi, une communion unique. La grande sœur que je n'ai pas eue. Pas besoin de parler pour se comprendre. Carole c'est, à mes yeux à peine sortis de l'adolescence, la maturité. Une vingtaine d'année, un charme fou et une vivacité d'esprit qui me transporte. Une petite demi-tête de plus que moi, des yeux vert de chat fou, un corps qui fait tourner les têtes des garçons et des hommes du village. Celle que tout le monde aimerait avoir comme amie. Mais elle n'en a cure, elle mène sa vie comme son cheval, Danseur, d'une main ferme et décidée, autoritaire. Une autorité qui me guimauve parfois. Nos retrouvailles ont été chaleureuses après une année universitaire intense cela fait du bien de reprendre nos marques.Ballade

Nous avons passé l'après-midi en balade à cheval, côte à côte parlant à se saouler, enfin… Surtout moi ! Elle écoutait joyeusement de tout son être. Bien sûr nous avions échangé un nombre incalculable de courriels et de propos électroniques. Mais cela n'était rien en comparaison de la savoir près de moi.

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22 juin 2007

Chap 1. Émilie.

Emilie

L'insouciance a été ma vie, jusqu'à maintenant.
Fille unique et aimée, un physique agréable, pas très grande, mais une silhouette déliée. La douceur angevine et la détermination irlandaise de mes ancêtres sur le visage. Un visage encadré par de longs cheveux mordorés où percent deux grands yeux noisette. Plutôt en avance pour mon âge, je suis des études de lettres à Paris. Une passion donc pour les livres et surtout, depuis peu, ceux de l'enfer des bibliothèques.
Mes parents sont propriétaires d'un haras dans les moelleux paysages du Calvados. C'est là que je me ressource chaque été et long week-end.
C'est aussi là que commence cette histoire. Il ne pouvait en être autrement tout était en place, on n'attendait que moi. Et comme on dit, toutes ressemblances avec des lieux et personnes existantes ou ayant existé ne sont pas tout à fait fortuites…
Puisque c'est mon histoire !

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