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Les Carnets d'Emilie

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Les Carnets d'Emilie
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Le dressage d'une oie blanche.
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26 février 2008

Chap.6. Au coin de la rue.

Je me suis précipitée à la fenêtre du salon. J’ai tiré vivement les rideaux et entrouvert la fenêtre. L’air glacial du matin s’est engouffrer dans la pièce enveloppant mon corps nu. Je frissonne de froid, mais j’en ai cure. Le voir une dernière fois ! Je me penche sur la balustrade en me cachant les seins de mes mains pour scruter la rue. Il est là ! Au coin du carrefour, adossé au mur. Il m’attendait… Je suis sure qu’il m’attendait ! Il savait que j’allais ouvrir la fenêtre. Il relève un peu plus la tête et me fait un signe de la main. La rue est déserte à part une voiture qui s’engouffre sur la chaussée et file sans ralentir. Je lève une main à mon tour, découvrant une partie de ma poitrine. Il se décolle du mur, pivote sur ses talons et disparaît au coin de la rue.
Je reste un long moment debout dans le froid à regarder l’angle de la rue. Je commence à grelotter. Un froid intense me gagne mais ce n’est rien comparé au vide qui glace mon esprit. Je sursaute. Un réflexe de sauvegarde ! Je referme la fenêtre en baissant la tête, une boule au fond de la gorge, des larmes au bord des yeux. Pourquoi faut-il que nos entrevues soient si courtes ?
Comment d’écrire l’étrange sensation de vacuité qui s’empare alors de moi ? La sensation d’être perdue au milieu d’un vide sidéral. C’est ce qui m’arrive à chaque fois que Marc a poussé mon dressage un peu plus loin. Un peu comparable à l’instant qui suit un orgasme ou un plaisir intense, l’impression de ne plus m’appartenir. J’oserais presque la comparer à une sensation de manque d’un drogué. Aussitôt fini, je voudrais que cela recommence, que cela reprenne vite. Je sais que nous ne nous reverrons pas avant longtemps maintenant ? Peut-être à Pâques, peut-être au prochain été… C’est si loin ! Comme un automate sans âme je me prépare un petit déjeuner en pensant à autre chose. Mes pensées s’égarent et je fais trop cuire mes rashers et mes œufs. Toujours nue, je m’attable et mange sans appétit.
Ma décision et prise. Je ne veux pas rester ici à attendre le lundi. Je veux retourner dans ma contrée ! Respirer l’odeur des box, sentir le souffle puissant des chevaux. L’air vivifiant d’une course sur mon visage et sa caresse dans mes cheveux.
Je prends une douche rapide, m’habille et, comme si je fuyais les lieux, m’engage sur le palier … Je suis stoppée net par un oubli impardonnable. Je fais demi-tour et récupère le PC portable qui m’attendait sagement sur le sol. Ce portable qui maintenant devient un fidèle ami, mon lien direct avec Lui.
C’est toujours dans un état second que je descends l’escalier. Et dans un étrange raccourci temporel je me croise, montant les degrés à quatre pattes, la jupe relevée sur mes fesses dénudée, mon Maître sur mes talons. Mes joues s’enflamment et une étrange chaleur monte entre mes jambes. Heureusement je ne rencontre personnes. Je m’élance sur le trottoir, sortant du porche comme un diable surgit de sa boite. Je continue à m’enfuir !
Lorsque que je me dirige vers l’angle de la rue où a disparu Marc mes pas s’accélèrent et mon cœur se met à bondir d’impatience. Dans mon obsession il m’attend là, le sourire aux lèvres, content du tour qu’il m’a encore une fois joué. Mais la rue est vide ! C’est son ombre que j’ai cru voir. Il est loin maintenant ! Ma déception est si grande que je reste plantée là, un long moment, au coin de la rue. Une larme perle sur mes cils. Je fais un pas en arrière. Je ne peux pas prendre le métro et le train c’est au-dessus de mes forces. Je fais vivement demi-tour et me dirige vers le parking ou est stationnée ma voiture.

 

Post-scriptum.
En fait, c’est plusieurs jours que je suis restée chez moi. Une petite grippe me cloue au lit. D’aucun parlerons de somatisation pour moi qui tombe rarement malade. Un mal pour camoufler un autre mal. Une mélancolie profonde qui va s’estomper peu à peu pour laisser place à un feu radieux. Un espoir ! Une perspective qui me fait entrevoir à l’horizon notre prochaine rencontre.
Mais entre-temps, pour entretenir ce feu il est nécessaire que je vous conte ce fol été 2007. Assurément le plus difficile des récits que j’aurais à écrire et à vous livrer, fidèles lecteurs et lectrices. Mais certainement pour moi un récit libérateur. Libérateur comme une confession. La plus intime des confessions !

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21 février 2008

Chap.5. Entre Mon Maître et moi.

Une vive clarté se glisse sous mes paupières. Marc vient de tirer d'un coup sec les rideaux de la chambre. Une odeur de moka flotte dans la pièce. Je m'étire et m'empare de l'oreiller de coton blanc que je presse contre ma poitrine. Je cligne des yeux et me réveille doucement. Sur le parquet l'ordinateur est encore en marche et son écran de veille semble m'attendre. Marc est déjà habillé, il s'assoit en tailleur sur le sol et me tend une tasse de café en souriant.
-
Il est temps de vous lever Mademoiselle.
Je souris à mon tour. M'empare de la tasse.
Je bois une gorgée. Et sans le regarder, timidement, je murmure à voix basse.
-
Et si vous vous recouchiez Monsieur ?
Je ne regrette pas mon effronterie, j'en ai vraiment envie. Mais les mots que je redoute le plus, ceux que je n'aurais jamais voulu entendre finissent par cingler mes oreilles.
- Il faut que je parte !
Ma poitrine se glace, une boule gonfle dans ma gorge. Déçue, je baisse un peu plus la tête vers ma tasse de café et murmure.
-
Oui, Monsieur !
Ce n'est pas un assentiment. C'est une acceptation.
Nous sirotons en silence le café amer et brûlant. Cela achève totalement de me réveiller. Marc se relève et se dirige vers la cuisine certainement pour se servir une autre tasse de café. Je me déplie, m'étire et me lève. Nue, je le rejoins dans la cuisine. Je m'approche de la cafetière et me colle innocemment contre lui en tendant ma tasse vide. Il ne répond pas à mon avance à peine voilée. Il me sert, repose la carafe de verre, se dégage de mon étreinte et se dirige vers l'entrée. Une profonde déception s'empare de moi, presque une envie de pleurer devant cet abandon.
Je bois une gorgée du liquide brûlant. Repose la tasse et cédant à une brutale impulsion je le rejoins en trois enjambées rapides. Il se penche vers moi pour me dire en revoir. Nos lèvres se joignent nos langues se rencontrent. Je m'enhardis, lève des jambes contre son flan. Enfin ses mains se posent sur mes hanches. Je crois défaillir lorsqu'elle commence à s'égarer entre mes fesses. Mon baiser se fait plus profond, sa caresse plus intime. Je glisse mes mains sur son ventre et maladroitement dénoue sa ceinture de cuir. Il se laisse faire. Je sais que j'ai gagné, qu'il ne résistera pas.
Comme un couple de danseurs enlacés nous nous déplaçons à pas lents vers la salle de séjour. Marc me pousse contre la table du salon, glisse ses mains sous mes cuisses et d'une impulsion me hisse sur la table encartant mes jambes et me renversant sur le bois. Il ne lui faut pas longtemps pour achever l'ouverture de son pantalon. Un feu intense brûle mes reins et c'est un vague vibrante qui l'accompagne lorsqu'il me pénètre d'un coup de rein vigoureux. Je manifeste mon contentement par un cri de bienvenu, cambre les reins et me crucifie sur la table en écartant les bras et les cuisses. Je l'ai voulu, passionnément, et je m'offre totalement à son assaut. Ses mains s'emparent de mes seins les caresses doucement et peu à peu l'effleurement se fait plus ferme, plus volontaire, presque agressif. Mon corps sursaute sous les coups de boutoir et peu a peu mon esprit s'envole, mon souffle s'accélère et je ponctue chaques ébranlements par les gémissements de la sacrifiée. Il ajuste de temps à autre mes fesses en équilibre sur le bord de la table et en profite pour glisser ses doigts entre nous et masser sans douceur mon clitoris gonflé parcouru de salves pétillantes. Le rythme s'accélère. Les pénétrations deviennent plus appuyées. Une vague électrique fluctue le long de mes reins ma respiration se bloque, ma tête semble éclater. Dans un dernier spasme il se couche sur moi et enfonce son pouce mouillé de liqueur de Cyprine dans ma bouche. Mon ventre se resserre autour du pylône qui répands dans l'étroit canal une incandescente liqueur d'amour. Dans une dernière crispation de tout mon être, je ceinture sa taille de mes cuisses pour parfaire notre union.
Je halète encore de plaisir lorsqu'il se penche à mon oreille et, toujours son pouce dans ma bouche, il murmure.
-
Vous êtes bien entreprenante Mademoiselle ! Un peu trop d'ailleurs. Vous oubliez que c'est moi qui dois décider.
Son ton est sévère. Pour toute réponse je ne peux que suçoter le pouce qui fouille ma bouche. Je suis satisfaite du tour que je lui ai jouée
Il se relève brusquement. Son pouce quitte ma bouche. Il me prend par les cheveux et me force à me redresser. Dans le même mouvement il quitte mon ventre. Il y a de la colère dans son geste. Tirée par les cheveux je ne peux que suivre le mouvement. Il me relève et me descend de la table sans douceur.
-
A genoux Isabelle !
Il n'a pas crié mais son intonation est dure, inflexible. Je suis encore perdu dan les nuages de ma béatitude. Machinalement je m'agenouille, écarte les jambes, met les mains dans le dos et baisse la tête. L'attitude d'une parfaite soumise pour atténuer son courroux. Toujours aussi durement en poussant sur mon front il me force à relever le visage vers lui.
-
Voies ce que tu as fait… Je n'ai plus le temps de me changer !
Je cligne des yeux. Son membre me surplombe fièrement. Luisant de nos sécrétions, de liqueur et de sperme.
-
Nettoie le, Vite, je n'ai pas que çà à faire.
Je lui jette un regard apeuré. Oh non ! Il ne peut pas me demander çà ! Pas ce matin ! Alors que je pensais terminer sur une douce étreinte amoureuse. Me voici de nouveau dans la peau de la soumise contrainte aux plus basses des humiliations. Je tente de l'amadouer en lui lançant le plus suppliant des regards. Mais rien y fait.
-
Allons, active-toi Isabelle… Ta langue suffira pour cela…
J'aurais du savoir qu'avec Marc tout se paye, et parfois au prix fort. Je porte encore autour du cou mon collier de cuir, je dois donc l'accepter
Je ramène mes mains de mon dos à sa ceinture. Doucement comme pour retarder cet acte avilissant, je dégage le membre encore à demi dressé par nos ébats de la chemise et l'approche de ma bouche. Je ferme les yeux et l'introduis entre mes lèvres. Aussitôt Marc se dégage.
-
Non, non, pas le temps pour çà… Nettoie avec ta langue.
C'est encore pire que ce que je pensais. Il a donc vraiment décidé de me faire payer mon arrogance !
Je prends une profonde inspiration pour me donner du courage, ramène mes cheveux derrière ma nuque et penche mon visage vers son ventre.
De la langue, je commence à laper les liqueurs visqueuses. Cela a un goût à la fois aigre, salé et acidulée une odeur fade, je fronce les sourcils de dégoût, mais je dois continuer. Ma langue essuie le gland qui sous la caresse reprends une certaine fermeté. Une fois fait, je penche la tête de chaque coté de ma sucette improvisée pour en lécher la hampe et la débarrasser de nos écumes. Je prends peu à peu de l'assurance. Je lèche maintenant avec vigueur en bonne chienne que je suis. Marc a posé sa main sur ma tête. Et c'est un signe de satisfaction. Je parachève ma tâche a grandes lapées bruyantes, presque avec jubilation. La joie de satisfaire mon Maître a remplacé le sentiment d’humiliation et de dégoût.
Je m’y prends si bien que la force de mon Maître renaît sous mes caresses buccales. Son membre reprend peu à peu de l’ampleur entre mes mains, je continue à m’activer avec application. Ma langue parcoure amoureusement dans ses moindre replie le pieu qui a maintenant recouvré sa rigidité. Les mains de mon Maître, posée sur ma tête, se font plus directives et orientent fermement mon visage pour finir par le présenter face à lui, les lèvres collées au gland d’ivoire poli.
Un coup de rein appuyé et il force ma bouche. J’entrouvre mes lèvres sans aucune réticence. Il se rue immédiatement au fond de ma gorge. Surprise par la violence de la pénétration j’ai un mouvement de recul, un sursaut de suite jugulé par ses mains qui viennent de se placer de chaque coté de mon visage. Marc me saisie alors par les cheveux et force un peu plus son intrusion, provocant un haut le cœur incoercible. Instinctivement, je tente de me relever pour retrouver ma respiration mais rien n’y fait. Sa poigne se resserre sur moi et sa verge entame un puissant va et vient entre mes lèvres. Il faut que je me résolve à subir un assaut que, quelque part, j’ai bien cherché.
Pendant de longue minute ma bouche va servir d’exutoire à sa colère. Il n’y a aucune douceur dans cet acte Il me force brutalement, rapidement, en homme pressé sans égard pour les gémissements que je pousse sous son violent abordage C’est également, je le sens bien la continuation de ma punition. C’est presque avec soulagement que je reçois sa liqueur chaude et au fond de ma gorge. Mon Maître a jouit au plus profond de moi me forçant à ingurgiter sans autre procès le résultat de son plaisir, comme une oie que l'on gave. Je respire un peu de liquide une impression de noyade me fait tousser, je m’étouffe ! . Mais Marc est sans pitié. Il ne se retire pas. Pire, il accroît encore sa pression. Je pousse un cri de détresse étouffé et essaye de reprendre mon calme. Je tente de déglutir avec difficulté la bouche encore obstruée de son sexe. Il se dégage un peu. Je reprends ma respiration. Des larmes coulent le long de mes joues. Je souffle bruyamment par les narines. Marc finit par se retirer. Je tente de me calmer et de reprendre contenance. J’avale le reste de sperme qui souille ma bouche et ma langue, me cambre et me repousse en arrière. Un peu de liqueur a coulé sur ma main, je la lève vers ma bouche et par bravade, la pourlèche langoureusement en le fixant droit dans les yeux. Il esquisse un sourire va pour dire quelque chose mais se ravisse. Il se détourne et se rajuste. Je parfais ma pose de soumission. Et baisse la tête.
C'est alors avec effroi que je m'aperçois que sur le sol, entre mes jambes écartées, une large tache de semence issue de notre première étreinte à coulé de mon ventre. Je rougis violemment. Je suis terrassée par la vision du spectacle que je dois offrir. Une honte infantile m'envahis. Cela n'aurait pas été pire si je m'étais soulagé sous moi. Marc a gagné ma chambre, il en revient avec mon téléphone portable, se campe face à moi et me demande mon code de déverrouillage. J'avais fait taire le bruyant messager pour ne pas être dérangé cette nuit. Il dépose délicatement le téléphone sur le sol face à moi.
-
Tu ne bouges pas, tant que je ne t'appelle pas !
Il se dirige alors vers l’entrée se saisir de sa veste de cuir noir. Cette fois je ne pourrais l’arrêter même en employant toute la séduction féminine dont j’ai été capable. Mon portable se met à tressauter sur le sol. Ce sont tous les messages qui se bousculent sur les ondes. Ces messages qui ont attendu patiemment la fin de mon entretien charnel avec mon Maître. Je ne bouge pas et laisse sonner. Marc revient vers moi. Il a enfilé sa veste et est sur le point de partir. Il se penche vers moi et dépose un baisé sur mon front. Son regard se porte sur le sol, il contemple un instant la tache claire entre me jambes. Je ne sais plus ou me mettre et mes joues s’enflamment à l’idée du liquide qui s’écoule goutte à goutte des levres de ma vulve pour se répandre sur le sol. Marc me lance une œillade amusée ce qui n’a pas le don de diminuer ma honte. Il se redresse et sans se retourner déverrouille la porte et sort sur le palier. Un vide immense se fait. Il est parti ! Je reste dans le salon, agenouillée nue, les jambes écartées, les mains dans le dos en attendant son appelle.
Il ne tarde pas, ce qui me soulage, la porte déverrouillée de l’appartement pouvant maintenant livrer le passage à n’importe qui. L’écran du portable s’illumine, je me penche pour le lire et vois apparaître "Mon Maître " en lettres noires. Je me saisis de l’appareil.
-
Oui, Monsieur.
- Après tout ce que tu as appris et le mal que je me suis donné pour ton dressage, tu n’arrive toujours pas à garder ce qu’on te donne…
Interloquée, je ne réponds pas, Je ne comprends pas !
-
Mets toi à quatre pattes.
-
Oui Monsieur!
Je m'exécute et garde toutefois le portable près de mon oreille.
-
Tu vois ce que tu as laissé échappé ?
Ma nuque se raidis d'appréhension. Il fait allusion à la tache de semence qui luis doucement sur le parquet. Mon sang se glace. J'imagine immédiatement ce qu'il peut m'imposer.
-
Oui Monsieur... Je … Je suis désolée… Mais …
-
Alors écoute bien… Je n'exige rien, tu n'es pas obliger de le faire, mais il me plairait que tu nettoie également ce parquet avec ta langue.
Un malaise m'envahis. Ce n'est donc pas un ordre? Je peux y renoncer !
-
Tu as bien compris Isabelle ? Ce n'est pas une obligation c'est juste pour mon plaisir.
- Oui Monsieur, j'ai compris… Merci, Monsieur !
-
Au revoir Isabelle, Je t'embrasse…Prends soin de toi.
La communication se coupe. Je repose le téléphone et me campe fermement à quatre pattes les yeux rivés sur la large tache opalescente. J'ai l'esprit comme engourdi. Tout aurait été si facile s'il m'en avait donner l'ordre. Aussi abject qu'aurait l'acte, j'aurais été obligé de le faire. Mais là !
J
e contemple longuement la tache. Je suis perdue, je ne sais que faire. Me pencher ? Tout mon être s'y refuse. Et Marc m'a laissé une porte de sortie. "Tu n'es pas obligée de le faire". Pourtant, j'aimerais lui faire plaisir ! "…C'est juste pour mon plaisir…". Dans un même temps je pourrais me lever et renoncer, il n'en saura rien. Et même ! Il acceptera mon refus… Mon dieu que c'est compliqué! Je souris intérieurement, Marc a le don de me mettre dans un embarras hallucinant.
De toutes les décisions que je prendrais, il restera un trouble.
Parce qu'il sera toujours ainsi entre nous!
Entre Mon Maître et moi !

13 février 2008

Chap.4. Causerie au fond du lit.

 

Marc est venu me rejoindre dans mon lit étroit. Je lui laisse une place et me glisse sur lui à califourchon. Nos corps se moulent l'un à l'autre. Il irradie une douce chaleur. Je pose ma tête sur sa poitrine et remonte le drap. A coté de nous l'ordinateur essaye d'attirer notre attention en continuant par intermittence d'émettre une petite musique qui signale la réception de courriels. Je sors le bras de dessous le drap et m'empare de la souris. La curiosité est trop forte. Marc pose une main sur mon dos, se tourne vers l'écran et me laisse faire apparaître les premiers messages. Je souffle en souriant. Le premier commentaire est d'Aurore. Je la nomme à haute voix.
-
Aurore…
Marc se tourne vers moi cligne d'un œil et sourit d'un air malicieux. Il joue de ma jalousie. Une jalousie amplifiée par mon ignorance de ce qui se passe avec ses autres modèles. Sa discrétion sur ses "Sujets" est absolue. Difficile de savoir, seulement deviner à travers ses œuvres. Je tente tout de même. Je pose mon menton sur sa poitrine et demande innocemment.
-
Elle est souvent sur le Blog… Vous la connaissez ?
Son sourire s'élargit. Il se pince les lèvres. Se demande s'il doit me répondre.
-
Tu veux dire si je l'ai déjà rencontré ?
-
Heu ! … Oui… Vous l'avez rencontrez ? Ses commentaires me le laissent entrevoir… Un peu.
Un silence et il souffle doucement.
-
Oui.
Mon cœur se glace. Je baisse les yeux et colle ma joue contre sa peau. Je ne le regarde plus.
-
Et…Et, c'est une soumise ?
-
Tu veux dire si c'est, ma, soumise ?
Toujours cette façon de répondre à mes questions par d'autres questions ! Mais là je pense qu'il a deviné ma manœuvre interrogatoire.
J
'insiste tout de même.
-
Oui… Monsieur !
J'appuie ironiquement sur le "Monsieur".
Encore un silence. Il joue avec mes nerfs. Mon corps tremble imperceptiblement.
-
Non !
Il ne me voit pas, mais je souris. Sa main se pose sur ma tête et caresse mes cheveux
-
… Pas encore !
Mon cœur loupe un battement. Je l'ai bien chercher, cela m'apprendra à vouloir savoir. Je relève la tête et pose le menton sur les mains que je croise sur son torse en le regardant d'un air furibond et me force à sourire, pour faire bonne figure. Je ne veux pas gâcher cette nuit. De toutes les façons il faut bien que je m'y fasse. Mais il en va de ma jalousie comme de ma timidité. Elle est chronique. Et Marc sait en jouer.
Il détourne vite la conversation. Une petite sonnerie annonce l'arrivé d'un mail.
-
Tu reçois plus de mails que de commentaires dis donc ?
Inutile de vouloir continuer à en savoir plus. Pour le moment!
-
Oui, je les appelle les "Timides" et puis il y a ceux qui font les deux…
-
Comme ton "Prof de français ?"
Je marque un temps d'arrêt. Là, c'est moi qui le tiens. Je joue les mystérieuses, penche la tête sur le coté, songeuse, malicieuse.
-
Mmmouii… Il m'aide beaucoup.
Il rit, il rit de bon coeur comme si il s'amusait de mes espièglerie. Raté ! Impossible de lui retourner la pareille.
Il tend la main vers la commode qui me sert de chevet et s'empare du cadre de la photo de ma famille. Mon père, et ma mère enlacés devant les box du haras, et ma sœur en tenue d'équitation.
-
C'est ta sœur ?
-
Oui.
-
Vous vous ressemblez beaucoup dans la famille. Quel âge a-t-elle ?
-
26.
Il la contemple longuement.
-
Et elle sait ce que tu fais ? Elle connaît ta soumission ?
Je me sens mal à l'aise qu'il pose ainsi des questions si précises sur ma sœur.
-
Elle sait que je pose pour vous… Et elle lit le Blog. Donc elle sait tout ! .
Et comme pour me sécurité, me rassurer moi-même
-
Elle est super, je l'adore, on s'entend très bien et on partage nos expériences, d'ailleurs elle est intervenue sur le Blog.
Il soulève un sourcil d'étonnement.
Je continue.
- Ohh… Une seule fois.
Là, c'est moi qui peux lui apprendre quelque chose et je ne m'en prive pas. Je me soulève de sa poitrine et comme si toute la terre pouvait m'entendre, je lui murmure son pseudo. à l'oreille.
Il sourit largement. Semble surpris.
Son attention se reporte de nouveau sur la photo.
- Tu ressembles beaucoup à ta mère aussi, à part la couleur des cheveux.
Sa main se pose sur le bas de mon dos et caresse le creux de mes reins, remonte le long de ma colonne vertébrale s'emmêle dans ma chevelure rousse. Je frissonne d'aise.
Plusieurs fois, sous le drap, sa main va faire l'allez retour de ma nuque à mes fesses. Il repose par terre la photo sur le sol à coté de l'ordinateur bavard et me regarde droit dans les yeux.
-
Ce n'est pas désagréable de sodomiser la petite fille à son papa !
Mon sang ne fait qu'un tour. Il sait à quel point le langage ordurier peut me faire me hérisser. Mais je sais aussi qu'il le fait exprès. Je rougis violemment et détourne de nouveau mon visage.
Il chuchote à mon oreille et enfonce le clou.
-
Après tout, si ton père élève des pouliches c'est bien pour qu'on les monte ? … Et j'apprécie de dresser et monter la plus belle de son haras !
Sa caresse se fait plus précise et gagne le pli de mes fesses. Il a décidé de m'humilier en parole et il appuie cette humiliation par une caresse des plus intime. Le surnom de "Pouliche" est maintenant un usage entre nous et ce genre de propos me fait rougir autant qu'ils m'excitent.
-
Et ta sœur ? Que pense-t-elle de cette histoire ? Quel effet çà lui fait de savoir que sa petite sœur adorée se met à genoux pour sucer un vieux de plus de quarante ans ?
Là il va loin ! Ma poitrine vibre d'indignation et pourtant je n'arrive pas à me mettre en colère. Je relève vivement la tête et feint l'irritation. Il sourit largement, content de lui, de l'effet produit. Je m'exclame.
-
J'ai 20 ans... Je mène la vie qui me plaît… Et… Et… Ma soumission, c'est moi qui l'accepte. Et... Et... Puis, je ne vois pas ce que l'âge à voir avec çà ! De toutes les façons elle adore çà… Pa.. Parce que je suis heureuse. Et… Elle aime aussi beaucoup ce que tu fais…
J'en bafouille, j'aimerais lui dire tout ce que deux filles peuvent se raconter entre elles, surtout deux sœurs, des choses que les hommes n'ont pas idée. Une larme perle à mes cils. C'est maintenant tout mon corps qui vibre d'indignation, J'ai froid. L'ordinateur émet un bip de rappel.
Marc pose sa main sur ma joue et de son pouce essuie mes yeux embrumés. Je suis sur le point de fondre en larme. Il a mis le doigt sur un point extrêmement sensible. Et il le sait. Nous avons une vue diamétralement opposé sur notre différence d'âge. Il se considère comme un Maître de passage pour autant que dure cette étape. "Le temps de créer une œuvre d'art" comme il dit. Alors que je suis plus dans la durée, la pérennité. Et pourtant je sais que cela n'est pas possible et c'est bien ce qui provoque un tel conflit en moi. De nouveau je pose ma joue sur sa poitrine, sa main lisse mes cheveux et l'autre vagabonde sur mes hanches. Des paroles me reviennent en mémoire. " Tu t'attendrais à quoi ? Tu as toute une vie à faire! Franchement je ne te vois pas en train de laver mes slips et mes chaussettes en me regardant tendrement en train de vieillir" Et si l'image m'a fait rire alors, je sais au fond de moi qu'il a raison. Alors, pourquoi est ce que je le vois fixé dans le temps ? Intemporel… Immortel ! Je soupir profondément et tente de penser à autre chose. Il me faut profiter pleinement de cet instant. Advienne ce qu'il décidera !

Les paroles outrancières qu'il a prononcées à mon oreille ont détourné mon attention autant qu'elles semblent avoir provoqué un regain d'ardeur de mon Maître. Je le sens là, contre mon ventre, juste sous mon nombril. La palpitation de son désir renaissant. J'ai ainsi le moyen de mettre fin définitivement à cette conversation embarrassante. Je glisse un bras sous les draps, me soulève un peu et empoigne à pleine main le fier et vibrant bélier de chair. Je suis à califourchon sur lui et Il ne faut pas loin pour le présenter à la porte humide, déjà entrouverte. Comme il est facile de l'introduire, d'un discret coup de rein ! Je m'étonne moi-même de mon audace et je lève la tête vers lui en baissant les yeux. Comme le ferais une gamine prise en faute. Je me laisse glisser vers le bas m'empalant lentement et profondément. Ma bouche s'ouvre et mes yeux s'écarquillent au fur et à mesure de sa progression. Ses deux mains se posent sur mes fesses et les écartent pour aider à la pénétration. Une fois bien caler au fond de moi, je pousse un soupir et m'allonge de nouveau sur sa poitrine. Je suis Bien ! Ne plus bouger ! Que cette instant dure une éternité ! Ses caresses ont repris le long de mon dos Il semblerait que lui non plus ne veuille pas aller plus loin que cette intime communion charnelle. Soudés l'un à l'autre nos respirations s'accordent et mon corps s'engourdit. Toute la tension nerveuse de cette interminable journée d'attente, de son attente, retombe autour de moi. Je suis bien… Si bien. Mes yeux se ferment, je plonge dans un moelleux trou noir. Au loin, très loin, venant d'une distance infinie retentit un dernier bip étouffé.

3 février 2008

Chap.3. Le palimpseste électronique.

 

Je suis enfin en sécurité. Mes fesses froides posées sur le carrelage de l'entrée, je lance un regard au Maître qui vient de me faire subir une nouvelle humiliation apparemment sans en éprouver la moindre émotion. Il tombe sa veste qu'il accroche à la patère du mur et inspecte maintenant mon petit appartement, allumant les lumières une à une. Comme si je n'existais pas, il fait le tour du propriétaire. Cet appartement je l'aime beaucoup, c'est mon nid, il m'a été offert par mes parents pour mes dix-sept ans lorsqu'il a fallu que commence sérieusement mes études universitaires loin de ma contrée. Il n'est pas très grand, mais c'est chez moi. Cela me fait drôle de voir Marc déambuler sur mon territoire. Bien sur j'ai déjà invité des amis ici et ma sœur et mes parents y passent régulièrement. Mais là c'est vraiment différent !
-
Relevez-vous Mademoiselle et déshabillez-vous !
Sa voix me tire de ma réflexion. Je me redresse maladroitement en m'appuyant sur le mur. Je pense un moment rejoindre ma chambre, mais refrène cet élan. Il ne me l'a pas suggérer ! Je reste donc au milieu de l'entrée et ôte mes vêtements. Cela est vite fait le chemisier, la jupe et sa ceinture rejoignent mon manteau et mon bonnet qu'il a jeté négligemment au coin de la porte d'entrée. Mes escarpins et mes socquettes blanches posés à côté. Subrepticement je referme le verrou au trois-quarts pour interdire une entrée intempestive. Une fois nue, avec pour seul atour mon fin collier de cuir, je prends la pose d'attente au milieu du couloir, les jambes écartée, les mains dans le dos, la tête baisée. Le froid du carrelage remonte le long de mes chevilles. J'attends patiemment. Il a repéré ma chambre dans le prolongement du salon. De loin, il me lance.
-
Prépare-moi donc un café !
Nue, je me dirige vers la cuisine. Là aussi il a allumé la lumière. De ce coté cour il n'y a pas de rideaux aux fenêtres et je peux voir les carrés jaunes illuminés des autres appartements. Je me pince les lèvres et si quelqu'un m'observait ? Je me glisse contre le mur pour échapper à d'éventuels regards. La situation serait presque amusante s'il n'y avait pas autour des personnes que je peux croiser chaque jour. Je me colle contre les placards. Le Formica est froid mais j'en ai cure. Je me lave les mains noires de la crasse de l'escalier que j'ai gravi honteusement. Je prépare le café, lance le petit percolateur et dispose deux tasses à côté. Pour le cas ou il surgirait, je reprends la pose de soumission plaquée la face contre le mur profitant d'un angle aveugle pour me dissimuler de la vue extérieure. Je me sens comme une voleuse chez moi.
Comme je l'ai prévu, il finit par revenir dans la cuisine.
-
Vous pouvez ve…
Il s'interrompt, certainement troublé par mon attitude de biche effarouchée blottie dans un coin de la pièce. Il s'approche de moi, ses mains se posent sur mes hanches, je ferme les yeux. Sa bouche brûlante se colle sur ma nuque près du collier de cuir, effleure mon oreille, sa langue en lisse les moindres recoins, jouant avec le lobe brûlant, mes lèvres s'entrouvrent et laissent s'échapper un soupir. J'adore cette caresse elle m'enflamme en un instant. Ses mains glissent sur ma poitrine et en saisissent les seins tendus à pleines mains. Son ventre se colle contre mon dos comme s'il voulait s'incruster en moi. La boucle froide de sa ceinture rencontre mes mains. L'espace d'un instant j'ai envie de la dénouer, de me faire entreprenante. Ses doigts viennent de s'emparer de mes tétons et ses pouces jouent doucement avec. Ils ne peuvent résister à la caresse, durcissent et se dressent à me faire mal. Abandonnant ma poitrine ses mains glissent sur mon ventre, survolent mon nombril et se dirige vers mon entrejambe. D'un doigt léger il effleure le contour du doux sillon ardent, prêt à la forcer, à le pénétrer. Une phalange écarte les lèvres roses. Un frémissement me parcourt. Mais le jeu s'arrête là brutalement alors que j'allais m'abandonner à la douce volupté.
-
On t'attend. Va dans ta chambre… Vite !
Le café attendra donc….
Je reste un instant en suspend alors que son étreinte se relâche. Je me retourne et le regarde avec interrogation. Il sourit, il a compris.
-
Oui, oui... A quatre pattes…
De nouveau je me retrouve à ses pieds, les genoux au sol, les reins cambré. La cuisine n'est pas bien grande et je suis contrainte de me faufiler entre les pieds des chaises et de la table que je bouscule. Je gagne le couloir avec mon Maître qui me suis derrière à pas comptés. Je traverse le séjour. Enfin le parquet de bois me change du carrelage et le bois ciré me semble émettre une douce chaleur. Je pousse la porte entrouverte de ma chambre et entre.
Ma chambre! Un lit simple, un bureau encombré de livres, de papiers, de notes, une penderie bourrée à craquer et une commode qui me sert de table de nuit. Aux murs les travaux de ma première année de beaux-arts. Les photos du haras, de mes amis, de mes chevaux préférés en pleine action lors de concours prestigieux. Une cocarde d'honneur avec une date, 2005. j'avais fait seconde sur ce parcours ! Sur le bureau une photo de mes parents, de ma sœur, de Nadège et moi en vacance. Mon cœur se glace. Mon dieu... Si ils me voyaient ! Une émotion étrange à la fois honte et plaisir trouble. Le plaisir de l'interdit ! Marc a simplement allumé la lampe de chevet et tiré les rideaux. Sur le sol mon portable ouvert. L'écran de veille diffuse une douce lumière bleuté. La porte se referme derrière moi augmentant l'intimité de la pièce.
-
Il est temps de mettre le texte en ligne Mademoiselle !
Je m'approche du clavier m'empare de la souris. La machine se réveille l'écran s'illumine. Je suis déjà connecté par liaison wi-fi. Rapidement je gagne la console d'administration de mon Blog. Ouvre le texte que nous avons peaufiner ensemble au restaurant. Je copie, je colle, vérifie la mise en page et clic sur le bouton orange "poster publier".
Il est 22h15.
Dès que le texte est parti sa main se pose sur mes reins et me caresse doucement.
-
Tu restes connectée, tu édites le texte que tu viens de poster et tu décris par dessus ce qui t'arrives… Tes mains ne doivent quitter le clavier sous aucun prétexte… Tu as tout compris Isabelle ?
Oui, je viens de comprendre ce qui va se passer.
-
Oui Monsieur.
Ainsi donc, voilà comment mon Maître va se servir de moi ce soir. Je suis excitée par l'expérience. Sa caresse se fait plus précise descend le long de mon dos. Je commence à écrire. Sa main écarte mes fesses et s'en attendre ses doigts s'introduisent en moi. Je suis surprise la rapidité de l'action. Je vais avoir un mal fou a me concentrer sur le texte. C'est maintenant deux doigts qui forcent ma fleur, l'écartent sans ménagement, puis un troisième qui s'invite dans la chaleur de mon ventre. Ils me distendent comme jamais, cela me coupe le souffle. J'écarquille les yeux pour essayer de retrouver mes esprits, mais rien n'y fait. Je suis bien incapable d'aligner correctement trois mots... comme pour prêter main forte à l'assaut, c'est maintenant sa main gauche qui quitte ma poitrine et se glisse sous mon ventre et vient malaxer délicatement mon clitoris découvert, mis à jour, par l'ouverture forcée de mon sexe. Je ne peux retenir un cri à ce contact intime mes mains se plaquent sur le clavier. L'ordinateur émet un bip de protestation. Comment décrire la chaleur intense qui vibre entre mes jambes, attisée par le frottement incessant de ses doigts. Ma respiration s'accélère. Je commence à haleter et geindre de plaisir. Marc se redresse et se place derrière moi entre mes jambes écartées. La caresse s'arrête me laissant pantelante. Je profite de ce répit pour tenter d'écrire quelques lignes. Pas facile de retrouver le curseur perdu dans un nuage de lettre. Marc se déshabille rapidement et se colle contre moi. Doux frisson. C'est maintenant un assaut autrement plus sérieux qu'il me propose. Mon Maître ne m'avait pas pénétré depuis cet été. Une abstinence de quatre mois. Ce soir Il reprend pleinement possession de moi. De le sentir progresser entre mes jambes est un bonheur indicible malgré l'humiliation de ma position. Je ferme les yeux et de nouveaux j'oublie mon texte. Mon ventre se tend mes reins se cambre pour lui faciliter l'accès. Un soupir de bonheur lorsque son ventre se colle à mes fesses et qu'il vient buter au plus profond de mon intimité. Mes abdominaux se contractent. Ses mains se posent sur mes hanches s'y agrippent avec vigueur et brutalement il m'assène trois coups de boutoirs qui me font ouvrir la bouche sur un cri silencieux. Il s'arrête aussitôt. Il a remarqué que mes mains restent immobiles.
-
Allez Isabelle… Reprends toi et écris.
Quelle étrange impression d'avoir a décrire ce qui m'arrive en temps réel ! Je pense un instant aux personnes qui lisent en ce même moment le texte mis en ligne et qui sera bientôt brouillé par nos ébats. Je suis à la fois étudiante laborieuse et soumise empalée ! Les petites musiques qui montent de l'ordinateur m'annoncent l'arrivée de nouveaux messages et de nouveaux e-mails. Etonnement je suis plutôt excitée par leur arrivé. Pas le temps de les lire, mais l'idée que quelque part on assiste à ma déchéance me fait frissonner. Marc a entamé un va et vient long et profond tout en me caressant le bas du dos. Une chevauchée calme qui me permet de reprendre mes esprits et d'aligner quelques mots maladroitement. Peu à peu, le rythme s'accélère et de nouveau ma vision se brouille. Le pilonnage de mon ventre s'intensifie. Sous l'assaut je tombe sur les coudes repoussant le clavier. Mais mes mains ne le quitte pas. Ma cambrure s'accentue sous les assauts du bélier de chair mes cuisses s'écartent un peu plus lui offrant, vaincue, l'accès moelleux au plus profond du soyeux fourreau. Mais cette attitude de parfaite acceptation ne semble pas lui suffire. L'assaut cesse soudain et reste en suspend à la porte de ma vulve frémissante.
Je tremble de tout mon corps, je commence à avoir mal au genoux et j'ai totalement oublié mon devoir d'écriture. Doucement il se retire totalement. Je retiens un "non" murmuré. Je voudrais qu'il continu. D'un mouvement souple je le sens se glisser sur le côté et me contourner pour me faire face derrière l'ordinateur. Mon visage est collé au sol et je cherche à calmer ma respiration. Sa main se saisie de mes cheveux et me force à me redresser. Je ne peux que suivre le mouvement et me retrouve face a l'objet de mon tourment, fièrement dressé luisant de liqueur de Cyprine. La rudesse du dressage de cet été m'a fait renoncer à toute velléité de protestation devant cette caresse abhorrée. J'ouvre docilement la bouche. Il s'engouffre entre mes lèvres me faisant une fois de plus goûter à mon propre parfum intime. Mes pensés reviennent au clavier que je ne peux plus voir et sur lequel je tâtonne au hasard, du bout des doigts. Spontanément je caresse de ma langue le gland d'ivoire poli et, comme pour en extirpé la saveur, entame une succion mesuré. Le contentement de mon Maître est immédiatement perceptible par un durcissement accru du doux bâillon. Fière du résultat, je veux lui montrer que j'ai bien apprise la leçon, que je suis digne de lui et de son apprentissage. J'accélère la succion et la pression de ma langue il glisse entre mes lèvres sans à coup, gagnant lentement le fond de ma gorge. Pendant de longues minutes il prend possession de ma bouche par de long et profond va et vient. Je m'attends à tout moment à ce qu'il m'honore du don de sa semence.
Mais il en a décidé autrement. Il relâche mes cheveux quitte ma bouche et revient de nouveau se poster derrière moi. Je reprends mon souffle essaye de me concentrer sur mon texte tandis qu'il reprend possession de mon ventre. Mais je n'en ai pas le temps, son pouce vient de se presser sur mon anus et tente de forcer le passage. Je pousse un cri de surprise et me crispe serrant les poings sur mon clavier. Je ne peux retenir un "Non" angoissé. Un Non aussitôt regretté. Pour me faire pardonner, je plaque mon visage sur le parquet ciré cambre les reins et ramène mes mains sur la tête en les enfouissant dans mes cheveux, lui signifiant ainsi qu'il peut continuer malgré la jouissante honteuse qu'il va provoquer chez moi. Je me cache dans ma chevelure pour que le monde ne me voie pas jouir. La pression de son pouce s'accentue dilatant l'anus. Je me mords les lèvres. L'orifice cède et s'entrouvre laissant le passage à l'odieux inquisiteur. Un doux massage prépare l'étroit goulet à une pénétration plus rude Je tremble maintenant de tous mes membres. Un tremblement nerveux que je ne peux contenir. La vision de ma première sodomie glisse devant mes yeux. Terriblement douloureuse et terriblement agréable qui m'a conduite à mon premier orgasme chez Kristale. Une honte absolue conduisant au plaisir suprême. Alors que je ne m'y attendais pas, que je n'y étais pas préparée. Depuis, Il y a eu d'autres effractions de ce passage, mais c'est toujours cette image qui revient à moi.
Le bélier d'ivoire poli quitte mon ventre et vient maintenant s'appuyer entre mes fesses tendues. Une pression plus forte et le voici qu'il m'écarte et me pénètre. Mes yeux se révulsent, je souffle un petit cri. Mes ongles griffent mes paumes. Au diable l'écriture ! Comment d'écrire cela et le subir en un même temps ? Une douleur fulgurante de nouveau je crie, un peu plus fort cette fois. L'assaut stoppe net. Je reste empalée, geignant doucement d'angoisse et de plaisir mêlé. Les mains de mon Maître caressent doucement me hanches et les deux globes de mes fesses frémissantes. Il prend son temps, savoure sa victoire et sa domination sur moi. Quelques petits mouvements pour bien me faire sentir sa présence. Il ne s'est pas introduit entièrement. Certainement pour me montrer qu'aucun des mes orifices ne lui était interdit et qu'il pouvait en jouir suivant son désir, à demi ou pleinement, et qu'il n'avait qu'a choisir. Mais ce n'est pas celui-ci qui a son choix ce soir. Il le quitte et brutalement revient sacrifier à l'autel orthodoxe. Cette fois il plonge d'un seul coup, crispant ses mains sur mes hanches. Un pilonnage régulier chauffe mon ventre. Un pilonnage qui va en s'accélérant une chaleur infernale gagne mes reins, mon ventre. Une boule de feu qui éclate et remonte le long de ma colonne vertébrale mes bras se déplient me faisant me relever de nouveau à quatre pattes. Je suis tendue comme un arc et tente d'amortir les coups de boutoir. Mais rien n'y fait, autant composer avec mon assaillant ! A mon tour je me calque sur son rythme et ondule pour accentuer chaque pénétration. Je secoue la tête et les reins en une cavalcade échevelée. Une cavalcade qui stoppe brutalement dans une clameur sourde. Un liquide incandescent inonde mon ventre. Nos corps se tétanisent. Statues de pierre aux cœurs de lave. Au ralentie nous nous couchons sur le flan. Les bras en croix. Haletants, épuisés.
Mon Maître reprend vite ses esprits. Alors qu'une langueur indicible me laisse pétrifiée au sol, il s'empare de l'ordinateur et le ramène près de lui. Comme dans un rêve je le vois pianoter à travers mes yeux mi-clos.
Mon corps nu est en sueur et se refroidit vite maintenant, un frisson me sort de ma torpeur. Je me hisse sur mon lit et me glisse sous les draps. Je me couvre et laisse simplement dépasser le visage pour observer Marc qui semble plongé dans une profonde méditation. Il supprime les longs blancs laissés par mes crispations sur la pauvre console qui a subit mes errements. Je souris. Le texte est d'une longueur époustouflante. Mais surtout composé de blanc. Il est un fait que je n'ai pas eu le temps ni l'esprit de beaucoup écrire. Il semble enfin satisfait, finit par pianoter rapidement un dernier petit texte sa et appuie sur la touche d'envoi.
Il est 23h08.

17 janvier 2008

Chap.2. 41 degrés.

Pour la première fois c'est moi qui dirige mon Maître. Cela me fait toute chose. Je passe mon temps a regarder derrière moi. Mais bien sur, il me suit pas à pas. Le parcourt va être rapidement fait et je me présente enfin devant le seuil de l'immeuble. Je tape sur le digicode, un claquement sourd de la serrure électrique, je pousse difficilement la lourde porte du porche. Sa main vient à mon secours. Nous traversons comme des ombres la cour intérieure aux pavés disjoints et gagnons les escaliers. Pas d'ascenseurs ici, l'immeuble est vétuste mais il a un charme Hausmannien que j'adore. La cage d'escalier est illuminée par des ampoules à incandescence qui diffusent une lueur jaune, blafarde. Nos pas font craquer les marche de bois. Nous ne proférons aucune parole. En moi l'excitation monte en même temps que nous. Un fourmillement irrépressible m'électrise l'entrejambe. Je sais pertinemment ce qui m'attend en haut des ces escaliers Et je suis sure que nous partageons la même excitation. J'en suis là de mes pensées lorsque dans un bruit sourd la minuterie coupe brutalement la lumière. Un peu désorientée, je cherche sur le palier le commutateur qui me permettra de relancer la minuterie.
-
Non !
Sa voix assourdit m'a stoppé net. Il s'est rapproché de moi et me pousse vers les marches les plus proches, m'éloignant ainsi de l'interrupteur. Il se penche à mon oreille et me murmure.
-
Ne te retourne pas… donne-moi ta sacoche et enlève ton manteau.
Mon sang ne fait qu'un tour. Oh non ! Pas ici ! Pas comme çà ! Un sentiment de panique et d'impuissance me saisie mais je n'en laisse rien paraître. Doucement je dépose la sacoche à mes pieds et enlève ma capeline que je pose sur mon bras. Dans la pénombre ses mains se posent sur mes hanches glisse vers mes genoux, s'insinuent sous ma jupe écossaise. Ma main droite se crispe sur la rambarde de chêne patinée. Ses mains remontent vers mes reins, soulèvent largement le tissu et découvrent mes fesses. Le froide de l'air humide glisse sur ma peau mise à nu.
- Ecartez donc un peu plus les jambes Mademoiselle !
Il a dit çà à voix basse mais j'ai l'impression qu'elle résonne en un vacarme assourdissant dans la cage d'escalier. Mon malaise se transforme alors en terreur. Et si quelqu'un sortant brutalement de chez lui et nous voyait ainsi ! La petite voisine du 5ème, si sage, si gentille, si bien élevée qui dit toujours bonjour avec le sourire la jupe troussée jusqu'à la taille en train se faire peloter par un homme deux fois plus âgé qu'elle et surtout qui se laisse faire ! J'imagine les conséquences si nous nous faisons surprendre. Le feu de mes joues redouble et je ne peux m'empêcher de m'exclamer d'une voix contenue.
-
S'... S'il vous plaît Monsieur... Pas ici…. S'il vous plaît… Je vous en supplie ! . Oh hhh !
Ma supplication est interrompue par le doigt qui vient de se frayer un passage entre mes cuisses, que sur son invite j'ai écartée, et de s'enfoncer dans mon ventre brûlant…
Mes protestations se noient dans une exclamation étouffée. Il s'est enfoncé brutalement à la va vite. Une introduction dans mon intimité chaude et moelleuse qui est bien trop facile pour ne pas trahir mon degré d'excitation. Une décharge électrique explose dans mon ventre et parcours la surface de ma peau. Sa main pousse entre mes jambes sur mes fesses me forçant à monter d'un degré.
-
S'il vous plaît …Mar... Monsieur.
Mais rien n'y fait. Je baisse la tête accablée et la relève vivement cherchant dans l'obscurité le signe d'une présence indiscrète. Je suis catastrophée à l'idée que l'on puisse nous surprendre. Un deuxième doigt s'insinue en moi, une deuxième secousse de son poignet et je monte encore d'une marche poussée par le coup de boutoir. Il me soulève presque du sol tellement sa poigne est puissante. Il se colle contre moi, son poignet s'enchâsse entre mes fesses, la manche de son cuir mouillé me glace les reins. D'un geste vif il m'arrache mon bonnet de laine se penche à mon oreille.
-
A genoux !
Mon dieu ! Mon cœur bat à tout rompre. Comme souvent dans ces cas là je voudrais m'enfuir dans une douce léthargie où mon esprit s'envole et mon corps subit ! Mais là impossible, le danger est trop grand, trop présent. Nombre de mes voisins connaissent ma condition et pour certains mes parents qui viennent régulièrement me rendre visite. Comment décrire l'innommable plaisir qui me secoue et la terreur qui s'y mêle ! Terreur sans nom qui me porte à la limite de la crise de nerf. Je veux que cela cesse vite. Mes jambes flageolent et mes genoux plient, ils touchent les marches devant moi. Mes mains se posent sur les deux degrés supérieurs au bois poisseux et moite. Me voici dans la plus indécente des positions, dans les escaliers de mon propre appartement, la jupe relevée deux doigts fureteurs de mon Maître introduit au plus profond de mon ventre. Plaisir veule, repoussé, refusé, réclamé. Je ne sais plus… Au diable ce que l'on pourrait penser ! Non ! , … Je voudrais être ailleurs ! Vite !
Sûr de sa prise, Marc s'attarde, imprimant un mouvement de va et vient à ses doigts. Mes cuisses se tétanisent et mon ventre brûle d'un feu ardent. Je gémis entre mes Dents serrées, mon visage penché vers les marches en respire l'odeur humide et fétide des vieux bois cirés et pourtant je suis prête à jouir tellement l'excitation de la situation est forte. Un coup plus fort que les autres, plus profond, je lâche un petit cri aigu. Comme un coup de feu, le cri résonne dans la cage d'escalier. Je me mords les lèvres et souffle par le nez. Comme obéissant à ce signal ses doigts me quittent me laissant pantois et essoufflée.
Il s'empare alors de ma jupe et l'insert dans ma ceinture de façon que je reste totalement offerte à son regard sans avoir a maintenir la pièce de tissu. Une claque sur mes fesses Et il souffle doucement.
- Allez… Monte !
Je tente de me redresser mais je suis arrêtée par un claquement de langue désapprobateur.
-
A quatre pattes, Mademoiselle ! En chienne !
Ma respiration se bloque. La honte me submerge, il va falloir que je gravisse le reste des escaliers à quatre pattes le postérieur dénudé. Autant faire vite il ne reste que deux étages. Je me dandine tant bien que mal, consciente de la position humiliante à mourir et de son regard sur moi, sur mon intimité largement dévoilée malgré la pénombre. Je traîne mon manteau sur le sol si bien qu'il finit par se pencher et s'en emparer. Nous traversons le palier du quatrième, mon cœur s'accélère, mes mains et mes genoux glissent rapidement sur le carrelage froid et sale. Un cours instant je m'imagine les locataires surgissant brutalement sur les seuils. Marc les saluant courtoisement avec un sourire que je lui connais bien, alors que je me cache le visage, à défaut de cacher mon corps offert et grimpant à genoux les escaliers devant mon Maître. Ne plus penser, ne plus réfléchir... Avancer.

Enfin je suis devant ma porte. Le souffle court, je m'aperçois que malgré le froid je suis en sueur. Une sueur malsaine, celle de la peur. Je reste à genoux et tends la main vers lui, réclamant les clés de mon refuge. Il fouille dans la poche de mon manteau prends son temps, et finit par me tendre la grosse clé de fer et celle plus petite du verrou. Je tâtonne dans l'obscurité pour introduire la clé dans la serrure. Je me presse, je m'énerve, je n'y arrive pas… Brusquement le palier s'illumine. Je pousse un cri de surprise et de peur. Marc vient d'appuyer sur le bouton de la minuterie. Maintenant je vois distinctement la serrure, mais ma peur est absolue. Mon voisin pourrait me voir à travers l'œilleton de son judas. Mon voisin qui me couve d'un œil plein de convoitise à chaque fois que je le croise. Gentil mais collant. Fébrilement je parviens enfin à ouvrir les deux serrures. J'ouvre violemment la porte et toujours à quatre pattes je me précipite à l'intérieur.
Un soulagement intense me gagne comme si je venais d'échapper à une meute de bêtes immondes et que la porte qui vient de se refermer derrière moi m'avait sauvé la vie. Je m'assois sur le sol froid. La tension a été si forte que je suis au bord des larmes. Mon Maître ne prête pas attention à mon émoi, passe à côté de moi et nonchalamment commence à explorer mon meublé.
En souriant aux murs, je laisse couler mes larmes de soulagement.

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13 janvier 2008

Chap.1. La Boussole.

Je remonte le col de mon manteau noir et enfonce un peu plus mon bonnet sur mon front. J'ai froid. Le macadam du trottoir brille d'humidité et reflète les néons de la ville. Etonnant de me retrouver presque seule en plein Paris, peu de gens dans les rues. Les lendemains de fêtes peut-être. ? Et ce temps maussade ! Du vent de la pluie. Pas de quoi inciter à sortir. Et pourtant, je suis là moi ! Il est vrai que j'ai mes raisons. Une raison en fait. Impérieuse ! J'accélère le pas et mon cœur bat à l'unisson de mes foulées. Mes escarpins vernis claque sur le sol et mes pas résonnent dans les gueules noires et inquiétantes des porches que je croise. Un frisson. Quelle idée de sortir ainsi habillée ! Ce quartier je le connais comme ma poche, Je sais ou je vais et me dirige sans encombre, mon esprit s'envole. Je me remémore le billet d'invitation qui m'indique le restaurant où je vais le retrouver et la façon dont je dois m'habiller. "…Jupe écossaise mi-genoux, chemisier blanc escarpins noirs, chaussette blanche, pas de bas, pas de sous-vêtement. Les cheveux tirés en arrière maquillage strict, ton collier d'apparat et… Amène ton PC portable…".
En partant, je me suis regardé dans la glace avec ma sacoche en bandoulière je ressemble à une jeune secrétaire un peu coincée. Hormis la capeline c'est presque point par point la tenue que j'avais lors de cette soirée d'été ! Un froid glacial me parcourt le dos aussitôt suivi d'une chaleur intense qui monte à mes joues. Mon dieu cette soirée ! ... Je presse un peu plus le pas. Heureusement le temps qu'il fait justifie ma pèlerine de laine qui me protège un peu du froid humide et cache ma tenue outrancière. Je rejoins le Boulevard Saint-Germain par la rue des Saints Pères et me dirige vers le Marché. Notre rendez-vous n'est pas très loin de mon appartement, un arrondissement à côté. Au fur et à mesure que je me rapproche de Lui mon pas ralenti et mon cœur s'accélère, mon ventre se tord d'angoisse. Une angoisse que je ne comprends pas, une angoisse en désaccord avec mon cœur qui bat la chamade d'impatience. Je pense qu'il en sera toujours ainsi avec Marc, ambiguïté incompréhensible. Il faut dire qu'il a le chic pour me mettre la pression.
Me voilà devant la porte à double battant. Je prends une profonde inspiration et pousse la poignée. Une bouffée d'air chaud chargé d'odeur d'épice m'accueille, je fais quelque pas à l'intérieur. Enfin je suis à l'abri du froid, cela me détend un peu. Un serveur se précipite et me débarrasse de ma capeline. Il n'a pas l'air de s'étonner de ma tenue printanière en dessous. Il est vrai que l'on est à Paris, il en faut beaucoup pour soulever l'attention. Si Je me promenais ainsi dans mon village je soulèverais quelques sifflets d'intérêt. Pendant que j'ôte mon manteau je me tort le cou pour le chercher dans la salle. Une main se lève… Il est là ! Ma poitrine se crispe un peu je fais un signe au serveur montrant la main levée lui indiquant que l'on m'attend Et d'un pas flageolant me dirige vers sa table. Il n'y a pas grand monde mais je suis contente de l'atteindre sans m'étaler de tout mon long tellement j'ai les jambes de coton. Il m'accueille avec un large sourire et sans un mot me montre la chaise devant lui. Il est tout habilité de noir, une chemise à col Mao strict on dirait un clergyman. Je sais que c'est un coté qui lui arrive de cultiver ! Il a réservé une table de quatre dont les deux autres couverts ont été débarrassés "…Nous aurons pas mal de travail, nous allons faire le point sur les Carnets d'Emilie, entre autre…". Le billet était clair. Je pose mon portable sur la table à côté de moi et je joins les mains, un peu embarrassée. Il me détaille en silence. Cela me met mal a l'aise. Il est hors de question que je prenne la parole la première. Comme un rituel qui rassure j'écarte les jambes Pose mes mains à plat sur la table, de chaques cotés des couverts. De la langue je me mouille les lèvres, les entrouvre et baisse légèrement la tête sans pour autant le quitter des yeux. C'est la posture qu'il exige lorsque l'on se présente à table. Il joint les mains devant lui, les coudes ferment posé sur la table. Il sourit et comme pour lui-même.
-
Bien …très bien.
Il reprend s'adressant cette fois franchement à moi.
-
Tu es vraiment très belle ! Félicitations.
Que l'on puisse me trouver belle m'étonne toujours ! Surtout maintenant, Je dois avoir le nez et les pommettes rouges de froid, les cheveux mal lissé à cause du bonnet, les yeux larmoyants par la différence de température ! Et cette tenue de gamine attardée qu'il a exigé ! Je ne sais pas s'il attend une réponse mais je ne peux m'empêcher.
-
Je... Merci Monsieur... Ce... C'est pour vous monsieur.
Je me sens un peu ridicule de proféré de telles banalités.
-
Je sais... Je sais… Mais pour toi aussi un peu. N'est ce pas ?
Comme il a raison, bien sur que j'aime me sentir belle et désirable. Mais là franchement. J'ai une drôle d'impression un peu comme si il se moquait de moi.
-
Oui Monsieur !
Un long silence pendant lequel je reste sans bouger puis il claque doucement dans ses mains.
- Allons Mademoiselle trêve de civilités il nous faut travailler ! Nous avons peu de temps à nous. Ou en êtes vous de ces Carnets…

A partir de cet instant l'ambiance s'est détendue. Je lui ai donné les marques de respect et de soumissions qu'il attendait. Ils lui suffisaient. Nous passons le repas à discuter tantôt gravement tantôt joyeusement. Les plats exotiques défilent, le vin commence à me tourner la tête. Je prends des notes sur tous ce que l'on dit. En y repensant nous donnons l'image d'une secrétaire et de son patron. Et je comprends maintenant les impératifs vestimentaires qu'il m'a dictés. Me voici participant à un fantasme vieux comme le monde… Et j'adore çà. La jeune secrétaire aux ordres, dévoué à son boss et surtout, totalement nue sous ses vêtements prête au sacrifice le plus extrême pour s'attirer les faveurs de son maître.
Son esprit est clair, limpide. Des idées ! Il en a une par seconde, je note fébrilement et les confronte avec les miennes. Il me félicite parfois pour mon inspiration. Tout s'enclenche parfaitement, peu à peu le destin d'Emilie prend un tournant que je ne soupçonnais pas. J'en ai pour des années de création et de labeur.
Il jette un regard à sa montre.
-
Il ne faut pas oublier notre rendez-vous !
C'est vrai je suis tellement bien que je ne voie pas le temps passer. Il fouille dans sa poche et glisse vers moi une clé USB gainée de cuir.
-
Il y a une ébauche de texte là dedans, je voudrais que tu le peaufine. Je ne suis pas aussi doué que toi pour la littérature.
Je m'empare de l'objet oblong et l'insère à mon portable. Une fenêtre s'ouvre.
-
Vous pouvez lire à haute voix ,s'il vous plaît, Mademoiselle !
Il a repris le vouvoiement je sais ce que cela veux dire. Je dois maintenant reprendre ma place. Je commence...
-
"… Je te veux nue à genoux, courbée à la tache qui va brouiller ce texte. Je te veux offerte et soumise, cadeau sacrificiel déposé à mes pieds. Je veux poser mes mains sur ton corps brûlant. Le parcourir, le découvrir de mille caresses impudiques…"
Le rouge me monte aux joues. Je jette un regard circulaire et baisse la voix. Personne dans la salle ne fait attention à nous mais je ne peux m'empêcher de prendre une voix de conspiratrice pour continuer à lire cette déclaration impromptue. Je lui souris au fur et à mesure que je progresse dans la lecture. C'est un manifeste. La description de la façon dont cette soirée peut se prolonger. L'excitation me gagne et il n'est pas aisé de procéder aux arrangements du texte que nous faisons dans une bonne humeur non dissimulée. Quand enfin nous sommes satisfaits Marc commande un dernier café. Je replie en silence mon portable je consulte ma montre, 21h35. Il prend pourtant le temps de déguster tranquillement son moka. Il finit par taper des deux mains sur la table et se redresse.
- I
l est temps de mettre ces lignes en pratique, Mademoiselle !
Je frissonne, un peu angoissée tout de même. Je me lève et gagne la sortie. J'enfile mon manteau pendant qu'il règle la note. J'enfonce mon bonnet de laine verte jusqu'au oreille ne laissant dépasser que ma longue chevelure rousse. Deux pas et nous sommes dehors. Le froid me coupe la respiration et je ne peux retenir un tremblement. Instinctivement je me sers contre lui, contre la veste de cuir noir qui le protège des éléments.
- Allons-y ! Me dit-il. M'enjoignant d'un geste à lui montrer le chemin de mon appartement.

4 janvier 2008

Lignes de feu.

Je te voie, je te veux…
Pendant que les yeux de la multitude parcourent ces lignes.
Je te veux nue et à genoux, courbée à la tache qui va brouiller ces lignes.Je suis nue et tremblante,à genoux devant mon clavier, mes jambes sont largement écartée et ma longue chevelure rousse nouée coule sur ma nuque orné du seul bijoux que je porte un bijoux de cuir et d'acier.

Je te veux offerte et soumise, languissante, cadeau sacrificiel déposé à mes pieds
Je veux poser mes mains sur ton corps brûlant. Sa main se pose sur mes reins et doucement caressse mon dos remonte le long de jusaqu'a ma nuquq u la deuxieme se glisse sous moi et joue avec ma poitrine;

mon ventre se muoille et le plaisiir monte de la surprise det de cette pose indécente.
Le feuilleter, le redécouvrir de mille caresses impudiques.Offerte à mon maitre des plaisirs.lassé de froler ma nuque sa main s'envole et se pose sur les deux globe de mes fesses impudiques. Mes mains se crispent et trembkelnt lorsque son doigts s'insinu délicatement entre mes jambeset furete le long de ma fente rose qui palpite. De ma bouche assoiffée sur ta peau boire les saveurs du péché.
Me rassasier de ton goût de lait frais et d’amande amère.
Lisser de ma langue le poli de tes seins et de mes dents en durcir lesSasn attendre il s'enfonce entrouve les deux levre férémissatnetes.
sommets.
De mes doigts impolis, sans égard m’insinuer entre les doux orbes tendus vers les cieux témoins de nos jeux immoraux.Je te vois, je te veux …qu_elque va et vient chaud et il s'arrete le temps de me laisser mes esprists
Ils nous lisent, Ils nous voient …
Impudique égérie, ouverte à mes désirs.
Femme fatale et biche effarouchée à la fois, espérant la curée.
. Quel étrange impression d'écrire ces lignes alors qu'il me possede imperieusement. Maes mains appuyeés sur le clavier plus surment enchainée qu'a vec des fers. Le mouvement reprznd et me secoue de tout mlon corps.je;zef................................................

 

DFF

Attendant nue, la venue de ton vainqueur...225<CFV
Je veux explorer le plus profond de tes secrets humides.
Recueillir de mes doigts la rosée distillée de tes pensées inavouables.

 

Mon esprit se trouble mon ame d s'égare sa peua se colle a ma peau Et sous les yeux brillants des mille spectateurs improbables.
Qui parcourent cette histoire présente… Ton histoire !

 

 

 

 

                                                                                              il s foerce mes jambes et s'introduit en moi. Mon dieu quel jeu insensé. Klmazjdiop jkid impossibeld deme concentrér il est au fond de moi et ja'aime sçà C'est ta bouche à la délicate couleur incarnate que j’honorerais
Pour que le pourpre te monte aux joues,
Goûtant l'indicible trouble et la saveur de ta honte exposée.

en,je je na'arisjn; )^plus a escrire sous le ssecaouedssen Je vais fendre et ouvrir le fruit délicieux.

M’enfoncer voluptueusement au plus profond de ton ventre.
Forcer tes reins de reine déchue
Te faire crier, te faire hurler. supplier
Arracher à tes lèvres les supplications de la sacrifiée.
Et quand enfin ton ventre aura crié grâce Il quitete mon ventre sa main reprends son exploration douce caresse, je fremis samain vient de passer sur ma bouche et son susinus entre mes levres ; ja'i comprsi ce qu'il désiret j'entrouve ma bouche je releve la te te; opae a ifa jdsk lmp aaaaayes piduytie de moi padjpzopppd.

 

Car chaques ligne De nouveau de retour dasn mon ventre 

je suis sa chienne enjouée et docile il em faut me concentrer pour ne aps me laisser aller aun plaisir; ma comme cela est difficile mon ventre se'enflazmme hooe j'aimeçà pls

u que tout au monde jejs écrite ici décrivent ton humiliation présente.
Des lignes qui disent ton plaisir de garce docile
Des lignes que tu partage avec llo  a multitude.
Des lignes qui marquent ta peau

 

je j e devient folele

  je je 1010 0cb6 BJKjkftrhs

vzog

 

 

d,;n n ,nkjfnfon non ozeui oui oui ouiii ;,;;;;;;;;;;;;;sg

m

x..bgfkl* Qui marquent, ton âme
Des lignes de feu.

 

                                            dg*00

*ùv



Palimpseste: "Ligne de feu"
Vendredi 4 janvier, 23h08
Marc S. et Isabelle M.

1 janvier 2008

Rendez-Vous

Les vapeurs de cette nuit commencent à s'estomper. Je me lève péniblement et jette un œil autour de moi. La plupart de mes amis sont partis. La maison est dans un état indescriptible. Une petite musique douce parvient de la salle de séjour. C'est ma mère qui s'affaire déjà à tout remettre en place. Elle me lance un bonjour joyeux auquel je réponds d'une voix pâteuse. Un café, un grand jus d'orange et je repars sans un mot en traînant les pieds vers ma chambre.
Machinalement je mets en route l'ordinateur. Il me faut quand même prendre mes mails et envoyer mes voeux. Un bip qui résonne sous mon crane embrumé, une musique cristalline et l'écran s'illumine. Dans un coin de la chambre une forme bouge et une tête émerge d'un tas de couvertures posées en vrac sur le sol. C'est Nadège, Elle n'a pas l'air plus en forme que moi ! Comme un périscope de sous-marin elle replonge sous les couvertures avec un soupir, presque une lamentation. Elle a beaucoup bu cette nuit. Quelques clics nonchalants et les courriers défilent sur l'écran. Mon cœur loupe un battement et s'accélère. Là ! Un mail de Lui. Mon esprit s'éclaircit d'un seul coup. Je jette un œil autour de moi et vérifie que Nadège a replongé dans son sommeil. J'ouvre le message. C'est une confirmation du rendez-vous de vendredi. Mais elle est accompagnée d'une étrange requête. Marc me demande de vous donner rendez-vous à vous également !
Textuellement" … et fait en sorte que tes fidèles lecteurs et lectrice lisent ton Blog ce vendredi entre 22h et 22h30…". C'est plus qu'une requête c'est un ordre. Et cela fait un moment que je ne discute plus ses désirs. Suivent, une série de recommandations pour ce chapitre et pour notre rendez-vous que je devrais suivre à la lettre. Je me demande bien ce que cela cache. Peu importe! Pour la première fois il va venir à moi, je suis heureuse et de plus, j'adore ce mystère. Donc, comme demandé, mes chers lecteurs et chères lectrices :

Rendez-vous vendredi 4 janvier à 22h environ sur ce Blog.

30 décembre 2007

Chap 14. Madame!

Aujourd'hui voici trois jours que s'est déroulée cette folle soirée pyjama. Je retrouve Carole chez elle,... Elle qui à la suite de cette soirée m'a déposé devant chez moi, sans un mot, un simple sourire en guise d'au revoir.
Nous partageons une tasse de café en silence. Elle n'a pas fait la moindre allusion cette étrange intronisation et semble plongée dans une profonde réflexion. J'ai presque l'impression de la déranger. N'y tenant plus je romps le silence et pour lancer la conversation lui demande des explications quant au mystérieux moment de la course de chevaux et l'étrange attitude de Virginie. Elle sort de ses pensées, me regarde comme si elle me découvrait, réfléchie un instant et me déclare qu'elle m'expliquerait en temps voulu et lorsque je serais définitivement acceptée au sein l'Assemblée. Je suis étonnée, je croyais que j'avais réussi le test de passage !
-
Cela n'est pas aussi facile. Me déclara-t-elle en plongeant son nez dans la tasse de café.
Elle semble chercher ses mots, prends une goulée du liquide odorant, inspire profondément et dit,
-
Et Bien, … En principe je dois te préparer pour ton entrée définitive…Tu le veux vraiment ? .
Je ne peux m'empêcher de balbutier...
-
Je... Je … Oui … Bien sur !
Elle me regarde droit dans les yeux
- Sache que si tu échoues, tu me perdras définitivement !
Cela me pétrifie, je n'imagine pas un seul instant perdre Carole. Ma voix se raffermie, devient grave.
- Je ferais tout ce que tu voudras !
-
Très bien. Dit-elle. On commence immédiatement !
Elle prend une deuxième gorgée de café et lance sans me regarder.
-
Déshabille-toi !
Nous sommes seules et cela ne me pose plus de problème de me présenter nue devant elle. Mes vêtements se sont vite étalés sur le sol. Je frissonne, pas de froid, vous vous doutez bien. Carole continue.
-
A genoux... Les jambes écartées !
Elle a repris le ton qu'elle avait eu devant la piscine. Ce ton qui m'avait à la fois angoissée et ravie.
Je m'exécute.
-
Les mains derrière le dos, et baisse la tête !
Encore une fois j'ai suivi ses ordres. Elle est restée un long moment sans rien dire, elle se lève et se ressert une tasse de moka qu'elle sirote en tournant lentement autour de moi.
Elle se penche sur moi.
-
Tu devras m'obéir. Me dit-elle d'un ton sentencieux
-
Oui. Me suis-je entendue répondre à voix basse.
- Tu devras être entièrement à moi.
-
Oui
-
Tu me seras soumise en tout…
-
Oui
-
…Corps et âmes…
-
Oui
-
Le moindre manquement à mes désirs sera puni….
-
Oui,... Oui, oui….
Et chaque "Oui" venait du plus profond de ma poitrine... De mon cœur. Comme dans un rêve je me lie au bon vouloir de carole !
Elle s'est assise en face de moi. Je suis toujours à genoux... Exhibée. La laine du tapis m'irrite maintenant les genoux.
Elle s'empare de son portable et compose un numéro.
-
Oui !… C'est Carole !...Emilie est en face de moi... Elle est nue et à genoux…
Que l'on décrive ainsi ma situation humiliante provoque un frisson glacé le long de mes reins.
-
Oui… Elle est d'accord… Mais je ne sais pas si elle a bien compris ce que j'attends d'elle... Je voudrais que tu lui fasses une démonstration avec Sandy… D'accord ! ,… 14h, chez toi… Bisous Claire.
D'un geste vif elle replie son portable et s'agenouille à côté de moi. Sans hésitation elle me prend par les cheveux, me ramène fermement la tête vers l'arrière et m'embrasse profondément pendant que dans le même temps elle glisse une main entre me jambes fouille ma douce toison d'astrakan et constate mon émoi en recueillant mon intime humidité entre ses doigts….
Le baiser est long et profond, la caresse experte extrait la sirupeuse liqueur trahissant mon excitation grandissante. Pourtant je n'ose répondre au baiser et ma bouche accepte sa langue sans frémir. Nos rapports ont changé et je viens de le comprendre. Je ne peux pas esquisser le moindre geste sans son accord préalable. Elle finit par relâcher son étreinte. Nos lèvres se séparent. Elle tire un peu plus sur mes cheveux me forçant à la fixer au fond des yeux.
-
Et j'ai oublié de te dire… A partir de maintenant… Tu m'appelles Madame !

 

20 décembre 2007

Chap 13. Pyjama Party.

Carole est là, comme promis. J'ai gagné la Croix à pieds, mon sac à dos contenant mon change jeté sur l'épaule. Elle m'a rejoins en voiture une New Bettle coupé vert pistache, c'est tout elle çà ! Nous avons roulé à vive allure. Elle m'a expliqué qu'elle allait me présenter à ses amies et que nous passerions la nuit ensemble. J'étais vraiment heureuse à cette perspective. Trois quarts d'heure de route et nous pénétrons dans une vaste propriété arborée. Des voitures sont alignées devant une grande maison de pierre sèche. De la musique me parvient de l'intérieur. Je me sens nerveuse tout à coups. Carole se penche vers moi, m'embrasse furtivement et me lance.
- Tout ira bien !
Cela me rassure, un peu crispée, je lui souris et nous nous présentons à la porte.

Les copines de Carole sont sympas en fin de compte, Carole m'a présentée dans la bonne humeur. Il y avait là ;
Stéphanie une brune pétillante aux yeux verts, Claire une jolie blonde à l'air stricte, la plus âgée me semble-t-il, Sandrine dite "Sandy" toujours très proche de Claire. Et Virginie la plus jeune, de très longs cheveux blonds presque blanc, les yeux gris-bleus le teint mat visiblement entretenu par de nombreuses séances de bronzage.
Elles connaissaient déjà tout de moi, je présume que Carole leur avait déjà fait les présentations. Le repas était déjà dressé sur la table, les alcools de l'apéritif et les vins fins servis lors du repas ont vite mis une chaleureuse ambiance. Je me sens vraiment bien avec elles, …La solitude pesante de mon adolescence au haras est enfin terminée.

Vers 21h il s'est produit un événement que je n'ai pas bien compris. Le repas a été interrompu. Sandy a allumé la télévision sur une chaîne câblée de paris-turfs. Des courses de chevaux se déroulaient constamment sur les hippodromes du monde entier. Sandy à fait s'asseoir Virginie sur un pouf près de l'écran et les autres filles ont fait cercle autour d'elle. Leur attention a semblé captée par une course plus particulièrement et leur agitation a grandi lorsque le départ fut donné. L'excitation devenait encore plus palpable et elles commencèrent à psalmodier, " Blackangel, …Blackangel, …" c'était apparemment le nom d'un des chevaux qui trottaient sur la piste. Plus le ton montait et plus Virginie se recroquevillait sur elle-même, baissant la tête et observant la course par en dessous. Sur la fin de la chevauchée les filles hurlaient toutes "Blackangel,... Blackangel,..." en tapant des mains. Les chevaux ont passé le poteau d'arrivée dans un train d'enfer. Apparemment le fameux Blackangel ne se trouvait pas dans le trio de tête car la déception des filles s'exprima bruyamment. Puis a tour de rôle elle vinrent tapoter le sommet du crâne de Virginie qui se détendait visiblement. J'ai jeté un regard interrogateur à Carole. Elle m'a glissé à l'oreille.
- Je t'expliquerais plus tard.
Il a fallu un bon moment avant que Virginie ne retrouve le sourire et rejoigne la bonne humeur du groupe. La soirée est maintenant bien entamée Un film d'horreur me sert de prétexte pour me serrer contre Carole, dans la pénombre j'ai remarqué que Sandy était assise aux pieds de Claire confortablement installée dans un des fauteuils Club du salon et lui manifestait une tendresse évidente.
Enfin la lumière s'est allumée me tirant de ma torpeur. J'ai loupé la moitié du film mais j'étais si bien, blottie dans les bras de Carole. Claire a proclamé qu'il était temps de décider si je pouvais rejoindre l'Assemblée. C'est la première fois que j'entendais prononcer le nom de leur confrérie cela m'a semblé d'une simplicité confondante, … l'Assemblée !

Pyjama_Partie_1
Carole s'est alors mise en retrait et ce sont les quatre autres filles qui m'ont prises en mains. Elles m'ont amené en riant dans une vaste chambre ou trônait un lit majestueux.
Sandy s'est approché de moi m'a caché les yeux d'un bandeau de velours noir. Et brusquement, sans crier gare m'a embrassé goulûment alors qu'elle me couchait sur le lit. La surprise a été totale mais je n'ai pas osé me soustraire à l'étreinte. J'y ai même timidement répondu, instinctivement ou par politesse ! .





Pyjama_Partie_2 En un instant c'est un tourbillon de baisers qui s'est abattu sur ma bouche, Unes à unes les filles m'ont embrassé, longuement, profondément. Des mains ont frôlé ma peau, fureté sous mes vêtements en une intime recherche. Je n'osais bouger, j'ai reçu ce déluge de douceur sans broncher. Après de longues minutes mon bandeau m'a été enlevé. On m'a ensuite sommé de désigner laquelle d'entre elles ne m'avait pas embrassé, je pouvais m'aider en les embrassant de nouveau, les yeux découvert cette fois. Mais ce n'était pas la peine…. Mon regard s'est tourné vers Carole restée un peu é l'écart en observatrice attentive. Je n'ai pas retrouvé sa saveur d'épice et de miel doux sur ma bouche.

Dans les rires et petit cris de" l'Assemblée", elle s'approche du lit s'agenouille à mes côtés, prend mon menton et posé un baisé sur mes lèvres, j'ai répondu… Comme elle me l'a appris….

Pyjama_Partie_3

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