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Les Carnets d'Emilie

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Le dressage d'une oie blanche.
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18 septembre 2008

Chap. 17. Soeurs de liens.

Après les chevilles, ce sont nos poignets qui sont réunis par les liens de chanvre. Précautionneusement et avec application, Mon Maître procède au rapprochement intime de nos corps. Nous nous retrouvons bientôt si étroitement ligotées ensembles que je peux sentir chaque mouvements, chaque frémissements de Stéphanie sans pour autant pouvoir la contempler. Sa tache achevée Marc se redresse et nous observe attentivement faisant le tour à pas comptés de sa sculpture vivante comme un Maître d’ouvrage recherchant les plus infimes défaut de sa création.

Nos jambes repliées sont largement écartées comme les pages d’un livre ouvert dévoilant sans pudeur le plus profond de nos intimités. Pour maintenir ce livre ouvert nos poignets sont liés aux chevilles tandis que nos épaules, qui autrement se replieraient sur nos poitrines, sont solidement ramenées en arrière par des liens qui barrent nos torses. Nous offrons certainement au regard la plus délectable des sculptures jumelles. Et pas seulement au yeux ! Satisfait du résultat Marc revient s’agenouiller devant moi. Il me sourit et pose la main sur mon visage, glisse un doigt sur ma bouche et vient l’entrouvrir de son pouce. Les caresses buccales de Stéphanie mon émoustillée et il n’en faut pas plus pour que je sente mon ventre s’entrouvrir un peu plus encore. Mais sa main ne fait que passer et, effleurant la peau sensible de mon cou vient rejoindre la pointe tendue de mes seins. Une main brûlante qui s’attarde sur les globes lisses de ma poitrine et en butine les aréoles vibrantes qui se hérissent comme une chair de poule. Je ferme les yeux et lance ma tête en arrière qui vient buter contre celle de Stéphanie. Je la sens se contorsionner dans ses liens. La musique de fond s’est tue et le silence ponctué de mes soupirs étouffés l’intrigue au plus au point. Cela en est trop pour elle ! Et l’incorrigible tourne la tête en tous sens pour tenter de saisir ce qu’il se passe. Mais rien n'y fait ! Les liens sont suffisamment bien pensés pour qu’aucunes de nous ne puisse voir l’autre mais par contre laisse ressentir le moindre de ses frémissements. Rassasiée, sa main quitte ma poitrine, glisse sur mon ventre et vient en frôler le mont de vénus lisse et humide comme un galet de bord de plage. Un des doigts, plus volontaire, vient en écarter la douce fentes palpitante et, précautionneusement se plonge au plus profond de moi. Impossible d’échapper à la caresse, ligotée et offerte comme je le suis ! Mais suis-je bien certaine de vouloir y échapper ? Même si je lance un petit gémissement de protestation.

A mon cri, Stéphanie se contorsionne de plus belle. Mais n’a-t-elle donc pas compris ? Son manque de passivité risque de contrarier Mon… Son Maître ! Si il nous a liées ainsi, c’est bien pour que cela provoque en nous une excitation cérébrale autant que physique, la vue n’y a pas sa place. Ici l’œil, c’est Lui ! Dans un sens, étant donné l’agitation de la jeune fille, il a réussit son œuvre. Silencieusement, ses yeux toujours fixés sur les miens, Marc prend le relais de la caresse interrompue par Stéphanie. C’est deux, puis, trois doigts, qui s’enfoncent entre mes jambes. Je serre les poings et me mords un peu plus les lèvres. Mais mes intimes soubresauts ne peuvent manquer de trahir mon doux tourment à ma sœur de liens. La caresse cesse brusquement. Je retombe sur terre et ouvre les yeux. Mon cœur bat à tout rompre. Comme j’aimerais qu’il continu ! Enlevant sa main de mon ventre Marc me la présente sous le nez en la tournant en tous sens. Le trident de ses trois doigts est luisant de sécrétion. Je crois deviner à qu’elle humiliation il veut me livrer et entrouvre docilement la bouche. Il sourit, je le sens particulièrement fier que je devance ainsi son désir. Sauf que je me trompe ! De sa main gauche il pose son doigt sur ma bouche pour la refermer, se lève et me contourne, disparaissant vers le côté de Stéphanie.

Déçue et chagrinée, je me surprends à le suivre du regard et de vouloir, à mon tour, essayer d’apercevoir ce qu’il va faire derrière moi. Je me reprends vite et baisse la tête. Par contre, je suis toute ouïe, toutes les fibres de mon être sont tendues vers la perception et l’écoute de ce qui se passe dans mon dos. Je n’ai pas longtemps à attendre. Un petit gémissement de Stéphanie me signale que c’est à son tour de subir les indécents attouchements de Mon Maître. Dans le silence de l’atelier un discret bruit de lapement et un hochement régulier de sa tête me fait comprendre qu’elle est en train de lécher consciencieusement les doigts que Marc a introduit au plus profond de mon sexe. Ainsi, ce qu’il m’a refusé, il l’impose à la jeune fille qui ne peut de toutes les façons s’y soustraire. J’imagine la mine contrite qu’elle doit avoir ! Je jubile intérieurement, mais j’aimerais tellement assister à cette scène si proche et pourtant inaccessible. Les lapements cessent et c’est maintenant un doux gémissement qui prend le relais. Le dos de la jeune fille s’agite de soubresauts et me les communique, elle tente de refermer ses jambes entraînant les miennes qui entravent immédiatement son mouvement, m’écartelant un peu plus par la même occasion. Je devine où Marc officie maintenant, je connais les réactions fulgurantes et incontrôlées de Stéphanie.

Et cela ne manque pas ! Les sourds gémissement se transforment peu à peu en halètements obscènes ponctués de petits cris stridents. Des cris de plaisir inconvenant qui s’amplifient et deviennent syncopés. La tête de Stéphanie s’agite en tous sens et vient périodiquement buter contre la mienne, une sueur brûlante s’insinue entre nous. Je reste stupéfaite par la rapidité et la violence avec laquelle sa jouissance se manifeste. Elle, qu’au premier regard on pourrait croire prude et réservée ! Quelques caresses bien choisies et la voici qui perd toute retenue, écorchée vive offerte au feu du plaisir. Et mon Maître semble s’en amuser car il prolonge au delà de toute raison son intime introspection. Stéphanie finit par se tordre de plaisir m’entraînant bien malgré moi dans le moindre de ses convulsions. Les supplications contradictoires qui parviennent à mes oreilles sont des plus éloquentes
- Non... Non… Oui… Ho non, Monsieur Ho, ho, hoooo. N’ui, oui ! Oui !
Et je suis à la fois frustrée et honteuse de n’être que le témoin particulier de ce jeu cruel.
Les lamentations de la belle s’interrompent au moment ou je pensais qu’elle allait atteindre des sommets orgasmiques. Lamentations immédiatement remplacées par un halètement profond d’épuisement.
Marc a cesser ses caresses ! Stéphanie se calme lentement émettant encore de temps à autre de profonds soupirs. Venant de derrière ma nuque une main me contourne et vient se placer devant ma bouche. C’est la main de Marc, littéralement engluée du résultat de la jouissance de Stéphanie, confirmant à mes yeux l’exubérance humide de cette " Femme-fontaine ". Les doigts luisant se rapprochent de ma bouche. Une odeur fade et animale en émane. Un réflexe me fait détourner la tête pour échapper à l’odieuse invite. Mais que faire ? Inutile de vouloir fuir ! Je redresse la tête et ouvre docilement la bouche. Les doigts s’introduisent entre mes lèvres me faisant goûter de force le plaisir saumâtre qu’a libéré en flots tumultueux le ventre de Stéphanie.

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24 août 2008

Interludes. Arabesques

Décidément cette jument ne veut rien entendre !
Je souffle d’exaspération et laisse retomber mes bras le long du corps tapotant l’étrier droit de ma cravache. Inutile de vouloir continuer à la travailler aujourd’hui. D’une pression des genoux je la lance au pas autour de la carrière. Elle a sentit que je n’étais pas là et a décidée de n’en faire qu’à sa tête.
Partir, déjà… Encore ! Partir pour le retrouver me mettre à Sa disposition…
J’ai fêté mon 21ème anniversaire il y a deux semaines… Deux ans ! Deux années d’une étrange aventure.
Un dédoublement de ma vie !
Il y a Isabelle la sage, l’étudiante appliquée, travailleuse, gentille et attentionnée qui s’efforce de ne pas commettre de faute de goût. Tout au long de l’année une jeune fille irréprochable. Et quand le temps vient, quand Il m’appelle, surgit Isabelle l’impudique qui perd l’esprit et lui fait don de son corps. L’Isabelle-Objet dont il peut jouer à sa guise. Isabelle qui jouit de plaisir lorsqu’elle est à Ses pieds et qu’Il entraîne dans des aventures où la chair s’embrasse où les pensées s’évaporent.
Je stop net ma monture au beau milieu de la carrière. Son souffle de vapeur couvre mon soupir. Un étrange poids pèse sur ma poitrine. Je lève la tête. Le matin est clair et lumineux, tout le monde s’affaire autour des box. Sur le bâtiment principal, haut dans le ciel on a hissé les couleurs du haras. Je souris, quelque part dans le monde un de nos yearling a gagné une course ! Un honneur qui retombe sur tout l’élevage et ceux qui le servent…
Irrésistiblement mes pensées reviennent à Lui.
Quelle étrange aventure je vis avec Marc !
Cet été en Irlande j’ai fait la connaissance d’un garçon empressé, yeux clairs, épaules larges sourire ravageur. Il me plaisait, je n’en étais pas franchement amoureuse, mais il me plaisait. Nous restions de longues heures ensemble à chevaucher et sortir loin dans la nuit. Et ce qui devait arriver est arrivé ; nos lèvres se sont trouvées. Il n’a pas compris lorsque j’ai refusé son étreinte et ses caresses. Et puis j’ai osé ! Ce n’était pas la pudeur qui me retenait. Non ! Vous pensez bien qu’en deux ans de soumission Marc m’a fait vivre l’extrême et ma pudeur avait fondu comme neige au soleil. Non… Il me fallait l’autorisation de Mon Maître et j’ai osé… La lui demander !
Etrange Maître que celui qui n’a pas besoin de laisse pour me tenir. Etrange Maître qui me laisse libre de mes choix et donc de ma soumission. A la fin de la conversation j’ai compris que je n’étais sa soumise que parce que je le voulais bien et que tant que cela serait nécessaire, je reviendrais à lui, que c’était à moi de décider que faire avec ce garçon.
Cette histoire ne lui appartenait pas, ne l’intéressais même pas !
Je suis comme cette jument que je monte. Elle peut n’en faire qu’a sa tête, mais c’est toujours moi qui tiens les rennes et lorsque nous le décidons, ensemble, nous effectuons les plus belles des figures. Et ces arabesques sur le sable blanc sont semblables à la ligne que je suis sous la férule de Mon Maître.

Il est temps !
Mon sac est prêt. Demain je vais courir le rejoindre, comme chaque fin d’été. Je vais parfaire mon apprentissage… Mon dressage. A cette pensée mon cœur bat à tout rompre, ma respiration s’accélère, les images de notre dernière rencontre dansent devant mes yeux et tout au fond de moi, entre mes jambes écartées sur la selle, une douce et vibrante chaleur m’envahit.

15 août 2008

Chap. 16. Pose carrée.

Comme il est agréable de sentir la peau de Stéphanie contre la mienne, et ceci avec la bénédiction de mon Maître ! Voici plus de deux heures que nous prenons ensembles sous l’œil inquisiteur de Marc les poses les plus douces, comme les plus licencieuses. Guidés par la main de Marc nos corps se superposent, nos bouches se rencontrent nos ventres se mêlent. Sur la sellette nous nous offrons aux plus belles des caresses imposées. Comment décrire cette sensation de plénitude ?

Peu à peu nous oublions tout, l’objectif de l’appareil braqué sur nous, la chaleur des sunlights. Nous nous enivrons du contact de nos peaux brûlantes. Nos gestes restent parfois timides, alors L’artiste vient à notre secours, dirigeant, imposant, rassurant. Parfois prude, parfois indécent ! C’est ainsi que Stéphanie, la malicieuse, l’incorrigible Stéphanie, lors d’une pose particulièrement osée, la tête entre mes cuisses ne peut s’empêcher de me lécher discrètement l’entrejambes à l’insu de mon Maître et provoque en moi une onde de plaisir et un petit rire nerveux que j’essaye de refréner en me mordant les lèvres. Un rire étouffé qui n’échappe pas à mon Maître. Une trop belle occasion pour lui de faire comprendre que c’est lui qui dirige cet entretien ! Il saisit Stéphanie par le cou et lui plaque violemment le visage sur mon bas ventre en feu.
-
Allons… Ne fait donc pas semblant Stéphanie !

La pauvre fille essaye d’esquisser un mouvement de recul. Mais on ne peut échapper à la poigne de mon Maître. Je chavire et perds pied lorsque sa petite langue fraîche s’insinue entre les lèvres entrouvertes de mon ventre. Je baisse les yeux vers elle et ne peux m’empêcher de prendre plaisir a voir ainsi la tête blonde forcée à la plus indécente des caresses. La croupe de Stéphanie s’agite comiquement pendant qu’elle s’affaire du mieux qu’elle peut pour obéir aux injonctions de Marc. Ses caresses deviennent plus précises et je ne peux retenir un gémissement lorsque ses dents viennent doucement mordiller mon clitoris gonfler de plaisir. A mon sursaut elle perçoit mon trouble, se prend au jeu, y revient plus franchement et c’est à pleine bouche qu’elle se met à suçoter la partie la plus sensible de mon corps tendu. Je ne peux lutter ! Ma respiration s’accélère mes muscles se tétanisent. Un brouillard lumineux crépite dans ma tête, ma vison et mon ouïe se brouillent, je sens monter le plaisir par vagues trépidantes. Un arc électrique s’amorce dans ma nuque et au bas de mon dos Elle va réussir à me faire jouir si elle continue ainsi ! Mais c’est sans compter Marc qui, la main toujours sur la nuque de Stéphanie, m’observe de près et voyant poindre la déroute sur mon visage relève brutalement la tête de Stéphanie en la tirant par les cheveux, coupant court à mon amorce d’extase. Dépitées, nous restons un long moment à reprendre l’une et l’autre notre souffle. Stéphanie a le tour de la bouche barbouillée de ma liqueur de Cyprine. Les yeux exorbités, les joues rouges de honte comme si elle venait de prendre conscience de ce à quoi elle venait de se livrer. Elle respire bruyamment pour reprendre l’air qui lui manque et retrouver un peu de sérénité. Sa poitrine, les seins tendus, se soulève rapidement et ses mamelons durcis trahissent l’excitation qui s’est également emparée d’elle.

Marc n’a pas l’intention de nous laisser reprendre nos esprits. Il se dirige vivement vers une caisse et en sort de longs brins de cordes de chanvre. D’une injonction brève il nous ordonne de nous mettre dos à dos. La colonne vertébrale de Stéphanie se colle contre la mienne et profitant d’un instant d’inattention de mon Maître occupé à préparer les cordes de chanvre se tortille imperceptiblement, comme pour se pelotonner au plus prés de moi. Décidément les espiègleries de la jeune fille ne cesseront jamais ! Je me prends à sourire intérieurement mais reprend mon sérieux lorsque Marc se penche sur nos chevilles qu’il commence à lier méticuleusement...

8 août 2008

Chap. 15. Délation.

J’entre la première dans l’atelier.
Stéphanie me suit de près en trottinant. Elle referme la porte derrière nous dans un tintement discret du carillon. Personne dans la salle d’exposition !
Une musique assourdie me parvient de l’atelier. Je tire le rideau qui nous cache la pièce et entre doucement. Comme à son habitude Marc est assis sur le divan de cuir plongé dans un de ses carnets d’esquisses ou de notes ! Il nous a parfaitement entendues entrée, Mais n’en laisse rien paraître. Je tire Stéphanie par la manche vers la cabine ou se change les modèles. L’espace est trop étroit pour y stationner à deux. Je la pousse dedans et lui murmure.
- Déshabilles toi… Vite !
Je ne prends pas le temps d’attendre mon tour et je quitte rapidement mon tee shirt et mon jean tout en repoussant mes espadrilles dans un coin. Il ne me faut pas longtemps pour me retrouver nue excepté ma chaîne qui porte ma croix de baptême et mon fin collier de cuir qui marque ma soumission. Stéphanie est plus longue. Je fronce les sourcilles lorsque je l’entr’aperçois se tortiller des hanches pour enlever son slip. Heureusement que Marc n’a pas exigé qu’elle se déshabille devant lui. La punition était assurée ! Elle sort enfin de la cabine elle aussi entièrement nue. Elle a un petit geste de pudeur en croisant les mains devant son ventre. Mais je la rappelle à l’ordre et lui montrant les mains et en faisant un non silencieux de mon doigt. Elle décroise aussitôt les mains laissant apparaître ce fabuleux fruit dont la vision me ravit.
Timidement nous gagnons le centre de sa salle. En habituée, je prends la pose d’attente. Les reins bien cambrés, les mains dans le dos et les jambes écartées. Stéphanie me voie faire et m’imite immédiatement. Nous voici toutes deux nues, côte à côte face à Mon... Notre Maître. Deux parfaites statues dévolues à la soumission. Sans lever les yeux, sans même nous regarder Marc nous questionne.
- Vous avez bien dormi ?
Son ton est un brin malicieux. En cœur nous répondons.
- Oui...ui Monsieur..aître !
Aie ! Il va falloir que nous accordions nos violons. La tête de Marc à un soubresaut de rire contenu et il continue toujours sans nous lancer un regard.
- Vraiment ? Raconte-moi donc Isabelle !
Mon cœur se serre. Il va falloir lui dire.
- Comme vous l’aviez demandé, je... Nous… J’ai embrassé Stéphanie et nous nous sommes ensuite endormies !
Il lève brusquement la tête vers moi et me contemple d’un air manifestement déçu. Il penche la tête sur le coté et d’un air narquois comme quelqu’un qui émet un doute.
- Et c’est tout ?
Que dire de plus ! Je ne sais sur quel pied danser. Le rouge qui me monte aux joues, mon corps va me trahir, je le sais. Il faut que je prenne les devants. Tant pis pour Stéphanie !
- N... Non Monsieur... Qu..Quand je l’ai embrassée... Stéphanie a voulu continuer, elle voulait que nous fassions l’amour… Sans votre permission… J’ai refusé… Pas sans votre permission, Monsieur !
Du coin de l’œil je perçois Stéphanie qui se tourne vers moi. Elle doit être furieuse que je la dénonce ainsi. Mais après tout elle le savait. Mon Maître se tourne vers Stéphanie.
- Vraiment Stéphanie ?
Je la regarde franchement. Elle est cramoisie de honte de voir révéler ainsi un de ses secrets les plus intimes. Nous ressemblons à deux lycéennes prises en faute devant leur proviseur. Sauf que nous sommes entièrement nue et dans une pose des plus indécente.
- Je... je ne savais pas, Monsieur, je ne pensais pas que…
Elle ne termine pas sa phrase consciente que ses excuses ne peuvent que la discréditer davantage.
Marc fait la moue et claque la langue de contrariété. Il baisse la tête et semble réfléchir un long instant. Nous n’osons ni bouger ni prononcer la moindre parole.
Brusquement Il se redresse claque dans ses mains comme pour clore la conversation.
- Allons ce n’est pas bien grave... En fait le contraire m’aurait déçu… Mais je ne peut faire autrement que requérir une sanction pour toi Stéphanie… Je ne peux pas en rester là !
Stéphanie baisse la tête. Elle sait au son de sa voix que Marc est loin de plaisanter même si son ton semble badin.
- Bien !  Nous verrons cela plus tard ! … Pour l’instant je vais vous donner l’occasion de ne pas avoir à me demander la permission !
Il se lève du divan un sourire machiavélique lui barre le visage d’une oreille à l’autre.

5 août 2008

Femmes je vous aime !

Oui... Et je n’irais pas bien plus loin que cela !
Je ne sais parfaitement si Marc me l’a fait découvrir ou si il me l’a imposé.
Je n’arrive pas à déterminer si cela est une conséquence de mon dressage. Mais je sais que maintenant je ne pourrais plus me passer de vous, de vos corps, de votre douceur.
Se découvrir bissexuelle à 20 ans ne me semble pas extraordinaire et pour moi cela s’est fait naturellement, sans honte, dans une plénitude rassurante. J’ai eu l’impression de retrouver la mémoire, ou une partie oubliée de moi même. Un morceau du puzzle qui me manquait ! Je ne peux vous expliquer mieux, les mots me manquent.
Allons messieurs je ne vous oublie pas ! En fait vous faites partie d’un tout et je sais maintenant que je vous aime tous et toutes. Mais plus particulièrement les bras puissants, rassurant et protecteurs de Mon Maître !

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5 août 2008

Ma Soumission.

Vous vous demandez comment une jeune fille de 19 ans (Bientôt 21 maintenant…) peut ainsi s’offrir dans une soumission totale à un homme de plus de 45 ans ?
C’est simple, dans ma famille on m’a appris à aller au bout des choses. Mon père, ma sœur et dans une moindre mesure ma mère ont toujours été au bout de leurs idées, de leurs actes, de leur choix. Il en est de même pour moi. J’ai commencé par bravade "pour voir ce que cela ferait ! ", sans compter l’attirance étrange que j’ai pour l’art de Marc. Et je me suis laissée entraîner dans un tourbillon érotique éblouissant pour l’adolescente que j’étais alors.
Pour rien au monde je ne laisserai ma place. (En témoigne la jalousie maladive et inutile dont sait parfaitement jouer Marc). Quant à l’âge qui devrait suivant certains nous séparer, en fait nous rapproche d’une façon inattendue. J’ai toujours eu une attirance vers les hommes mures qui ont une histoire, des cicatrices, une expérience intense qui me manque et que j’envie. Les garçons de mon âge, même si j’aime les fréquenter, me paraisse un peu fade, coincés dans leurs certitudes et déjà pour certains dans leurs habitudes, tellement prévisibles (en fait paradoxalement… déjà vieux).
Oui, j’aime me mettre à genoux devant lui. J’aime qu’il fasse de moi ce qu’il veut, j’aime jouer à ses jeux les plus licencieux. Jeux qui m’ont parfois blessée, profondément. Oui j’aime être sa jeune chienne obéissante. Sa gamine lubrique timide et obscène. Sans état d’âme. Pour son plaisir et pour une très grande partie aussi… Pour le mien !

5 août 2008

Anonymat.

Vous avez réclamé à corps et à cris que mon visage apparaisse sur les photos du blog !
J’en suis vraiment désolé mais cela ne peut se faire, et ne se fera jamais. Mon anonymat est jalousement gardé. Les photos de Marc en dévoilent bien assez comme cela pour rassasier votre curiosité. Vous ne vous douter pas les longues négociations entre nous deux pour le choix des photos qui en révéleront suffisamment de la scène décrite tout en préservant mon "intimité ". Vous aurez noté au chapitre précédent l’aspect primordial de cet anonymat. J’ai une vie à vivre en dehors de ma soumission. Des personnes sont au courant en dehors de Marc. Ma sœur avant toute chose. Ma sœur aînée que j’adore et a qui je n’ai pas pu m’empêcher de confier mon aventure. Nous avons été élevées dans une relative liberté sensuelle. Cela ne l’a pas choqué. Souvent elle me demande à me lire par dessus mon épaule.Je ne sait plus où me mettre quant elle fait cela mais J’ai  réussit à la laisser pantois à la lecture de nos jeux indécents. " C’est pas vrai… Tu as fait çà ? ". Même elle a du mal à me croire parfois ! Je sais qu’elle surveille du coin de l’œil sa petite sœur turbulente et sa présence me rassure et me conforte dans ma démarche.
Les amis et amies de Marc qui m’ont rencontré par la force des choses et qui participent activement à mon dressage,constituant un étrange cercle de silence autour de moi ne me connaissent de nom que par mon pseudonyme. Seule Kristale s’est permis d’intervenir sur mon blog ( Et je vous en remercie Madame !) Alors que de ce cercle, ceux qui sont au courant de son existence sont tenus de ne pas intervenir.
En ce qui concerne mon nom (autre question récurrente) Il s’agit effectivement d’un pseudonyme judicieusement choisi. Et que par contre mon prénom n’est pas un pseudo. Isabelle je suis… Isabelle je resterais !

4 août 2008

Petite bourgeoise.

Effectivement, certains l’ont remarqué en filigrane de mon récit, j’ai la chance d’appartenir à une famille qui est loin d’être dans le besoin. Mais je ne suis pas comme on me l’a plusieurs fois fait remarquer avec dédain, voir haine, une petite bourgeoise qui se fait peur et recherche les sensations fortes parce qu’elle s’ennuie.
Je dois dire que je ne sais pas trop comment répondre à cela ! On me reproche ma naissance en quelque sorte ! Et a cela je n’y peux pas grand chose.
Je suis sure que ma situation sociale n’a rien avoir avec ma soumission à Marc. Je pense qu’il est plus attentif à mon engagement moral qu’à mes facilités. Au début, il m’a paru embarrassé d’avoir à ses genoux une fille de notables. Mais il a vite apprécié et développé ce point on ne peut plus fantasmatique. "  Ce n’est pas désagréable de se faire sucer par la fille à son papa ". Des paroles choisies pour me taquiner ou m’humilier et qui me font rougir au delà de ce que vous pouvez imaginer.

J’ai reçu et j’en rends grâce à mes parents une éducation soignée, je crois. Mon bilinguisme (voir tri) et les écoles de renom peuvent m’être jalousées. Mais il faut dire aussi que j’adore étudier et que je suis curieuse de tout. En cela, oui, je suis peut être un peu privilégiée puisque j’ ai, en plus, la facilité matérielle. Oui, j’ai été souvent la première de ma classe, (en fait quasiment tout le temps) heureusement dans les établissements que j’ai fréquentés ce n’était pas considéré comme une tare mais un exemple à suivre. Ce qui a certainement construit ma personnalité en développant chez moi une maturité précoce
Bon ! Je terminerais par le fait que le milieu dans lequel j’évolue où l’apparence compte beaucoup, laisse quelques traces de préciosité et de maniérisme A tel point et que Marc un jour m’a fait remarquer, avec l’ironie qui lui est coutumière : "Tu es une vraie aristocrate…  Tu lèves le petit doigt quand tu tiens ma queue à pleine main " !

4 août 2008

Erotisme badin.

Dans la même ligne que la véracité du récit on me fait remarquer que mes descriptions érotiques sont parfois un peu enfantines... Badines. En cela je voudrais vous rappeler ici une dernière fois. Que dès que j’ai prêté allégeance à mon Maître et qu’il a été question d’écrire notre histoire, celui ci m’a formellement interdit de lire ou de visionner des histoires, contes, films ou nouvelles érotiques ou pornographiques. Je ne dois même pas compulser les sites et blogs de mes consœurs qui vivent une expérience similaire.
Pour que "tu gardes une certaine virginité dans tes descriptions " m’a dit marc !
Cette virginité je l’avais déjà peu ou proue perdue car à 19 ans, l’âge que j’avais lors de notre rencontre, j’avais déjà lu quelques classiques du genre, je pense même que, ce sont eux qui m'ont conduit sous sa houlette.
Mais maintenant je ne peux plus me référer à aucun ouvrage.
Je trouve l’expérience intéressante et excitante
J’utilise donc mes propres mots pour décrire ce qui parfois me met dans un profond embarras.

Pour ceux qui ne parcourent mon blog que pour regarder les photos (si, si, il y en a !) Il en est de même !
Marc, et moi encore plus, détestons la vulgarité et c’est un choix de notre part vous ne trouverez ici que des photos d’un "érotisme badin " et certainement jamais de photos pornographiques. Bon, mais avouez tout de même, qu’elles sont très belles, d’un charme certains et qu’elles vous invitent à l’imagination la plus débridé ?!

4 août 2008

Fact or fiction.

C’est certainement le point le plus discuté. Nombre de mails me posent des questions sur la véracité de mon récit !
Marc m’avait prévenue et cela est même une discussion récurante entre nous. "  Peut importe que tu sois cru, l’important c’est d’écrire cette histoire, pour moi… Pour mon plaisir ". Avec ma timide prétention d’écrivaine en herbe, je brode et enjolive parfois! C’est peut être pour cela que certains passages peuvent paraître irréels. Parce qu’en fait, quelquefois, c’est bien plus difficile que je ne le laisse deviner.
Une chose est sûre. J’y mets tout mon cœur pour rendre au mieux l’extraordinaire aventure que Marc me fait vivre et ainsi vous la faire partager. Je lui dois! Je l’écris pour lui parce qu’il y a un contrat entre nous, (contrat que j’adore et signe des deux mains) pour mon plus grand plaisir… Et le vôtre...  J’espère !

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