Il va bien falloir que je me décide !
Il doit être très tard et la fatigue commence à me peser sur les reins.
Quelle heure peut-il bien être?
L’excitation de cette folle soirée me maintient éveillée, mais je sens bien que mes yeux commencent à ciller sans cesse. Fatiguée je me dirige pourtant résolument vers l’escalier qui mène à la cave.
La musique s’est tue, certains des flambeaux qui éclairaient les murs sont éteints. Cela sent la fin de soirée !
La salle semble déserte. J’entre lentement dans la pièce. Il me faut un certain temps avent avant de pouvoir distinguer les ombres de la salle. Et la première chose que je perçois est le corps nue de Stéphanie. Sa posture indécente n’a pas changé. Elle est toujours ligotée sur la table basse Mais son corps est affaissé sur le gros coussin qui la soutient. Sa Tête pend misérablement sur le coté. Ses beaux cheveux blonds ont perdu leur lustre. Ils sont ébouriffés, terne, sales Sa peau brille de sueur. Elle ne bouge pas et semble dormir.
- Ah enfin te voilà !
Je sursaute violemment, les verres et la bouteille de champagne tressautent sur le plateau que je me retiens de lâcher. Les battements de mon cœur s’emballent. Cette voix c’est celle de Marc, Mon Maître !
Je me tourne sur la gauche et le cherche des yeux Il est là a quelques pas de moi, nonchalamment installé sur un des sofas de cuir noir qui agrémentent l’austérité de la pièce. Kristale est à ses cotés, entièrement nue à demi allongée sur lui, la tête posée sur son épaule et une cuisse en travers de ses hanches. Leur attitude ne cache rien de leur relation particulière. Une violente bouffé de jalousie me submerge. Il ne me sera rien épargné ce soir !
Je m’approche à pas comptés et, debout devant le couple enlacé, me fend d’une légère génuflexion qui fait cogner ma chaîne sur le sol de pierre. Sans se redresser, affirmant d’une main sa prise sur l’épaule de Kristale, Marc me lance.
- Alors ! Tu en es où de tes devoirs ?
Kristale garde la tête appuyée sur son épaule et tourne son visage vers moi me toisant d’un petit sourire moqueur. Je sens bien qu’elle attend avec jubilation le compte-rendu de mes mésaventures.
- Je, j’ai offert du champagne à Maître Pierre et Mon…
Je m’aperçois que je ne sais pas quel titre donner à Nicolas !
- Et Mon…Et… Nicolas…Je cherche Maître Jacques et Maître Jean !
Marc me sourit.
- Maître Jacques est parti avec Sylvie… De toutes les façons, tu as déjà donné, non ? Quant à Maître Jean il est juste là… Mais je crois qu’il est occupé.
Je me tourne vers l’endroit qu’il désigne de l’index, paresseusement levé de l’épaule de Kristale.
Effectivement de l’autre coté de la salle sur l’autre sofa dans la pénombre je distingue deux corps entrelacés. Laure est étendue sur le dos, les bras joints et tendus au-dessus de la tête, les jambes largement écartées. Et, entre ses jambes, le dos et les fesses de Jean qui se contractent régulièrement. Il est en train de posséder la brune impassible. Laure reste indifférente, comme à son habitude, subissant les assauts sans broncher, sans même se préoccuper de répondre aux caresses de son partenaire. Je ne peux m’empêcher de faire une grimace. Le contraste est saisissant. La jeune femme est belle comme la nuit, la peau lisse et luisante de suavité, le visage d’une madone au calme olympien encadré de ses longs cheveux qui tombent en cascades sombres de chaque coté de ses épaules. Et l’homme a qui elle offre son corps sublime est presque grotesque. Une nuque épaisse, un dos rond sombres et couvert d’une pilosité irrégulière, les fesses gélatineuse d’un blanc laiteux, terne, et flasques. Il ahane comme un bûcheron à sa tâche, sans retenu, sans douceur, presque obscène.
Et cette obscénité à un drôle d’effet sur moi. Est-ce la tension de cette soirée qui cherche à se libérer brusquement ou bien le caricatural tableau qui s’offre à mes yeux éberlués ? Toujours est-il qu’une irrépressible envie de rire me submerge. Je me tourne vers Marc et cela ne me calme pas. Je vois bien que lui aussi essais de juguler un rire contenu derrière son poing fermé. Kristale elle, ne se cache pas et rit ouvertement.
- Alors ma belle, tu ne vas pas offrir un verre à cet homme qui meurt de soif !
Lui offrir un verre ? Oh oui c’est vrai ! Et donc m’offrir à lui dans un même temps! A cet… homme !
Un sentiment de dégoût coupe net mon fou rire naissant. Il le faudra pourtant bien cette fois ! Mon Maître est là, à deux mètres de moi. Il peut jauger chacune de mes réactions. Je prends une profonde inspiration et me retourne vers le couple improbable. Leur vision ne me fait plus rire du tout. Je m’approche lentement à pas feutré comme pour ne pas troubler leurs ébats.
Laure m’a aperçue et lève les yeux vers moi. Elle tressaute sous les coups de boutoirs de la bête mais reste de marbre. Je peux quand même lire dans son regard un soupçon de reconnaissance. Elle sait ce que je dois proposer à Jean. Et je viens ainsi, bien involontairement, à son secours en me proposant à sa place.
Je me retourne vers Mon Maître qui, voyant mon hésitation, me fait un signe du dessus de la main m’enjoignant à faire mon devoir.
Un pas de plus. L’homme dégage une odeur âcre de transpiration. Ma chaîne cogne contre ses pieds mais cela ne l’interrompt pas.
Je m’éclaircis la voix en me raclant la gorge.
- Maître Jean ! … Voulez-vous un rafraîchissement ?
Intérieurement je lève les yeux au ciel, Un rafraîchissement !
Il ne me répond pas et continu à besogner avec ardeur la belle odalisque.
Je me penche vers lui et hausse le ton.
- Maître Jean !
Les mouvements cessent et l’homme tourne vers moi un visage livide marbré de rouge, congestionné par l’effort. A côté, le visage de Laure est comparable à une fleur fraîche. Le soudard me fixe d’un air hagard comme si je venais de le tirer d’un sommeil profond. Interdit, il avise la bouteille de champagne et son visage s’éclaircit. C’est le moment ou jamais.
- Je suis à votre disposition Maître Jean…
Et, très vite.
- … Désirez-vous un verre de champagne ?
Sans quitter les cuisses de Laure il tourne un peu plus la tête vers Mon Maître et n’y apercevant aucun signe de désapprobation, revenant à moi, il me lance un oui d’une voix enrouée, de la sueur perle a ses tempes grisonnantes. Il cherche laborieusement à reprendre son souffle.
Je dépose délicatement le plateau sur le sofa. Jean ne me quitte pas des yeux, je sens presque physiquement son regard courir sur ma peau, mes jambes qui se plient, mes fesses qui se tendent et mes reins qui se creusent pour pouvoir m’accroupir à leur côté. Je remplis rapidement un verre et le tend à l’homme en inclinant docilement la tête vers lui.
Il s’en empare et le vide d’un trait, laissant perler le liquide ambré au coin de ses lèvres gourmandes. Ses yeux exorbités sont fixés sur moi, comme s’il était hypnotisé. En gardant le verre vide à la main, sa main gauche cherche en tâtonnant la poitrine de Laure et s’attarde en lui caressant un sein. Son regard jaune s’allume d’un feu malsain. De nouveau il regarde rapidement Mon Maître et Kristale enlacés à l’autre bout de la pièce et qui semblent maintenant se désintéresser de mon sort. Il revient à Laure, qui a fermé les yeux. Ses yeux passent de l’une à l’autre comme s’il avait à faire un choix. Il est toujours solidement fiché jusqu'à la garde dans le vagin de Laure.
Brusquement, ayant apparemment pris une décision, il lance le verre vide au fond du sofa et de sa main libre m’attire à lui en me prenant par la taille.
- Viens là ma belle, …
Il me colle contre lui. Je perds l’équilibre et d’accroupie, je tombe agenouillée. Mes cuisses viennent s’appuyer contre celle de Laure. Elle ouvre de nouveau les yeux.
- Hum ! Comme tu es mignonne…
Sa main glisse de ma taille sur mes hanches puis se posent sur ma croupe ? Furetant un peu plus loin dans le pli de mes fesses, il en écarte les deux globes pour se frayer un passage. J’écarte un peu les jambes pour lui laisser le champ libre, prouvant ainsi, devant Mon Maître, ma bonne volonté. C’est plus qu’il ne lui en faut ! Un doigt sépare fébrilement mes lèvres humides et s’introduit en moi. Mais il ne s’aventure pas très profond, lutinant à l’entrée de l’humide passage. Dans un même temps il penche la tête et, de sa bouche, s’empare de mon mamelon gauche. Je fais la grimace, sa barbe drue griffe la peau délicate de ma poitrine, mais ne peux juguler la tension de la pointe de mes seins qui se dressent sous la caresse. Il est évident que d’avoir deux jeunes femmes entre les bras le porte aux nues et tout en suçant et léchant mon téton il émet des grognements de contentement. Il a repris le mouvement de va et vient entre les cuisses de Laure et sous mes yeux, je peux voir le piston huileux de liqueur de Cyprine entrer et sortir en rythme du ventre de ma compagne d’infortune. Il finit par lâcher mon téton martyrisé et s’arrête brusquement. Il me serre plus fort contre lui et sa respiration s’accélère d’une façon alarmante tout en grommelant entre ses dents. Je ne peux que deviner que l’instant est venu pour lui de jouir. Je lance un regard interrogateur à Laure qui reste impassible. Un long moment Jean reste agrippé à ma taille tout en reprenant son souffle. Il a un soupir et lentement se retire du ventre de Laure. Non. Il n’a pas jouit ! En témoigne la raideur conquérante du pieu qui se dévoile à mes yeux. Mais il est clair qu’il n’en était pas loin.
Il se redresse sur un genou et fait mine de se relever.
- Aide-moi ma chérie !
Dit-il, en s’appuyant sur mon épaule. J’accompagne son mouvement pour le soulager de son poids tout en prenant garde d’éviter le contact de sa verge tendue qui se balance entre nous deux. Il a l’air groggy, peut être même un peu éméché. Une fois debout il cherche du regard la forme recroquevillée sur la table basse. D’un pas mal assuré il m’entraîne vers Stéphanie en s’appuyant sur mon épaule.
- Viens avec moi petite… Faut que je me termine sur ta copine.
Sa voix est pâteuse, enrouée à la limite de l’audition. Il a un petit rire gras.
Emmenée malgré moi, je lance par dessus mon épaule un dernier regard vers mon Maître, comme pour en attendre un signe. Mais rien ne viendra. Il est en pleine discussion avec Kristale et ils me détaillent tous deux en souriant et j’ai même l’impression qu’ils se moquent.
Nous nous approchons de la jeune sacrifiée qui ne bouge toujours pas. A peine puis-je percevoir sa respiration régulière qui soulève son dos. Elle a les cheveux collés de sueur. Son corps est marqué de plaques rouges, les traces d’innommables étreintes. Les cordes de chanvres qui l’entravent sont par endroit profondément incrustées dans les plis de sa peau. Ses mains liées dans le dos sont cramoisies et recroquevillées à la limite de la cyanose, des traces brillantes maculent sont dos et ses fesses offertes.
Un froid intense me parcourt l’échine en comprenant l’infernal supplice qu’elle a dû endurer. Et son calvaire ne semble pas fini. " Jusqu’au levé du soleil… " ! Ainsi est tombée la sentence de Kristale.
Qu’elle heure peut-il bien être ?
Pour Jean en tout cas c’est l’heure de se satisfaire. Arrivée à la hauteur de la jeune fille ligotée Il me lâche l’épaule, pose sa main sur ma croupe en la caressant doucement et me lance d’une voix épaisse.
- Allez ma chérie… Branle moi dans sa bouche que j’en finisse avec ta copine !
Je crois avoir mal compris, en fait, j’espère, avoir mal compris. Mais je réalise parfaitement ce qu’il me demande. Je frise du nez. Un léger haut le cœur me fait me reculer d’un pas. Je ne peux tout de même pas faire çà ! Je reste un moment interdite pendant que Jean me dévisage de ses yeux glauques. Il se délecte visiblement de mon hésitation et de ma timidité. Et puis, sans le voir, je sens le regard de Mon Maître se poser sur moi.
Une sorte d’engourdissement s’empare de tout mon être. Oui, il va falloir que je le fasse ! … Que je me soumette !
Je prends une profonde inspiration et, mécaniquement, je m’agenouille, près du visage de Stéphanie. Je l’appel doucement par son prénom comme pour la sortir de son sommeil sans la brusquer. Elle ne répond pas. Je m’enhardis et glisse une main sous la masse de ses cheveux emmêlés qui me cache son visage, pour me saisir de son menton. Je lui relève la tête vers nous. Ses grands yeux clairs s’ouvrent enfin. Elle est dans un état pitoyable, des larmes ont marqué des coulures terreuses sur ses joues, délavant le léger maquillage, son menton est collant de liquide poisseux qu’elle a laissé couler de sa bouche et je saisis brusquement de quels liquides ignobles il peut s’agir. Surmontant ma répulsion je la garde dans le creux de ma main tandis que de l’autre j’écarte doucement de son front les cheveux trempés de sueur qui barrent son visage.
Je ne peux m’empêcher de murmurer pour moi même.
- Oh mon dieu ! …Que t’ont-ils fait !
Ses yeux s’éclairent et elle me lance un sourire triste. Elle m’a reconnue !
Et moi je dois mener à bien mon infâme tâche.
Je lui souris à mon tour et tente avec douceur.
- Stéphanie, s’il te plaît… Tu… peux ouvrir la bouche ? …
Je prends un ton le plus navré possible pour lui faire comprendre que je ne peux faire autrement.
- C’est pour… Maître Jean !
Ses yeux abattus me quittent et se lèvent lentement vers la forme qui la surplombe. Elle ne manifeste aucune surprise ni frayeur, elle a l’air perdu dans ses pensées, absente à tout ce qui peut lui arriver. Ses yeux reviennent se noyer dans les miens. Sans attendre, sans même un instant d’hésitation, sa bouche s’entrouvre. Je reste stupéfaite. Son calvaire, sa punition, aurait donc porter ses fruits ? Serais t elle domptée à ce point ? Ou bien est-elle dans un tel état de détresse qu’elle ne réagit plus que par une acceptation fataliste ?
Jean lui, ne se pose pas de question sur l’étonnante nouvelle docilité de Stéphanie. A peine ses lèvres se sont ouvertes qu’il y présente le gland turgescent de sa verge impatiente.
- Ta main, gamine…Ta main !
Il est clair qu’il s’adresse à moi !
Sans le regarder, timidement, à taton, je porte ma main vers le bâton de chair. Il est poisseux du ventre de Laure. Avec répugnance, Je l’avance vers la bouche de la jeune sacrifiée et je n’ai aucun mal à l’y faire pénétrer, faisant disparaître à demi entre les lèvres de Stéphanie le gland de nacre violacée. Elle me lance un regard désespéré puis ferme les yeux.
Jean est impatient, il doit certainement sentir que le temps lui est compté et veut profiter pleinement de l’humiliation qu’il nous impose. Sa main se pose sur la mienne et lui imprime un mouvement de va et vient. Comme je continu sur la lancée, il me libère et pose cette fois sa main sur le sommet de ma tête pour s’y appuyer. Je lâche le menton de Stéphanie et glisse ma main derrière sa nuque soutenant son effort et poussant son visage vers l’avant pour parfaire ainsi son baiser avilissant. Une fois fait, affligée par la tache qui m’incombe, je détourne le regard en fixant le sol. Mais, irrésistiblement, je ne peux m’empêcher de lever les yeux pour retrouver le spectacle de la bouche de Stéphanie distendue par le gourdin de chair qui s’y enchâsse, parfaitement serti de ses lèvres détrempées de salive brillantes de la lumière des torches.
Comme cela serait beau si l’acte n’était pas abject !
De ma main, je continue à traire la hampe épaisse. Jean me caresse le haut de la tête comme pour m’encourager, me flatter.
Stéphanie déglutie nerveusement et respire fort par le nez. Je peux sentir son souffle chaud et saccadé sur le dos de ma main qui enserre le sexe de l’homme. La respiration de Jean s’accélère également, sa main se crispe dans mes cheveux, il murmure d’une voix rauque des encouragements presque inaudibles. Il accompagne bientôt ma masturbation de petits coups de rein discrets mais rapides qui forcent la gorge de Stéphanie et la font gémir de désarroi.
Elle a deviné ce qui va suivre inéluctablement.
Et effectivement elle n’a pas a attendre longtemps. Les reins de Jean se tétanisent soudainement, la hampe qui glisse entre mes doigts enfle et se durcie imperceptiblement, je peux presque sentir la liqueur brûlante passer sous mes doigts se ruant à travers la verge pour aller jaillir au fond de la bouche de Stéphanie. Instinctivement je retire ma main comme si je mettais brûlée. Le gémissement étouffé de Stéphanie me confirme qu’elle vient bien de recueillir l’hommage de Maître Jean.
Je profite de ce qu’il me relâche pour me relever précipitamment et reculer d’un pas. J’ai fait mon devoir ! Et c’est à la limite de ce que je peux supporter. Le dernier homme a jouit de mes attentions… Mais dans quelles conditions ! J’ai le cœur qui bat d’émotion. Je suis bouleversée par ce que je viens d’imposer à Stéphanie et j’ai la tête qui tourne un peu.
Jean se retire lentement de la bouche de la jeune fille. Il a l’air fatigué, lassé. Son corps se tasse comme si un de ses ressorts intérieurs venait de se casser. Son dos se voûte, les plis de son ventre se rassemblent un peu plus et lui donnent l’allure d’un gnome ventru à la peau blanchâtre, livide.
Abandonné, le visage de Stéphanie retombe lourdement sur le bord de la table basse, et je peux percevoir ses toussotements et ses raclements de gorges désespérés pour tenter d’expectorer la semence de l’homme qui souille sa bouche. Jean ne me jette plus un coup d’œil. Il se détourne pour aller récupérer son peignoir blanc posé sur le coté du sofa et je l’entends grommeler en s’éloignant vers la porte.
- Pff ! ... crevé moi… je vais me coucher…
C’est fini… Je ferme les yeux et prend une profonde inspiration pour tenter de retrouver mes esprits. Je me dirige vers le sofa pour récupérer le plateau. Laure a l’air aussi lasse, elle n’a pas quitté la position dans laquelle l’a laissé Jean. Elle m’observe semblant s’intéresser nonchalamment à ma tâche. Je remets le verre de Jean couché sur le plateau. Je lui lance un pâle sourire auquel elle ne répond pas, me redresse et me dirige vers le sofa de Mon Maître pour enfin lui rendre compte de l’acquittement de ma punition.