Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Les Carnets d'Emilie

Visiteurs
Depuis la création 462 039
Publicité
Les Carnets d'Emilie
Les Carnets d'Emilie

Le dressage d'une oie blanche.
Voir le profil de isabelle_mad sur le portail Canalblog

Quadra H

Quadra B

Derniers commentaires
Newsletter
Suivez-moi
17 octobre 2010

Chap.6. Au rendez-vous.

Le lendemain, j’ai tenté d’apercevoir la jeune fille au lycée. Ses longs cheveux blonds étaient vraiment facilement repérables, autant que la rousseur de mes cheveux. Elle était en pleine discussion avec un groupe de garçons et de filles de sa classe. On avait l’impression que rien ne s’était passé. Elle riait, prenait des poses mimant certainement le film qu’elle avait vu hier soir à la télé. Bref, des choses que l’on fait tous les jours dans les cours d’école !
Les deux garçons n’étaient pas à ses cotés j’en ai déduit qu’ils ne faisaient pas partie du lycée. A l’observer, elle était si naturelle qu’elle me donne presque l’impression que je m’étais trompée ! Que ce n’était pas elle que j’avais vue hier, nue, dans la grange.
A la sortie des cours j’ai voulu en avoir le cœur net. Je suis rentré en coups de vent, embrassé ma mère, pris mon goûter sur le pouce et parti en courant vers la rivière… La grange !
Je suis déçue ! De mon poste d’observation je peux m’apercevoir que l’intérieur de la grange est vide ! Je reste dans l’expectative un long moment et suis sur le point de m’en retourner chez moi lorsque des silhouettes se profilent dans la chaleur de la fin de journée. Mon cœur s’affole… Sur le chemin poussiéreux, ce sont eux ! J’étais un peu en avance me semble t il. Ils sont encore tous les trois. Mon cœur tambourine à mes tempes. Je me dissimule un peu plus dans les feuillages m’interdisant tout mouvement car ils me font face et risque de me voir. Mais ils passent rapidement presque en courant entraînant derrière eux, par la main, la jeune fille qui semble mollement résister et gagnent le refuge de la grange.
Ils ne perdent pas de temps ! A peine à l’abri des regards, sauf du mien, ils entourent la jeune fille et semblent butiner autour d’elle. son tee-shirt est prestement enlevé ainsi que le délicat soutien gorge, un simple bandeau. Le plus âgé des garçons a déjà commencé à lui dégrafer son jean et lui baisser sur les genoux. L’adolescente semble essayer de tempérer leurs ardeurs en se couvrant la poitrine de ses bras et en protestant.
Cela m’agace, je n’arrive toujours pas a bien entendre ce qu’ils se disent. J’aimerais m’approcher mais n’ose pas de peur d’être découverte. La lycéenne se retrouve très vite entièrement nue. Le corps exposé et exploré fébrilement par les mains des deux garçons il s’attardent sur ses seins, dont il ont écarté de force les bras qui les protégeaient, la croupe saillante et la toison blonde de son ventre. La jeune fille se débat mollement comme si elle était assaillie par une nuée de moustiques, écartant une main trop entreprenante, couvrant son bas ventre d’une autre vite écartée par les garçons, esquivant une caresse de ses fesses d’un coup de hanche. Mais la lutte est inégale, les assaillants sont trop vigoureux pour qu’elle puisse résister longtemps. Le coup de grâce lui est porté lorsque le plus âgé s’empare de sa bouche et lui applique un baiser fougueux. Son corps se tétanise alors et elle ne bouge plus laissant libres champs au deuxième assaillant qui lui caresse impérieusement le dos, les hanches et la croupe poussant même jusqu'à lui glisser une main impatiente entre les jambes en passant par derrière.
Le baiser semble l’avoir subjugué. Et telle la proie hypnotisée du serpent cesse tout mouvement de défense. Nue debout au milieu de la paille, les yeux fermés elle serre les jambes et ramène sur elle ses bras en un dérisoire écran de protection. Elle donne l’impression d’avoir froid pourtant cette fin d’été est étouffante Les garçons en profitent pour quitter rapidement leurs effets.
Je détourne les yeux un instant. Ils n’ont vraiment aucune pudeur ! Je peux entendre leur éclat de voix et leur rire entendu. Mais la curiosité est la plus forte. Et je ne peux m’empêcher de ramener mon regard sur le trio.
Leurs vêtements volent à travers la grange. Et comme s’ils s’étaient entendus, sans se consulter, s’emparent des poignets de la l’adolescente en l’entraînant vers la botte de paille la plus proche celle ou reposent ses vêtements. Ils la couchent sur le dos avec force. Je sens bien qu’il est inutile pour elle de se débattre tant leur décision semble prise. Elle tente cependant de se relever mais rien n’y fait, cela ne restera qu’une timide tentative les deux garçons ont saisi chacun une cuisse et lui écarte vigoureusement les jambes. Elle me fait face et je ne peux manquer d’apercevoir la fente délicatement rosée à peine cachée par la fine toison dorée. Une onde électrique me parcourt le ventre. Je sais que c’est la cible que cherche à atteindre les garçons et je ne peux m’empêcher de la relier, par empathie, à ma propre vulve à peine ourlée du duvet cuivré de ma puberté.
Je n’ai pas le temps de m’attarder devant le ravissant spectacle. Le garçon brun a rapidement pris place entre ses cuisses me masquant le ventre écartelé de l’adolescente et le remplaçant par les étroits globes laiteux de ses fesses. De la main droite il fouille entre ses jambes. Et un coup de rein me fait deviner qu’il vient de forcer l’entrée tant admirée.
Le corps de la jeune fille se détend alors. Vaincue, elle cesse de résister. Ses jambes se déplient et ses pieds viennent rejoindre le sol. Le garçon entre ses jambes s’agite et lui assène de nombreux coup de reins tandis que l’autre, le petit blond, lui caresse le bras qu’il tient toujours entre ses mains et parfois pousse ses caresses jusque sur sa poitrine.
Elle ne lutte plus et se laisse faire comme un pantin désarticulé. Je ne doute pas que l’issue sera la même que lors de celle d’hier. Pourtant le garçon semble en avoir décider autrement ! Il arrête brusquement ses mouvements et se redresse lentement Il va même jusque se dégager du ventre de l’adolescente. Et ce qu’il en sort alors me laisse stupéfaite. C’est encore plus gros que ce que j’avais déjà vu. Le membre me semble avoir doublé de volume, il est tendu à l’extrême et l’énorme gland rose nacré me confirme l’impossibilité d’introduire un jour un tel engin entre mes jambes. Pourtant la lycéenne semble bien avoir été pénétré par ce bélier, et dans son entier, car l’engin est luisant de la racine de la hampe au bout du pieu ! Comme elle a du souffrir ! Elle a du être distendue à l’extrême pour pouvoir enfourner un tel engin !. Mais pourtant, réflexion faite, je n’ai pas entendu de cri de souffrance de sa part ! Je n’y tiens plus. Je jette un coup d’œil rapide autour de moi, m’assurant que je suis seule sous les frondaisons et glisse rapidement une main entre mes jambes passant sous la ceinture de mon jean et l’élastique de ma petite culotte blanche. A mon grand étonnement je suis trempée, même le tissu de ma culotte est mouillé et chaud ! Mon doigt glisse facilement sur ma fente suintante s’enduisant d’un liquide sirupeux comme du miel. Une décharge électrique me hérisse les cheveux de la nuque et mes yeux se révulsent. Le contact avec le petit bourgeon turgescent qui garde l’entrée de la fournaise humide provoque chez moi une décharge fulgurante me faisant presque tomber à la renverse. Je découvre à quel point cela peut être bon. Mais par contre la phalange qui entrouvre les lèvres brûlantes me confirme que jamais, au grand jamais, le sexe d’un garçon ne pourra s’introduire dans un aussi petit passage sans me déchirer et me faire très mal.
Je reprends mes esprits et j’en suis là de mes réflexions lorsque je relève la tête en enlevant la main de mon sous-vêtement, reprenant l’observation d’un œil dubitatif.

Publicité
Publicité
19 septembre 2010

Chap.5 Nuit Câline.

Ma nuit a été des plus longue.
Sans cesse les images de l’adolescente nue chevauchée par les deux garçons à tour de rôle passent devant mes yeux. Ce ne sont que corps enchevêtrés qui défilent sur l’écran de mes paupières, avec en arrière et en gros plan, les sexes tendus des garçons qui forcent l’étroit passage de la jeune fille criant de douleur, ou de plaisir… Je ne sais pas !
Mais cet entrejambe écarté c’est aussi le mien !
Impossible de dormir ! Je me tourne et retourne dans mon lit. Une étrange excitation me parcourt de la tête aux pieds. En me mordant la langue je glisse les mains entre mes jambes et viens effleurer le bas de mon ventre vibrant à travers ma petite culotte blanche.
Non !... Il ne faut pas !
Honteuse, je cherche à refouler l’envie et croise brutalement les mains sur ma poitrine pour les empêcher de commettre l’irréparable. C’est encore pire ! Mes doigts rencontrent les petites proéminences de ma poitrine naissante dont les pointes roses se dressent immédiatement Cela en est presque douloureux. Cette fois je n’y tiens plus. Je déjointes les mains et vient frôler doucement les deux petites demi-pêches à la peau douce qui me tiennent lieu de poitrine. Mais ce n’est pas moi qui me caresse ! Avec une grimace d’effort, je tente une dernière fois de résister mais dans un même temps au grand dam de ma conscience, j’écarte largement les jambes.
Une formidable sensation me sillonne le corps lorsque mon slip se tend dans l’interstice de mon entrejambes, comme si une main invisible venait de si poser. Je suis en train de transgresser un interdit et cela me met dans un état d'embrasement indescriptible, un peu semblable à celui qui m’accompagnait lorsque j’épiais les ébats du trio. Mes caresses se font plus précisent autour et, bientôt, au-dessus des délicats mamelons de mes seins juvéniles qui se tendent tandis que mes reins s’enflamment et se creusent dans un spasme incoercible.
Dans une sorte de dédoublement de ma personne, je sens mes mains qui se promènent lentement sur mon ventre. Mes doigts papillonnent autour de mon nombril comme s’ils hésitaient puis effleurant la douce soie de ma peau finissent par se glisser sous l’élastique de ma petite culotte, se noyant dans le juvénile duvet roux de mon ventre brûlant.
La vision de la jeune fille criant son plaisir m’assaille. Le bout de mes doigts rencontre le début du fin sillon de mon ventre et le petit bourgeon de chair qui en signale l’entrée. A son contact une décharge électrique me traverse le ventre, les reins et la colonne vertébrale. Je retiens un petit cri entre mes dents serrées mais ne résiste pas à explorer un peu plus loin la fleur sensible. La première phalange de mon majeur en écarte doucement les pétales pour timidement venir si introduire. Du sillon entrouvert sourd une liqueur chaude, sirupeuse, agréable au doigt lissant ma caresse d’une voluptueuse façon. Une douce sensualité qui m’invite à m’y plonger, à y noyer mes doigts. Comme cela est étroit ! Je n’arrive pas à comprendre comment les garçons ont réussi à entrer leur si gros engins dans un passage aussi exigu. En me mordant les lèvres j’essaie d’en distendre l’entrée avec deux doigts. Effectivement je constate la souplesse de la fine fente. Elle doit certainement s’écarter largement pour laisser le passage au puissant bélier d’un garçon. Je n’ose pas aller plus loin. Je suis vierge et d’après les discussions que j’ai eu avec mes copines je pourrais me faire mal. Des parlotes de gamines ! Mais je les prends très au sérieux alors. Quittant à regret le doux fourreau, les doigts mouillés, je reviens sur le bourgeon gonflé. La substance huileuse que j’ai recueillie à la source de mon ventre adoucit le frottement et une étrange extase monte peu à peu et s’empare de mon corps lorsque j’entame un va et vient frénétique sur la tendre et sensible turgescence. Plus rien ne peux me retenir maintenant ! Ma respiration s’accélère, mon cœur bat à tout rompre et, tout à coup, j’ai l’impression qu’un arc électrique me traverse de part en part. Dans un sursaut galvanique mon corps se tend me soulevant au-dessus du matelas, rejetant loin de moi le drap qui couvrait peine ma nudité
Etais ce un orgasme? Certainement que non ! Celui que j’ai connu, le premier, entre les bras de Mon Maître lorsqu’il ma sodomisé pour la première fois m’a prouvé que non. Ce n’était pas cette dislocation fulgurante et lumineuse de mon corps et de mon âme. Non ! Mais la jouissance que j’en ai eu, a été suffisamment forte pour qu’une fois rassasiée je puisse m’endormir enfin, paisiblement, le sourire aux lèvres, étreignant convulsivement mon oreiller.

15 septembre 2010

Chap.4. Les bons copains.

Les coups de boutoir qu’il assène à la lycéenne deviennent de plus en plus rapide et violents. Tétanisée, elle ouvre la bouche en grand sur un cri silencieux. Et brutalement le corps du garçon s’arque et s’immobilise dans une crispation de tout son être, griffant cruellement la croupe de la jeune fille.
Du haut de mes 14 ans je ne comprends pas ce qui se passe alors. Les chevaux n’ont pas la jouissance extatique des être humains et les saillis ne se terminent pas de cette façon ! Je reste perplexe en contemplant les derniers soubresauts incohérents et ridicules du couple.
Ils restent un moment sans bouger. La jeune fille a baissé la tète entre les bras et semble inconsciente. Ses longs cheveux blonds se mêlent à la paille. Le garçon reprend son souffle tout en lui caressant la croupe.
Enfin comme sortant d’une longue léthargie, ils finissent par se séparer. Et je constate que la verge luisante du garçon a fortement diminué. Je souris intérieurement. C’est la même chose pour les étalons mais beaucoup plus rapide !
Il a l’air épuisé et s’assoie à côté de l’adolescente qui semble encore engourdie et qui ne quitte pas sa pose.
Le garçon qui a chevauché la jeune fille si ardemment se tourne vers son copain et lui parle. A ses mots la jeune fille semble se réveiller et tente de se redresser. Il lui passe alors un bras autour des épaules et lui parle à l’oreille, comme pour la rassurer. Mais elle secoue la tête de droite à gauche dans un signe de refus obstiné. Celui qui a été vertement rembarré se précipite derrière la jeune fille et prend alors là place du premier. La lycéenne tente une nouvelle fois de se relever mais son ami la tient fermement en haussant le ton je peux cette fois entendre le son de sa voix.
- Allez… Laisse toi faire… C’est mon copain… Il a le droit lui aussi…
L’argumentation ne semble pas convaincre la jeune fille qui fait mollement "non" de la tête. Le premier éconduit, lui, ne prête aucune attention aux tentatives de son ami pour amadouer l’adolescente. Il est pressé! Et les négociations avec la blonde semble être le dernier de ses soucis. En un éclair il s’agenouille derrière la croupe tendue de l’adolescente, se saisit de son membre tendu et le plante vigoureusement dans le chemin déjà emprunté par son acolyte. Surprise, elle lance un cri strident tout en se contorsionnant et en tournant la tête vers l’arrière pour essayer de voir son nouveau cavalier. Elle tente de le désarçonner en donnant des coups de rein. Mais il me semble que cela produit l’effet inverse et aidé par ses secousses providentielles le jeune homme s’enfonce profondément en elle, se cramponnant à ses hanches de toutes ses forces. Vaincue, elle lance un dernier cri de dépit et se laisse tomber dans les bras de son premier assaillant, comme pour s’y consoler.
Enfin victorieux le jeune homme entame de rapides et maladroits va-et-vient entre les cuisses de l’étudiante. La lycéenne cette fois ne bouge plus et étouffe ses cris contre la poitrine de son amant qui vient de l’offrir sans l’ombre d’un remords, à son ami.
Je reste subjuguée par la scène. Le jeune homme qui tient fermement sa compagne nue et qui parfois l’embrasse sur la bouche pendant que son copain s’escrime frénétiquement entre ses fesses. Cela est totalement hors de ma compréhension de petite fille et je ne peux que regarder sans bien saisir ce qui se passe. Une foule de questions se bousculent dans ma tête. Est-ce donc toujours cela que font les " Grandes " lorsqu’elles sortent avec des garçons ?
A sont tour le jeune homme qui chevauche la jeune fille cesse brutalement ses mouvements ridicules et se tétanise en rejetant la tête en arrière. Apparemment il vient lui aussi de finir !
Lorsqu’il se retire du ventre de l’adolescente son sexe est luisant d’un liquide onctueux et brillant. Il a un large sourire et semble vraiment satisfait de lui. Sans plus prêter attention à la jeune fille il se relève et s’élance vers ses vêtements. D’un commun accord les deux garçons se rhabillent en discutant avec entrain et en riant. La jeune fille reste un moment agenouillée sur le sol. J’ai l’impression qu’elle pleure, mais en fait, elle se relève doucement et son joli visage est déformé par une moue crispée. Le garçon le plus âgé lui tend un mouchoir. Elle s’en saisie sans le regarder et s’essuie entre les jambes. Comme abattue, elle commence, elle aussi, à se rhabiller en enfilant mécaniquement sa petite culotte et son jean moulant. Elle n’a pas l’air très contente. Il est clair qu’elle boude. Elle ne prend pas le temps de remettre son soutien gorge qu’elle glisse dans une de ses poches et enfile rapidement son tee-shirt. Elle ne répond pas quand ses amis l’interpellent en riant. Le garçon brun s’apercevant de sa mauvaise humeur s’approche d’elle et la prend par la taille essayant certainement de l’amadouer. Elle a un geste du coude pour le repousser, mais il s’obstine. Il lui murmure à l’oreille en lui caressant les cheveux. Elle hoche la tête et après de long moment de discussions elle finit par redresser la tête et esquisse un pâle sourire. Apparemment, ils viennent de refaire la paix. En se tenant par la taille comme deux amoureux, ils vérifient qu’ils n’ont rien oublier dans la grange et finissent par en sortir tout en se brossant les uns les autres pour enlever les brins de paille qui parsemer leurs vêtements et leurs cheveux. Le couple enlacé finit par s’éloigner suivi de leur copain, deux pas en arrière.
Je reste un long moment à les regarder s’éloigner et disparaître sur le chemin. Je reste comme sonnée par ce à quoi je viens d’assister. Au loin la cloche du village qui marque la demi me fait sursauter et redescendre sur terre. Je cligne plusieurs fois des yeux et regarde la grange vide. J’ai l’impression d’avoir rêvé. Je m’étire et les fourmillements douloureux de mes membres restés trop longtemps immobiles me rappellent à la réalité.
Non je n’ai pas rêvé ! Et c’est la tête emplie de questions, comme si je venais d’être la témoin privilégiée d’un secret ineffable, que je rejoins le chemin du haras à travers les taillis.

5 septembre 2010

Chap. 3. Assauts

Le garçon qui est derrière elle lui écarte les jambes sans ménagement et tenant son sexe turgescent à pleine main le pointe vers l’entrejambes de la jeune fille. A son contact elle a un sursaut, un reflex de défense, vite jugulé par l’acolyte de son assaillant qui lui maintient fortement les épaules en riant et la calmant de la voix.
Je suis captivée à m’en faire mal au yeux.
Je ne veux pas battre des cils tellement j’ai peur de perdre une miette de la scène. Une étrange chaleur m’envahit, née au plus profonde de mon ventre. Elle me met mal à l’aise. Je ne peux pas croire ce que ce garçon va faire et pourtant je le devine, en fait cela est évident, mais mon inexpérience le refuse encore. Cela me semble impossible qu’il lui entre une chose aussi grosse sans la blesser
Et pourtant c'est fait. La moitié du gros bâton de chair du garçon vient d’entrer à l’intérieur du ventre de l’adolescente. Elle a un cri de désarroi et cherche, d’une main lancée en arrière, à repousser son assaillant. Trop tard ! L’acte est consommé. Le jeune homme qui la maintenait aux épaules la relâche et se relève, commençant lui aussi à enlever son pantalon. Le garçon planté en elle est pressé. Il la saisit brutalement par les hanches et achève d’un violant coup de rein de la pénétrer. Le sexe disparaît de ma vue et leur corps se joignent tandis que sous l’effet de l’assaut la lycéenne relève la tête en lâchant un cri que je crois être un cri de douleur. Un deuxième, puis un troisième coup de boutoir, finiront par me convaincre que ce sont loin d’être des cris de douleurs ! Je suis hypnotisée par la longue hampe qui entre en saccade à l’intérieur du ventre de la jeune fille. Cela me fascine. Un fourmillement étrange se glisse entre mes jambes, doublé d’une impression d’avoir envie de faire pipi. Je suis tout chose et mes pensées se sont arrêtées, engluer dans un écheveau de coton. Les battements de mon cœur ne se sont pas ralentie… Loin de là !
Le deuxième garçon, une fois nu, se présente devant la jeune fille. Lui aussi à le maintenant le sexe fièrement dressé, et, avec arrogance, le balance impudiquement devant le visage de l’adolescente qui continue à subir les assauts du premier. Le garçon blond relève la tête de la jeune fille en la prenant par le menton et lui présente le gland lisse et brillant devant la bouche.
Je ne peux m’empêcher de faire une grimace de dégoût, mais trouve cela follement intrigant ! Machinalement je porte les doigts a ma bouche pour en mesurer l’ouverture. Ce garçon doit être stupide ! Il est évident que l’énorme engin qu’il lui présente ne pourra entrer dans sa bouche. La lycéenne réagit immédiatement par un violent mouvement de tête. Elle crie si fort que je peux percevoir un " non " de refus devant ce que veux lui faire subir l’outrecuidant. Plusieurs fois il revient à la charge. Et plusieurs fois elle détourne la tête en pleurnichant des " non " sans conviction. Mais il tient vraiment à son idée, et en y réfléchissant bien, je me dis qu’après tout le chemin normal est déjà utilisé par son ami et que cela doit être une autre façon de saillir une fille.
Apparemment, ce garçon n’a pas les faveurs de la belle. Il interpelle celui qui chevauche allègrement la jeune fille. Certainement pour qu’il la convainc de céder à sa demande.
Sans arrêter ses va-et-vient et sans se soucier de l’adolescente qui tressaute et gémit sous ses coups de boutoir, ils discutent un moment entre eux. Ils rient ensembles. J’aimerais savoir ce qu’ils se disent mais ne perçois que des sons étouffés, à demi couvert par les ahanements que l’adolescente ne peux maintenant s’empêcher de lâcher à chaque coup de rein de son cavalier.
Le jeune homme qui voulait se servir de la bouche de l’adolescente pour y mettre son sexe finit par renoncer. Il se détourne en donnant un coup de pied dans la paille qui tapisse le sol. Il a l’air dépité et finit par s’asseoir sur les vêtements de la jeune fille en tenant sa verge tendue d’une main fébrile tout en regardant son compagnon achever sa cavalcade.

25 juillet 2010

Chap. 2. Un vilain défaut.


0rigine_02Je fais un pas en arrière, choquée. Mon cœur s’emballe et je fais demi-tour m’éloignant en catimini de la grange, honteuse d’avoir ainsi faillit déranger leurs jeux étranges, mais que je sais interdits. Je suis presque à m’élancer en courant pour fuir l’endroit. Mais que voulez-vous ? La curiosité est plus forte que tout, et à 14 ans elle prend le pas sur tout ! Mon allure ralentie, je me tords les doigts d’indécision et regarde en arrière, vers le sombre bâtiment.
Je suis tenaillée entre deux sentiments, fuir ou revenir voir, j’ai pourtant vraiment envie de savoir ce qui se trame dans les flancs de la remise ! Je m’arrête, prend une profonde inspiration. J’avise un petit chemin qui traverse le ruisseau à un gué et qui, par un détour, me mènera dans la forêt qui borde l’arrière de la grange.
Ma décision est prise, Je m’y engage avec détermination.
Je regarde une dernière fois dans mon dos pour vérifier que personne ne me suis. Etonnant comme lorsque l’on va faire une mauvaise action on se sent coupable ! Après avoir décrit un large cercle, je quitte le chemin et passe à travers les taillis en me griffant les bras. Je gagne enfin le pied d’un grand chêne entouré de taillis, un poste d’observation surplombant la grange, idéal pour voir sans être vue et sans risquer d’être surprise par un éventuel passant. J’ai fait au plus vite en essayant de faire le moins de bruit possible.

0rigine_03

Les intrus n’ont pas perdu leur temps. La jeune fille est maintenant entièrement nue, à part ses socquettes blanches. Elle se débat faiblement entre les mains indiscrètes des garçons, émettant des petits piaffements étouffés. Ils ont l’air de bien s’amuser ! Ses vêtements gisent éparpillés sur les bottes de paille autour d’eux. Elle doit avoir seize ans peut être dix-sept, c’est l’âge des filles de sa classe. Le corps agréablement galbé, la peau légèrement halée des filles qui vivent à la campagne et de longs cheveux blonds qui se confondent presque avec la couleur de la paille, elle est grande et une poitrine haute placée aux tétons roses bonbons et d’un volume que je lui envie en la comparant avec la mienne, poitrine naissante de petite fille qui tarde à s’imposer. Elle a, entre les jambes, une jolie toison dorée qui reflète la lumière et qui semble, comme un miroir aux alouettes, attirer irrésistiblement les mains des garçons.
Les garçons eux, me semblent nettement plus âgés. Un gaillard brun foncé approchant la vingtaine d’années et l’autre plus chétif blond cendré et bouclé d’au moins dix huit ans. Ils sont torse nu et le plus rapide a commencé à enlever son pantalon.
Je reste bouche bée, les yeux écarquillés, le cœur qui bat à cent à l’heure. Une étrange excitation s’est emparée de tout mon corps et je reste comme hypnotisée par la scène qui se joue à quelques mètres de moi.
Il ne faut pas longtemps pour que le garçon brun se retrouve lui aussi entièrement nu. Je découvre alors pour la première fois la virilité d’un homme fièrement dressé. En rougissant, je baisse instinctivement les yeux. Oh ! Les rares saillis naturelles que nous faisions avant au haras n’ont pas de secret pour moi et mes parents très ouverts d’esprit ne mon jamais rien caché. Cela m’apparut banal malgré mon jeune âge. Mais là ! Je ne peux résister à la curiosité ! Mes yeux se lèvent et je regarde la scène par en dessous, comme prise en faute. C’est la première fois que je contemple le sexe d’un garçon et dans le meilleur de sa forme en plus ! Jamais je n’aurais cru que cela pouvait être aussi gros.
0rigine_05Le garçon nu a pris la main de la jeune fille et l’a portée à son membre dressé alors que l’autre garçon se met à lui malaxer la poitrine avec ardeur. Elle est redevenue sérieuse tout a coup et tente même de refréner la ferveur des garçons. Mais rien n’y fait. Au contraire, cela les rend tout à coup très entreprenant. J’entends l’écho de leurs voix mais ne les comprends pas bien. Une discussion semble s’engager. La fille fait une moue boudeuse lâche le sexe qu’elle tenait à pleine main et s’accroupit sur le sol. Elle se trouve rapidement a quatre pattes. Elle émet encore ce qui semble être quelques protestations de pure forme, mais je vois bien que cela ne la dérange pas trop de prendre cette position animale.
Le grand garçon brun a rapidement pris place derrière elle. Il parle à son copain qui vient maintenir la jeune fille par les épaules. Elle baisse la tête vers le sol et ne bouge plus comme si elle attendait quelque chose. Ce qui ne tarde pas à se produire !

0rigine_06

Publicité
Publicité
8 juillet 2010

Chap. 1. La Grange

0rigine_01Comme toutes les fins d’après-midin après l’école, je m’attarde le long du petit ruisseau qui se jette dans l’Orne au fond du domaine. Il y fait bon. Dans l’air flotte une odeur de pommes mures et de feuillage surchauffé par le soleil. C’est bientôt l’automne mais il fait encore chaud, et la fraîcheur du petit ruisseau m’apaise. Je cours derrière les derniers papillons et tente d’attraper quelques rainettes.

En suivant le cours d’eau, je fini par arriver prés d’un des vastes hangars ou sont stockées les balles de paille et de foin nécessaires à la vie du haras. Je le contourne en passant à l’arrière pour continuer à suivre la fraîcheur du ruisseau lorsque me parviennent des éclats de voix et des murmures. Quelqu’un est dans la grange !
Je suis étonnée car en principe à cette heure les ouvriers agricoles sont, soit partis, soit s’occupent de rentrer les dernières bêtes. Je me glisse vers la grande porte arrière du bâtiment de tôle et de bois et jette un œil à l’intérieur.

Un frisson de surprise me parcourt de la tête aux pieds. A l’intérieur, entre les balles de pailles, il y a trois personnes ;
Deux garçons et une fille. La fille je ne la connais pas de nom, mais de vue. C’est une lycéenne de la classe supérieure à la mienne, une de ces filles que l’on regarde avec respect et admiration tant elle se rapproche de la femme. Les garçons eux je ne les connais pas. Il n’y aurait rien d’extraordinaire a ce que des adolescents chahutent ensemble, même en cachette, dans notre vaste propriété. Mais là, je ne peux que retenir un cri d’étonnement.
La jeune fille est quasiment nue. Il ne lui reste que ses chaussettes et un slip de coton blanc qu’un des garçons accroupis s’évertue à tirer vers le bas tandis que l’autre jette au loin le soutien gorge de la lycéenne.

0rigine_04

5 juillet 2010

Ôrigines.

…Et l’hiver est venu, couronné par la visite de Marc dans mon studio d’étudiante, à Paris. Mais çà je vous l’ai déjà raconté !
Puis le printemps. Une fois encore j’ai retrouvé la douce domination de Mon Maître. Et nos entrevues se sont succédées jusqu'à aujourd’hui. Entre-temps, Isabelle l’étudiante, sage et travailleuse, menait une vie que l’on aurait pu qualifier de monotone s’il n’y avait eu la vie trépidante du haras et des études accaparantes qui heureusement se terminent. Des aventures amoureuses aussi. Sans lendemain car d’une fadeur qui n’arrive pas à me combler… Serais-je un jour capable de tomber amoureuse d’un autre homme que Mon Maître, comme il me l'a recommandé avec une étrange insistance ?
Que viennent les rendez-vous avec Marc, et là, ma raison s’abolit !
Je remets à ses pieds mon corps et mon âme, toute mon âme. Je ne suis plus que l’être qu’il a formé, qu’il a éduqué. Il n’est de partie de ma peau qui ne garde le souvenir ou l’empreinte invisible de son dressage. Et tout cela pour mon plus grand plaisir. Un plaisir immoral certes, innommable pour beaucoup ! Mais pour moi si essentiel qu’il me semblerait devoir mourir si je devais y renoncer.
Parfois il m’arrive de faire le point. Essayer de deviner ce qui m’a poussé à entrer dans un monde que rien au départ ne me laissait deviner, ni même imaginer… Quoique !
Nous sommes tous le résultat de notre histoire. Et si un jour j’ai croisé Marc et si j’ai compris immédiatement que ce sera lui qui me guidera sur les chemins de ma langoureuse déchéance, c’est que cela devait être inscrit en filigrane dans mes aventures antérieures. Mon Maître me l'a dit de vive voix " Tu n’es pas là par hasard… Tu me cherchais, et tu le savais ". Ce qu’il ne m’a pas dit alors, c’est sa capacité à mettre au jour les désirs de soumission même profondément cachée, ou totalement inconscient d’une jeune fille effrayé par ses fantasmes. " Isabelle la première fois que je t’ai vu entrer dans l’atelier, j’ai su ce que tu étais, il ne fallait pas être grand clerc pour savoir ce que déclenchaient en toi mes dessins. Ce que je n’avais pas prévu en revanche, c’est que, ce serait toi qui viendrais à moi."
Non, çà il ne l’avait pas vu ! Que je puisse faire autant d’effort pour me perdre a déclenché chez lui une admiration qu’il cache soigneusement mais transparaît à chaque nouvelle épreuve que je passe à ses genoux !
Mais encore !… Tout cela n’aurait pas été si je n’avais pas eu avant mon Marc des expériences qui peuvent passer pour anodines ou banales mais qui ont, sans aucun doute, préparé le terrain d’une totale soumission à Mon Maître, cinq ans plus tard.

" Ôrigines ", va vous narrer ces histoires. Comme à l’accoutumé, elles s'appuient sur des épisodes réels de ma vie, mais comme à l’accoutumé, également, je vais les écrire à ma façon et certainement les embellir un peu. Mais une chose est sûre, ces histoires ont déterminé ce que je suis aujourd’hui et ont annoncé mon orientation actuel.
Bienvenu dans mon enfance turbulente et sage à la fois.
Je venais tout juste, alors, d’avoir quatorze ans …

23 juin 2010

Le marché aux esclaves.

Pourquoi me regardent-ils ainsi ?
La foule vrombissante a les yeux fixés sur moi. Cela s’agite, parle à haute voix.
Des interpellations jaillissent
- A poil !… On veut la voir à poil !
Des cris, des poings qui se tendent le pouce tourné vers le haut.
Des mains me saisissent les poignets et me les tordent dans le dos. Une silhouette massive, menaçante, se place face à moi et me cache de la foule. Ses mains sombres s’emparent de mon chemisier blanc et le déchire violemment dénudant ma poitrine.
Que se passe t il ?
Je voudrais me débattre, mais je n’y arrive pas !
Je voudrais crier, mais aucun son ne franchit mes lèvres !
Passive ! Je reste passive, sans réaction. La puissance qui émane de la foule électrisée me tétanise.
Des murmures d’approbation et des rires fusent lorsque mon chemisier touche le sol. Des applaudissements éclatent lorsque la silhouette massive fait un pas de côté dévoilant ma poitrine aux yeux avides. Les mains dans mon dos me tordent les poignets un peu plus me faisant cambrer et pointer mes seins tendus vers le ciel.
Nouveaux applaudissements, nouveaux beuglements.
- A poils… On veut la voir nue ! Nue !
Je ferme les yeux et pourtant a travers mes paupières, je continue de voir la nuée aux visages grimaçant, déformés par la luxure et l’envie.
Les mains s’emparent de mes hanches et cherchent à tâtons les boutons qui ferment mon jean. Je réagis enfin. Faiblement. Je me tortille pour essayer de retarder ce que je sais maintenant inéluctable. Je vais me retrouver nue en face de la foule hystérique. Mon pantalon glisse le long de mes hanches. L’assemblée se déchaîne. Le pantalon vole à travers la salle des mains se précipitent pour s’en emparer.
Des cris de joie et d’encouragement incitent mes bourreaux à aller plus loin.
- Le slip, …Le slip…Scandent-ils en cœur.
Je crois m’évanouir lorsque des doigts se glissent sous l’élastique de ma petite culotte et la baissent vers mes genoux. Découvrant mes parties les plus intime, rasée de près, au yeux injectés de la multitude. Un tonnerre d’applaudissement salut ma nudité, enfin presque puisque les mains se sont arrêtées de baisser le slip et me l’on laissé suspendu à mi-cuisses ajoutant à ma honte d’être ainsi à demi déculottée. Je serre les cuisses et les genoux pour qu’il ne tombe pas plus bas Des rires goguenards accompagnent mes tortillements de jeune fille pudique qui cherche désespérément à protéger le peu qu’il lui reste de dignité.

le_marche

Et pourtant, de me sentir nue sous des milliers d’yeux concupiscents ne provoque pas que de l’effroi. Une intense chaleur monte peu à peu de mon ventre. Un crépitement électrique cours le long de mon periné remonte le long de ma colonne vertébrale et me font révulser les yeux. Mon dieu ! Mais je vais jouir ? ! Aux yeux de tous !
Comment lors d’une telle avanie mon corps peut-il à ce point ne pas m’obéir ?
Mon ventre se mouille au-delà de toute raison, je sens presque un flot de liqueur de Cyprine sourdre des lèvres étroitement resserrées et couler le long de mes cuisses. Indécent !. Je suis victime d’un plaisir indécent que je tente de refouler de toutes mes forces. Je n’entends plus que le bourdonnement de la foule. Je ne suis plus qu’un corps nu sur le point de jouir de sa honteuse situation.
Des mains puissantes me retournent comme un fétu de paille. On présente ma croupe au public, on me penche en avant, on écarte mes cuisses, des doigts s’introduisent à demi et écartent mes lèvres. On vérifie si je suis vierge et on le montre. Cela en est trop mon ventre se serre et se convulse. Un spasme formidable me secoue de la tête aux pieds Je crie mon plaisir et bascule dans un puits lumineux. J’ai à peine le temps d’entr’apercevoir des liasses de billets qui tombent à mes pieds comme feuilles mortes en automne. Et du coin de l’œil Mon maître et Kristale côte à côte applaudissant à tout rompre en encourageant la foule.

Les lumières explosent contre mes paupières et fusent à travers ma chambre. Je me redresse d’un bond sur mon lit, les yeux grand ouvert. J’essaye de reprendre mon souffle comme après une longue apnée. Des gouttes de sueur perle le long de mon dos et mon ventre est en feu. Un feu humide qui m’engourdit l’entre-jambes. L’espace d’un instant ma raison est abolie et je comprends peu à peu ce qui vient de m’arriver. Instinctivement je porte une main à mon ventre brulant. Mes doigts suivent le mont rasé de prêt et s’insinuent dans la fournaise moelleuse libérant un flot de liqueur visqueuse. Ma bouche s’entrouvre de plaisir. J’ai joui ! J’ai joui dans mon sommeil ! J’ai joui de la situation humiliante dans laquelle je me suis rêvée.
Tout cela me paraissait si réel.
Je cligne des yeux. Les éclairs qui traversent ma vision s’apaisent peu à peu. Une douce lumière matinale glisse à travers les persiennes je lance un coup d’œil aux chiffres luminescents de mon réveil !

Oui ! A cette heure ci il est certainement déjà debout et au travail. Je me laisse tomber en arrière et lance ma main gauche vers le portable qui sommeil sur ma table de chevet. En chien de fusil, la tête sur l’oreille, la main droite coincée dans la douce moiteur de mon entrecuisse, j’ouvre nonchalamment le messager électronique et compose sur le clavier;
" Monsieur,... J’ai fait un rêve… "

20 juin 2010

Chap. 74. Les devises du pouvoir.

J’ouvre brusquement les yeux. A cette évocation une honte irrépressible me fait jeter un œil angoissé à Béatrice. Mais elle ne peut lire mes pensées…Heureusement !
La conversation s’est calmée. Ma sœur s’est installée confortablement sur le divan et semble plongée dans une profonde méditation, mais je sais qu’elle est en train de cogiter sur mon étrange relation. Une chaleur intense et vibrante monte de mon ventre. Pour essayer de contenir le plaisir naissant, je replis une jambe sur ma poitrine et y pose ma tête, rêveuse.
A travers le filtre de mes paupières à demi fermées, je revois mon départ.

Marc m’attend prés de la voiture. Mon sac est dans le coffre. Une boule de coton me seche la gorge, je suis au bord des larmes. Il me faut partir. Je me suis habillée très légèrement, des mocassins, un jean, un chemisier blanc et mon collier de cuir noir celui que porte Béatrice en ce moment. Pas de sous-vêtements. Mon Maître s’approche et dépose un baiser sur mon front
- J’ai quelque chose pour toi… De la part de Kristale !
Il me tend une large enveloppe de papier kraft. Je m’en saisis. Elle n’est pas scellée et je l’entrouvre. Une liasse de billets multicolores se déploie. Il y en a bien pour 5000 euros. Je lève les yeux vers Marc et fais une petite moue d’incompréhension.
Il a un large sourire, ce sourire que je lui connais lorsqu’il s’apprête à faire un bon mot ou une plaisanterie. Je fronce les sourcils.
- C’est pour ta prestation au pavillon de chasse… Chaque homme a contribué !
Il croise les bras et attend ma réaction.
J’ai l’impression que le sol s’ouvre sous mes pieds. Lentement, l’idée que je cherche à repousser de toutes mes forces se fraye un chemin dans mon esprit. Mes bras retombent le long de mon corps les doigts crispés sur l’enveloppe.
Vendue… Ils m’ont vendue !
Mon estomac se contracte à me faire mal. La respiration bloquée je cherche à articuler quelques mots pour ne pas basculer dans la folie.
Vous…vous ! Elle…m’a… !
Marc m’arrête d’un geste
- Attention a ce que tu vas dire… Cela fait parti de l’épreuve à laquelle tu as été soumise et cela continue en ce moment même… Sauf que cette fois je suis là !
Mes oreilles bourdonnent sous le coup de l’émotion
- Tu comprends ce que je viens de dire Isabelle ?
- Je... Je, Oui, Monsieur !
En fait, non ! Une tempête d’interrogation se déclenche sous mon crâne et je m’efforce d’y voir un peu plus clair.
Cela ne peut pas être aussi simple que cela ! S’ils m’ont vendue sans que je le sache c’est pour parfaire mon humiliation, très certainement. Encore un plan à l’intérieur du plan ! Sans le savoir, j’étais avilie de plusieurs façons.
Mais il doit y avoir autre chose ?
Marc voit bien mon air abattu et devine les pensées qui tournent sous mon front soucieux, mais il attend en croisant les bras.
J’ai le vertige. Mes lèvres se pincent et mes yeux roulent à l’intérieur de leurs orbites, comme une élève qui montre à son professeur qu’elle est en train de réfléchir.
Et en y réfléchissant bien l’acte est révoltant, bien sûr, et je devrais hurler, jeter l’enveloppe au visage de Marc et partir sans demander mon reste. Pourtant ce qu’ils ont fait est bien dans la logique des choses, de mon dressage. C’est une épreuve ignoble mais il y a une leçon magistrale là dedans et je ne peux l’ignorer.
Marc incline la tête de coté
- Alors Mademoiselle, vous avez compris ?
Le retour au vouvoiement appuie la gravité du moment.
- Oui, Monsieur !… J’ai compris !
Je baisse la tête, met les mains dans le dos avec l’enveloppe et écarte les jambes.
- J’ai compris que je vous appartiens totalement et que vous pouvez faire de moi ce que bon vous semble. Que je n’ai pas à juger vos actions ou vos désirs ! Et quoique vous décidiez ou désirez faire de moi, je vous en serais reconnaissante et m’y plierais sans protester… Parce que je l’ai voulu... j’ai voulu ce dressage et…
Marc m’interrompt d’un geste.
- A ce propos, tu n’auras plus à mettre ton collier à grelot. Tu n’es vraiment plus une novice… Mais tu as encore beaucoup à apprendre et ton dressage continu… Bien entendu, si tu le désires ?
Marc attend une réponse et je sens bien que de ma décision va marquer mon destin de façon irrémédiable.
- Je… Oui, Monsieur, je le veux…S’il vous plaît !
Marc me saisit le menton et me lève le visage vers lui. Il a un petit sourire de commisération.
- Et le chemin est long avant d’atteindre celui de Kajira…
Une fraction de seconde mes pensées s’envolent vers la belle italienne.
- Pour l’instant, tu ne viens que de franchir une étape, tu n’es encore qu’une petite chienne obéissante. N’est ce pas ?
Je frémis sous l’insulte Marcs sait bien que je n’aime pas qu’il m’appelle ainsi et pourtant.
- Oui… Oui, Monsieur !
- Oui… quoi ?
- Oui je suis v… votre… petite chienne !
Le sourire de Mon Maître s’élargit.
- Tu vois, tu as tout compris… Et je dois te dire que je suis particulièrement fier de dresser une petite chienne comme toi.
Il me lâche le menton et consulte sa montre rapidement.
- Il te faut partir maintenant.
Il ne dira plus un mot. Inutile de prolonger l’instant de la séparation.
Penaude je m’installe au volant dépose l’enveloppe maudite sur le siège passager et, les larmes aux yeux, lance le moteur.

J’entrouvre les paupieres. Cette fois, Béatrice semble endormie sur le sofa. Instinctivement je porte la main à mon cou. Il est nu. Pas de collier ! Je contemple ma sœur et son cou serti de cuir. Je résiste à l’envie de me lever et chercher dans ma chambre le collier à grelot. Non ! Pas celui-là ! Celui que je devrai porter dorénavant pour rendre hommage à Mon Maître, je l’ai offert à ma sœur. Je perçois tout à coup le sacrilège que cela représente. Je fais une grimace, cligne des yeux et pensive contemple le paysage verdoyant qui nous entoure. Une bourrasque de vent soudaine balaye le patio et fait trembler les haies. Je frissonne, ma peau se hérisse sous la fraîcheur et je me recroqueville un peu plus en prenant mes jambes dans mes bras. Je pose mon menton sur les genoux. Au loin, vers le sud, un grondement sourd annonce l’arrivée d’un front d’orage. L’été se termine. La saison d’airain va bientôt laisser place aux cuivres de l’automne et aux argents de l’hiver.

FIN de la Saison d’Airain.

12 juin 2010

Chap. 73. De sœur à sœur.

"Heureusement que Maman n’est pas là ! "
L’apostrophe de Béatrice me tire de mes songes. Je relève la tête et me tourne nonchalamment vers elle, une pointe d’interrogation dans le regard.
J’ai l’impression qu’elle manque d’éclater de rire et désigne mes fesses du menton avec un air espiègle.
Je fais une moue boudeuse et souffle par le nez en souriant à demi. Ma tête retombe sur mes bras en sueur. Je sais que Béatrice fait allusion aux traînées bleues qui marquent ma croupe et mes reins et dépassent de l’étroite pièce de tissu de mon maillot de bain. Elle n’avait rien dit jusqu'à maintenant. Nos ébats dans la piscine ; bronzing et discussions anodines.
Mais maintenant je sais que la curiosité la tenaille et qu’elle meurt d’envie d’en savoir plus. Je cache mon sourire dans mes bras. Elle retombe sur le transat et souffle elle aussi.
- Tu ne vas pas un peux trop loin ?
Béa a été la première au courant de ma soumission à Marc. Il aurait, de toutes les façons, été trop difficile de lui cacher. Elle a pris çà plutôt bien, avec même parfois l’expression d’une admiration dissimulée, mal dissimulée. Tout en cherchant absolument à tout savoir… La sœur aînée qui veille !
Je demande sur le ton de quelqu’un qui n’a pas compris
- Trop Loin ?
Elle sait que je joue et fait semblant de s’emporter.
- Ben oui ! … Le fouet… Tout de même !… C’est plus un jeu ! C’est plus que du sexe !
J’enfonce un peu plus la tête entre mes bras. Le soleil est haut maintenant, il va falloir que je gagne l’ombre sinon ma peau blanche de rousse va se rappeler à moi. Je me lève d’un bond, me saisis du drap de bain et lance dans un souffle en m’éloignant vers le patio.
- J’aime çà !…et c'était pas un fouet !
Béatrice n’a pas le temps de répondre.
Un temps de réflexion puis elle se lève à son tour et me rejoint dans l’ombre fraîche de la cour.
Elle s’allonge à mes côtés sur un le sofa de rotin. J’ai choisi le fauteuil qui avait un coussin moelleux ; Mes fesses ne supporteraient pas encore le contact rugueux des fibres végétales.
Elle continue.
- Oui, j’imagine que tu aime çà… C’est dingue !
Elle secoue la tête. Je crains par-dessus tout sa condamnation. Perdre l’estime de ma sœur serai insupportable, pourtant je sais que ma conduite n’est pas faite pour attirer la mansuétude.
Elle porte la main à son front et sa tête se renverse.
- T’es complètement dingue ma chérie… Mais j’aime çà !
Mon cœur se remet à battre. La dernière phrase sonne comme un assentiment.
Elle rit bruyamment de bon cœur. Elle semble ne pas en revenir.
Elle secoue la tête en riant balançant ses longs cheveux de feu puis se calme et me regarde par en dessous. Elle aussi a envie de se confier.
- Tu sais… J’ai essayé avec Xavier !
Elle s’interrompt et jauge ma réaction du regard.
Je fronce les sourcils d’incompréhension
Elle a un petit sourire gêné.
- Ben si… Tu sais… La soumission…J’ai essayé avec Xavier !
Je comprends brusquement. Xavier c’est le petit ami de Béatrice... Enfin, l’"ex" petit ami.
Je prends l’air étonné.
- Mais, c’est fini avec Xavier ?
- Oui, oui. Je veux dire, pendant que nous étions ensemble !
- Un soir je lui ai demandé de me dominer… Pour… Pour voir… Pour savoir ce que cela faisait ! Ce que tu m’as raconté avec Marc... Enfin tu vois quoi !
Elle est agacée que je continue à faire semblant de ne pas comprendre.
- Et alors ?
- Ben alors… çà a été lamentable… Il n’a rien compris. Je crois même, qu’il m’a prit pour une folle…
Elle a un geste de dépit en chassant de la main une mouche imaginaire.
Elle hoche plusieurs fois la tête puis continue.
- Cela doit faire drôle… de porter un collier ?
Elle a une moue désabusée. Je lui réponds par un sourire
Mue par une soudaine inspiration je me lève d’un bond et lui lance.
- Attend !
Je me précipite aussi vite que me le permettent mes pieds nus sur le sol dur et rejoint ma chambre. Je m’empare d’un de mes colliers, celui avec un anneau d’acier, et reviens près de Béatrice qui n’a pas bougé. Je m’agenouille près d’elle et lui soulève sa lourde chevelure encore mouillée en riant. Elle a compris ce que je suis en train de faire et elle tend la nuque en baissant la tête.
J’achève de lui nouer la lanière de cuir et rejoins mon fauteuil en lançant joyeusement.
– Et voilà… Tu sais maintenant !
Béatrice porte la main a son cou et caresse longuement l’anneau de soumission entre le pouce et l’index. Puis soudain d’un bond elle se précipite au sol s’y agenouille les jambes écartées. Elle place les mains dans le dos et se met à déclamer à tue-tête comme une actrice de théâtre qui sur-joue son rôle.
– HOOooOOuiiI ! Moon Maître… Faites de moi ce que VOUS voulez …Je VOUS appartiens…je suis VOTRE esclave… !
Et elle termine sa tirade dans un éclat de rire.
Je ne peux m’empêcher de m’esclaffer de ses pitreries. Et rions toutes les deux de bon cœur.
Nos rires se calment peu à peu. Je baisse la tête et lui lance sans la regarder, avec gravité.
– Tu sais… Pour moi c’est du sérieux !
Béa ne réponds pas, elle tente de reprendre son souffle. Elle ne modifie pourtant pas sa pose. Je lève rapidement les yeux vers elle, puis les baisse de nouveau. Je sens le rouge me monter aux joues. Cela m’émeut de la voir ainsi en posture de soumission, mon collier de servitude autour du cou. Même si je sais qu’elle joue.
Elle a perçu mon trouble mais elle reprend sur le ton de la confidence.
- Tu crois que Marc voudrait de moi ?
Mon cœur loupe un battement puis accélère brutalement. Un frisson glacial me parcourt le dos. Je redresse vivement la tête, interloquée.
Béatrice a un petit sourire navré. Elle penche la tête sur le coté comme dans l’attente d’une réponse.
Mes oreilles bourdonnent et le sang reflux de mon visage. Je détaille ma sœur aînée. Une femme, belle… très belle. La taille fine, Les hanches pleines, la poitrine haute perchée qui se soulève et tend la fine pièce de tissus de son maillot au rythme de sa respiration. Un ventre tendu comme la peau d’un tambour et des jambes longues et nerveuses affinées par des heures d’équitation. A 26 ans elle garde le doux ovale de son visage encadré de longs cheveux or et feu. Des yeux malicieux d’adolescente et pourtant elle est terriblement femme. Terriblement !
Un nouveau frisson me parcourt
Oh oui ! Oui, Mon Maître voudrait d’elle. Sans aucun doute !
Et comme je serai fade à côté d’elle !
Mon cœur se serre et j’essaye, en la dévisageant, de deviner si elle plaisante. La petite moue pincée de ses lèvres me laisse dans l’expectative comme si elle cherchait à me faire deviner ses pensées.
Et puis, je comprends et me rappelle soudain. Un feu intense embrase mon dos et les cheveux de ma nuque se hérissent. Il faut que je sache !
Je me redresse.
- Tu… tu es en contact avec lui ? … Il t’a téléphoné la semaine dernière ?
Béatrice penche la tête sur le côté l’air surpris. Elle hausse les sourcils d’incompréhension.
Elle m’agace ! Est-ce qu’elle feint l’incompréhension ou bien cherche-t-elle à me faire sortir de mes gonds ? Ce ne serait pas la première fois.
Je souffle et lance.
- Oui, tu sais quand il m’a… il… le téléphone, il voulait… Enfin il a laissé le téléphone ouvert quand…. Ah bon sang ! Tu le fais exprès ?…
- …Tu sais bien Quand il…
Cette fois je rougis violemment et perds tous mes moyens. Comment lui dire, comment lui raconter cet épisode sans mourir de honte (Cf : Le triangle à quatre côtés)
Tout en gardant les mains dans le dos Béa hausse les épaule.
- Non… Je ne vois pas ce que tu veux dire !
Et elle détourne immédiatement la conversation en continuant
- Tu m’emmènes avec toi au printemps ?… Tu y retournes au printemps ?… Non ?
Je suis totalement décontenancée. Que répondre ? Je me laisse lourdement tomber en arrière dans le fauteuil, bouche bée. Mais je choisis de ne pas répondre.
Un long silence suit.
Béatrice se relève souplement de sa position de soumission au sol et s’allonge sur le divan de rotin. Je l’observe à travers mes yeux mi-clos.
Si elle savait !
Comment vais-je faire pour coucher cette histoire sur mon blog en sachant que Béatrice boira chacune de mes lignes !
Si elle savait !
Si elle savait qu’une fois fouettée mon Maître, malgré mes pleurs avait exigé que je me relève que je m’appuie de nouveau contre la table et que j’écarte les jambes largement. L’assaut qui a suivit était prévisible et il n’a eu aucun mal à me pénétrer. J’ai pris conscience alors que mon ventre était trempé de plaisir comme rarement. Un plaisir veule relevé par la succession de coup de boutoir qui a suivit et m’a arraché des gémissements d’un autre ordre que celui de la douleur. Mon Maître affirmait ainsi sa prérogative et ses mains brûlantes sur mes hanches en étaient les sceaux de servitude.
Si elle savait que sa petite sœur, non seulement avait contenté celui qu’elle voulait rencontrer par son ventre, mais que sa bouche également avait été immédiatement sollicitée de la plus humiliante des façons pour faire renaître et prolonger le plaisir de Marc… Comment lui dire ?
Et comment lui avouer que la danse de nos ébats nous a tous deux amené sur le divan de cuir de l’atelier et que sa petite sœur allongée nue, empalée sur le sexe de son Maître, la tête douillettement posée sur le creux de son épaule, sachant qu’elle ne le reverrait plus avant longtemps, trop longtemps, avait murmuré d’une voix timide presque inaudible en cachant son regard.
- Monsieur… S’il vous plaît … So…Sodomisez moi… s’il vous plaît !

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Publicité